Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 58

  • Riposte féministe

    1123489.webpLa projection du documentaire "Riposte féministe" a attiré une soixantaine de personnes au cinéma les Tourelles ce mardi. Sa programmation entrait dans le cadre de la semaine consacrée aux droits des femmes. La section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, qui participe à l'organisation de cette semaine, présentait ce film et proposait un débat à sa suite.

    Voici un extrait de la critique de ce film, faite par

     

    Lire la suite

  • Nous manifesterons bien le 25 mars !

    Comme pour les 3 dernières grandes manifestations anti-bassines, la préfecture des Deux-Sèvres vient d'interdire les manifestations annoncées le 25 mars à Sainte-Soline et/ou Mauzé sur le Mignon.

    Nous, organisateurs.trices de cette mobilisation, affirmons que ces manifestations auront bien lieu. Comme lors des 20230125_affiche25_26Mars_00_web-1-1086x1536.jpgmanifestations précédentes, nous invitons la population à ne se laisser aucunement décourager par ces interdictions et ne pas céder sur son droit fondamental à manifester.

    Nous ne doutons aucunement que nous parviendrons à nous rassembler, malgré d'éventuels obstacles policiers et contrôles. Nous sommes confiantes que cette manœuvre prévisible de la préfecture pour créer un climat anxiogène n'atténuera pas la motivation des dizaines de milliers de personnes et des délégations internationales qui s'organisent déjà pour rejoindre les lieux de manifestations du 25 mars.

    Il est aujourd'hui effarant qu'un gouvernement puisse prétendre empêcher un mouvement populaire de se rassembler à l'appel de plus de 200 organisations syndicales, politiques, paysannes et environnementales.

    Lire la suite

  • Le nucléaire français sous emprise russe

    Alors que l’Assemblée nationale examinera lundi le projet de loi d’accélération du nucléaire, Greenpeace France publie aujourd’hui une investigation inédite sur les liens entre l’industrie nucléaire française et l’entreprise nucléaire russe Rosatom, qui démontre que la France est pieds et poings liés à la Russie. 

    Le constat est accablant : Rosatom a la mainmise sur une grande partie des importations d’uranium naturel provenant du Kazakhstan et d’Ouzbékistan. Or ces dernières représentent près de la moitié de l’uranium naturel importé chaque année en France. La filière nucléaire française, loin d’être gage de la souveraineté énergétique française, est donc dépendante de la filière nucléaire russe à toutes les étapes du parcours de l’uranium, sans alternative crédible possible.

    Télécharger le rapport complet ici.

    Malgré le début de la guerre en Ukraine il y a plus d’un an, la France n’a pas stoppé son commerce nucléaire avec la Russie, bien au contraire. Au-delà de l’uranium naturel, la France a quasiment triplé ses importations d’uranium enrichi russe .

    Lire la suite

  • Les femmes ripostent le 14 mars 20h15 aux tourelles

    La section LDH de Vouziers est partie prenante de l’organisation de la semaine consacrée aux droits des femmes.

    Le 14 mars à 20h00, au cinéma des Tourelles, projection du documentaire « Riposte féministe ». Marie Perennès et Simon Depardon, les réalisateurs, ont suivi des « colleuses » dans plusieurs villes de France. En effet, depuis 2016, des militantes féministes collent sur les murs de l’espace public des messages dénonçant les violences faites aux femmes, qu’elles soient sexistes et sexuelles. Les messages écrits en gros caractères noirs sur des feuilles blanches sont brefs et percutants « On ne tue jamais par amour », « On ne rasera ni les murs ni nos chattes » veulent sensibiliser le public et susciter des débats.

    Lors de sa présentation en sélection officielle à Cannes en 2022, les colleuses ont déroulé une banderole affichant la liste des 129 victimes de féminicides depuis le festival précédent.

    Ce concept dépasse les frontières et est même repris pour d’autres luttes sociales.

    Pourquoi ce choix ? Le document est soutenu par la Ligue des droits de l’Homme, du fait de l’originalité du concept - des feuilles juste collées sur des murs visibles du plus grand nombre, n’entraînant pas de de dégradation, éphémères, mais des messages conçus pour impacter les lectrices et lecteurs. La projection sera suivie d’un échange avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH et co-responsable (membre) du groupe femmes, genre, égalité.

    Lire la suite

  • Comment la guerre en Ukraine affecte-t-elle les femmes ?

    Comme dans de nombreux conflits, en Ukraine, les femmes se retrouvent en première ligne de la guerre et des souffrances infligées dans son sillage. Voici les témoignages poignants que nous avons recueillis sur la situation des femmes depuis le début de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine.

    Les femmes sont les plus touchées par la brutalité de la guerre. Elles sont toujours en première ligne des conflits – en tant que soldates et combattantes, médecins et infirmières, bénévoles, militantes pour la paix, aidantes au sein de leurs communautés et de leurs familles, personnes déplacées à l'intérieur de leur pays, réfugiées et, trop souvent, victimes et survivantes. L’invasion totale de la Russie en Ukraine n’échappe pas à la règle.  

    Alors que le conflit en Ukraine entre dans sa deuxième année, chaque jour, les femmes doivent faire face, seules, à des situations de vie et de mort. Elles sont confrontées aux violences sexuelles et liées au genre. Elles souffrent des pénuries, du manque de ressources et d’accès aux soins pour elle et leur famille. Trop souvent placées en position de victimes ou de survivantes, elles sont exclues des processus décisionnels. 

    Voici les témoignages poignants de femmes en Ukraine que nous avons recueillis.  

    « Il n’y a personne d’autre pour prendre soin d’eux à part moi » 

    Si de nombreuses femmes en Ukraine rejoignent la résistance à la guerre d’agression que mène la Russie, très souvent, les responsabilités liées à la prise en charge des enfants et des membres de la famille leur incombent. Ce qui s’avère particulièrement difficile. 

    Tamara*, une femme qui vit dans la zone de conflit dans l’oblast de Donetsk, raconte comment l’invasion l’affecte en tant que mère mais aussi en tant que fille, puisqu'’elle s’occupe de ses parents : « Tout a empiré. Les hommes [de la famille] sont à la guerre, les femmes se retrouvent seules, souvent avec de jeunes enfants à s’occuper et sans aucun revenu. Il n'y a pas d'aide – aucune aide physique ni financière. » 

    Contrainte de choisir entre abandonner ses parents et mettre ses enfants en sécurité, Tamara s’est retrouvée face à un dilemme impossible. 

    Je suis revenue dans la zone de risque avec mes enfants. Peut-être n’aurais-je pas dû. Mais je dois prendre soin de mes enfants et mes parents âgés étaient restés à la maison – c’est mon devoir. Il n’y a personne d’autre pour prendre soin d’eux à part moi. Je n’ai pas le choix  

    Tamara*, une femme qui vit dans la zone de conflit dans l’oblast de Donetsk 

    Pour de nombreuses femmes, partir en quête de sécurité a un impact émotionnel et physique dévastateur.  

    Maryna*, déplacée à l’intérieur du pays, a fui avec ses enfants l’occupation de l’oblast de Donetsk par la Russie : « C’est très dur. Je suis seule avec trois enfants. Personne ne pensait que la guerre allait arriver. Ce fut un choc et c’était terrifiant. De violents combats faisaient rage tout autour de nous, et nous avons entendu tout cela. Les avions militaires russes volaient si bas que nous pouvions voir les yeux des pilotes – cela a beaucoup marqué les enfants. 

    Nous avons vécu dans un sous-sol pendant près d’un mois, parce que les enfants étaient réellement terrifiés. Ma fille ne pouvait plus dormir dans la maison. Mes enfants sont en grande détresse psychologique et émotionnelle. Généralement, on ne peut se sentir en sécurité nulle part, à cause des bombardements et des alertes aériennes. 

    Maryna*, déplacée à l’intérieur du pays 

    Lire la suite

  • Semaine du droit des femmes à Vouziers

    A l'occasion de la semaine des droits des femme, plusieurs actions et expositions sont proposées à Vouziers.

    droit des femmes,vouziers,expositionCe lundi a eu lieu l'inauguration de l’exposition participative et itinérante mettant en avant l’engagement des femmes en Argonne Ardennaise. Elle se compose de dix portraits noir et blanc de femmes du territoire, avec un commentaire de la personne photographiée.

    Elle est actuellement installée sur le pourtour de la place Carnot, où a eu lieu l'inauguration.droit des femmes,vouziers,exposition Une trentaine de personnes étaient présentes, venant pour la plupart des différents partenaires de l'initiative.

    Pour le FJEPCS, Marie-Christine Géant a souligné qu'il s'agissait de mettre en valeur l'engagement des femmes, que ce soit dans le domaine économique, associatif ou culturel.
    Elle a déclaré que seul un effort collectif pourra faire évoluer la situation actuelle. Pour cela, il faudra aussi changer la mentalité des hommes pour que les droits des femmes ne soient plus bafoués.
    droit des femmes,vouziers,expositionElle a aussi dit être convaincue qu'il ne fallait pas voir le combat féministe comme une prise de pouvoir contre les hommes, mais plutôt favoriser des relations de soutien mutuel et encourager des relations hommes-femmes basées sur le partage et le respect.


    La déléguée départementale aux droits des femmes a pris ensuite la parole. Anne- Marie droit des femmes,vouziers,expositionMorais a souligné l'importance de cette sensibilisation en milieu rural. Le site de la délégation départementale revient sur ce thème :

    Si les inégalités entre les femmes et les hommes touchent tous les milieux sociaux, les femmes en milieu rural sont confrontées à des difficultés supplémentaires et leur situation est souvent méconnue.
    droit des femmes,vouziers,expositionEn milieu rural, les femmes victimes sont plus isolées et les droits et les dispositifs de prise en charge sont moins connus. Le tissu associatif, les services publics et les professionnels de santé sont moins nombreux, moins accessibles et moins visibles, ce qui nuit au repérage et à la prise en charge des victimes.

    Par ailleurs, le risque d’être touchées par le chômage et la précarité est plus important pour les femmes dans les territoires ruraux : dans les communesdroit des femmes,vouziers,exposition rurales les moins denses, 21 % des femmes salariées ont un contrat précaire contre 13 % dans les communes les plus urbaines. Les freins à l’emploi persistent et sont multiples, qu’il s’agisse des barrières familiales, des freins psychologiques, des problématiques d’accueil des enfants, mais aussi de la mobilité.

    En matière de lutte contre les violences comme en matière d’autonomie économique, l’un des droit des femmes,vouziers,expositionprincipaux enjeux est donc de porter l’action publique au plus près des femmes, dans une stratégie « d’aller-vers ».

    « Aller-vers » les femmes en milieu rural, 1,5 million d’euros pour l’égalité entre les femmes et les hommes en milieu rural

    Dans le prolongement du troisième Comité interministériel à la ruralité du 24 septembre 2021, et après avoir lancé un premier appel à manifestation d’intérêt (AMI) doté de 500 000 euros en 2021 qui avait permis de soutenir 8 droit des femmes,vouziers,expositionprojets d’envergure nationale ou interrégionale, le secrétariat d’État à la Ruralité, en partenariat avec le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, ont lancé un deuxième AMI à la fin du premier trimestre 2022 disposant d’une enveloppe d’un million d’euros.

    droit des femmes,vouziers,expositionOpéré conjointement par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), cet AMI a vocation à améliorer l’information et la prise en charge des femmes en difficulté ou victimes de violences dans les zones rurales, tout en renforçant le maillage territorial associatif, notamment via des dispositifs dits d’« aller vers ».

    Au total, 41 projets ont été sélectionnés ; chaque région de l’Hexagone et des Outre-mer disposant au moins d’un lauréat. En prenant en compte les freins spécifiques rencontrés par les femmes en milieu rural, les projets lauréats contribuent à droit des femmes,vouziers,exposition:
    - L’accès aux droits, par le développement des dispositifs d’« aller vers » pour la prévention et le repérage des femmes victimes de violence
    - La lutte et la prévention des violences faites aux femmes en milieu rural ;
    - L’autonomie économique et l’insertion professionnelle des femmes en milieu rural.

    Guylaine Baghioni, la sous-préfète de Vouziers, a conclu ces prises de paroles e soulignant l'engagement de partenaires locaux dans cette semaine pour le droit des femmes. Elle a souligné son attachement à ces valeurs universelles, pour lesquelles un combat reste nécessaire au quotidien.

    Les participants ont pu ensuite découvrir et admirer les clichés réalisés par Emmanuel Bourdon, avant de rejoindre les locaux du FJEPCS pour poursuivre l'inauguration.

    Vous trouverez ci-dessous le programme de cette semaine.

    Lire la suite

  • Un 8 mars de combat pour les droits des femmes

    Communiqué LDH

    En 1977, les Nations unies ont officialisé le 8 mars comme journée de lutte pour les droits des femmes, et les multiples initiatives prises partout dans le monde à cette occasion témoignent de l’histoire et de la détermination des combats engagés de longue date par des millions de femmes. Ces mobilisations rappellent aussi que, un peu partout dans le monde, les droits des femmes continuent à se heurter à la persistance d’un patriarcat qui n’entend pas renoncer à ses privilèges et à de multiples inégalités.

    Ainsi, depuis près d’un an, les femmes iraniennes se battent contre un régime théocratique qui entend les réduire au silence et qui, pour ce faire, ne recule devant aucune violence, aucun moyen coercitif. En Afghanistan, les fillettes et les jeunes femmes se voient aujourd’hui exclues de tout droit à l’éducation, gage même de leur émancipation, et le régime des talibans entend les réduire à une totale invisibilité. La guerre qui ravage l’Ukraine a montré, une fois de plus, que le viol pouvait être utilisé comme arme de guerre par une soldatesque convaincue de son impunité…

    Lire la suite