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société - Page 62

  • Nous, le mouvement climat, demandons la fin du sabotage climatique

    Nous, collectif d’associations mobilisées pour le climat, dénonçons à l’unisson la politique énergétique du gouvernement qui va à contresens de l’urgence climatique et sociale.

    La communauté scientifique est unanime : contenir le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C maximum par rapport à l’ère pré-industrielle est vital pour préserver au mieux les conditions de vie des générations actuelles et futures. Pourtant, le gouvernement multiplie les annonces et les politiques publiques qui nous éloignent irrémédiablement de cet objectif, alors même que la prochaine décennie sera déterminante pour le climat.

    Afin de respecter les engagements de l’Accord de Paris, la France n’a d’autre choix que de réaliser plus de 80 % de ses baisses d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035, soit dans les douze prochaines années. Malgré l’urgence, le gouvernement retarde encore la mise en œuvre des mesures qui s’imposent pour décarboner massivement notre mix énergétique, se noyant dans le mirage d’hypothétiques solutions technologiques.

    Des mesures désastreuses

    Deux décisions édifiantes aux signaux désastreux : l’autorisation de l’installation d’un terminal méthanier flottant au Havre pour importer du gaz fossile, et notamment du gaz de schiste, dont l’impact environnemental et social est catastrophique ; la relance du nucléaire, avec un plan de construction de nouveaux réacteurs dont le modèle est basé sur l’un des plus grands fiascos industriels français, et alors même que le premier réacteur ne serait pas fonctionnel avant 2037.

    D’un côté, le gouvernement augmente ses capacités de consommation d’énergies fossiles, de l’autre, il mise sur une technologie qui ne permettra pas d’économiser 1 gramme de CO2 dans les quinze prochaines années, tout en étant dépendante d’un approvisionnement continu en eau pour son fonctionnement.

    Pourtant, les solutions pour faire baisser rapidement et massivement nos émissions de gaz à effet de serre sont connues et éprouvées. Par exemple, investir dans les énergies renouvelables et la rénovation rapide et performante des passoires énergétiques plutôt que dans le nucléaire est plus bénéfique pour le climat. À montant d’investissement égal, l’installation d’énergies renouvelables d’un mix d’énergie éolienne et photovoltaïque permettrait d’éviter quatre fois plus d’émissions de CO2 d’ici à 2050 que la construction d’EPR2, tout en produisant trois fois plus d’électricité sur toute la période.

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  • Festival ciné 2023 d'ATTAC 08

    Le festival débutera le vendredi 17 novembre à 20 h avec la projection du film «de l’eau jaillit le feu ».

    La projection sera suivie d’un débat avec des citoyens de notre secteur engagés dans différents combats contre des projets jugés « inutiles ». Leur intervention nous permettra notamment de faire un état des lieux de ce qu’il arrive près de chez nous.

    Le samedi 18 novembre, à 20 h, on se questionnera sur l’engagement aujourd’hui… et cela concerne notamment l’avenir du groupe local Attac Ardennes.

    À l’issue de la projection : échanges avec des membres d’attac.

    Et on bouclera la programmation avec une touche d’optimisme ! Ce sera le dimanche 19 novembre à 17 h avec le documentaire « des cailloux dans la chaussure ».

    He oui, des fois, on gagne ! Et d’ailleurs existe-t-il une recette pour gagner ? Des membres du Collectif pour le Triangle de Gonesse viendront nous en parler. Eux, ils ont gagné contre le projet de construction d’un mégacomplexe Europa City ! Leurs témoignages devraient nous donner du baume au cœur.

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  • Contre la loi Darmanin, appel à une mobilisation nationale le 6 novembre

    Le projet de loi Asile & Immigration conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant·es. Le 6 novembre, jour du début de la présentation de ce projet, le collectif Uni·es contre l’immigration jetable appelle à un rassemblement devant le Sénat dès 13h.

    Le projet de loi Asile & Immigration conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Présenté au Sénat à partir du 6 novembre, il prolonge l’appareil répressif des lois antérieur à l’encontre des personnes étrangères.

    Manipulant l’émotion provoquée par le meurtre de Dominique Bernard, Gérald Darmanin présente ce projet de loi comme « le plus dur et le plus ferme de ces trente dernières années », dont le point central est de faciliter l’expulsion des étranger.es, avec ou sans-papiers, quel que soit leur statut, ne se « comportant pas selon les valeurs de la République ».

    Alors que les ministres tergiversent sur la possibilité de régulariser pour un temps limité à un nombre réduit de personnes, les personnes migrantes sont de plus en plus déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

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  • Les Territoires zéro chômeur de longue durée manifestent pour obtenir plus de moyens

    Publié le 25 octobre 2023 par ATD quart monde.

    Près de 1000 personnes ont manifesté mardi 24 octobre 2023 près de l’Assemblée nationale, à Paris, pour demander davantage de moyens financiers pour l’expérimentation dans le projet de loi de finances pour 2024.

    « Nous sommes harassés par les injustices, par le fait que des personnes ne puissent pas rejoindre l’expérimentation parce que les moyens ne seraient pas au rendez-vous. Nous en avons marre d’entendre qu’il n’est pas possible d’éradiquer la privation durable d’emploi », a affirmé Laurent Grandguillaume, président de Territoires zéro chômeur de longue durée. Devant près de 1 000 personnes venues de toute la France pour manifester près de l’Assemblée nationale, il a rappelé que le budget annoncé par le gouvernement pour 2024, 69 millions d’euros, ne permettait pas d’embaucher de nouvelles personnes dans les 58 territoires expérimentaux ni d’habiliter de nouveaux territoires.

    « Plus de 25 territoires sont prêts aujourd’hui pour expérimenter, ils attendent, ils ont mis des moyens humains. Un espoir s’est levé dans les territoires, cet espoir ne doit pas être déçu », a-t-il souligné. « Allons-nous devoir dire aux salariés, aux équipes, aux élus des territoires : circulez, on arrête, votre façon d’inventer un autre monde du travail on ne veut plus la soutenir ? Est-ce qu’on peut vraiment conduire une expérimentation sociale, économique, environnementale jusqu’au bout », s’est interrogée Anne-Marie De Pasquale, membre de la délégation nationale d’ATD Quart Monde.

    « Laissez nous vivre décemment des fruits de notre travail »

    De nombreuses personnes privées d’emploi et des salariés des Entreprises à but d’emploi sont également venues témoigner sur la petite scène installée près de l’Assemblée nationale, à Paris. « Le projet nous donnait l’espérance d’une vie sociale disparue. Cela nous a permis de retrouver une confiance en nous, d’être entendus de nos élus et d’exister au sein de notre ville. Nous avons été considérés d’égal à égal par les professionnels et le monde politique. Cela n’a pas de prix. Il est impossible que cet élan soit anéanti par le désengagement de l’État », a ainsi lancé Valérie, venue de Bailleul, dans les Hauts-de-France.

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  • Financement de la transition agro-écologique : un budget en trompe l’œil

    Publié par la Confédération Paysanne le 30.10.2023

    Alors que le volet dépenses du projet de loi de finances 2024 arrive en séance publique à l’Assemblée nationale, la Confédération paysanne alerte sur le manque de financement de la transition agroécologique et porte de propositions.

     

    Les discours vantent un budget de l'agriculture tourné vers la "planification écologique". En réalité, les crédits qui y sont dédiés financent des mesures hétérogènes. Certaines sont à saluer, comme le pacte haies et le plan protéines, mais d'autres laissent sceptiques. Que viendront financer le plan de décarbonation de l'agriculture ou le fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions ? Un énième plan d'investissement dans du matériel technologique, générant de l'endettement pour les fermes et qui ne transforme aucunement l'agriculture, serait contreproductif.

    Dans le même temps, le soutien aux pratiques agricoles les plus vertueuses n'est clairement pas à la hauteur. Dans l'attente d'une nécessaire évolution de l'architecture de la PAC**, l'Etat doit débloquer les crédits nécessaires pour soutenir l'agriculture biologique et assurer le paiement des contrats signés pour la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). La Confédération paysanne propose un plan de soutien exceptionnel à l'agriculture biologique, structurellement sous-dotée et qui fait face à d'importantes difficultés conjoncturelles

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  • Pesticides : le constat d’un échec gouvernemental

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    Nos organisations dénoncent l’incapacité du gouvernement à réduire l’usage des pesticides en France et demandent un plan réellement efficace pour diminuer la dépendance de l’agriculture vis à vis des produits phytosanitaires.

    La mise en place de systèmes de production agricole moins dépendants aux pesticides est plus que jamais une urgence sanitaire et écologique. Les connaissances sur les effets délétères de ces molécules sur la santé humaine se renforcent chaque année, comme en attestent plusieurs expertises collectives récentes (notamment celles de l’INSERM et de l’INRAE/IFREMER). En parallèle, une étude du CNRS a démontré que l’utilisation de pesticides est la principale cause de la disparition de 800 millions d’oiseaux depuis 40 ans sur le continent européen, dont près de 60 % d’espèces inféodées aux milieux agricoles.

    Malgré ces conséquences reconnues, la réaction nécessaire n’a pas eu lieu au niveau français, en témoignent les échecs cuisants des plans Ecophyto successifs. Les ressources mobilisées ont certes été considérables, mais seule une partie des financements a effectivement été dirigée vers l’accompagnement des agriculteurs dans la réduction de l’usage des pesticides.

    Au niveau européen, si les molécules les plus dangereuses ont bien vu leurs volumes baisser grâce aux critères d’exclusion prévus par la Commission Européenne, le projet de Règlement SUR pour une utilisation durable des pesticides rencontre aujourd’hui les plus grandes difficultés à être soutenu sous une forme ambitieuse par une majorité d’États membres. Sans parler du glyphosate, dont l’autorisation pourrait bien être renouvelée pour 10 années supplémentaires dans les semaines qui viennent !

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  • D’une guerre à l’autre

    Edito de Cartooning for Peace du vendredi 27 octobre 2023

    Alors que le monde a les yeux rivés sur le Proche-Orient depuis le déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël le 7 octobre dernier, la guerre en Ukraine continue pourtant de battre son plein et Poutine, de déplacer ses pions. Si les États-Unis et la plupart des pays de l’UE maintiennent fermement leur soutien à l’Ukraine, la contre-offensive ukrainienne est à la peine, la livraison d’armes et de munitions des alliés de Kiev est lente, des doutes sont évoqués au sein de certains gouvernements, et la Slovaquie vient de mettre fin à son aide militaire…

    La crise au Proche-Orient, qui affaiblit le bloc occidental aux yeux d’une partie du monde, pourrait être tirée au profit du Kremlin, qui souhaite se positionner à la proue d’un nouveau « Sud Global » aux côtés de la Chine.

    Autant de sujets qui sont à l’ordre du jour du sommet européen qui s’est ouvert hier à Bruxelles, où les 27, divisés sur le conflit au Proche-Orient, n’ont réussi pour l’instant qu’à se mettre d’accord sur une demande de « pauses humanitaires » et de mise en place d’un « corridor humanitaire. »

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