Charlie Hebdo N°1238 édition du 13 avril 2016
Sine mensuel n° 52 avril 2016
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Charlie Hebdo N°1238 édition du 13 avril 2016
Sine mensuel n° 52 avril 2016
Communiqué d'Amnesty International le 11/04/2016
Alors que le processus de sélection du ou de la prochain-e dirigeant-e de cette organisation mondiale est ouvert au public pour la première fois, la prochaine personne qui occupera le poste de secrétaire général-e des Nations unies doit proposer une nouvelle approche mondiale de la question des réfugiés, et faire tout ce qui est son pouvoir pour mettre fin aux atrocités et protéger les civils dans les conflits armés.
UNE CRÉDIBILITÉ MISE À MAL
7 organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, ont dressé une liste de huit priorités auxquelles le ou la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies doit se consacrer afin de reconstruire la crédibilité de l’ONU en matière de droits humains.
Une crédibilité mise à mal par les allégations selon lesquelles des soldats chargés du maintien de la paix se sont rendus coupables d'abus et par son incapacité à protéger les droits fondamentaux dans le cadre de crises majeures, notamment en Syrie, en Irak, au Yémen et au Soudan du Sud.
Extraits de l'article de Politis
Pendant trois jours, 600 militants climatiques très déterminés ont perturbé jour et nuit le congrès MCEDD du pétrole off-shore de Pau, promettant de multiplier ce type d'action.
Dernier coup de sirène lugubre : le panonceau affichant la température vient de passer à +3°C : des grappes de militants s'effondrent sur le bitume de l'allée Alfred de Musset, devant le Palais Beaumont de Pau, où se conclut le congrès « Marine, construction and engineering deepwater development » (MCEDD, du 5 au 7 avril) des professionnels de la prospection pétrolière et gazière en eaux profondes. « Total, serial killer du climat » dénonce une banderole. Le géant pétrolier français, hôte de la rencontre, est la cible prioritaire des slogans. Depuis trois jours, le Palais a été transformé en forteresse, protégé par de hautes grilles anti-émeute. Des compagnies de CRS ont suppléé les gendarmes mobiles du premier jour, débordés. Des dizaines de mètres de d'adhésifs délimitent cette « scène de crime climatique » figée plusieurs minutes durant dans un silence solennel. « 500 morts selon la police, 4 milliards selon les organisateurs, glisse un militant. On n'a pas de “planète B” à notre disposition ». 15h, une violente ondée s'abat. Les militants dansent sous des bâches « On est plus chaud, chaud, chaud que le climat !
(...)
La Ministre en charge de l’Environnement a commandité, à la mi-janvier dernier, au Conseil Général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) un rapport sur les avantages et inconvénients de différentes options concernant le développement des infrastructures aéroportuaires de la région nantaise et notamment le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL). Ce rapport vient d’être rendu public. Réaction de France Nature Environnement (FNE).
Le projet de nouvel aéroport à NDDL jugé surdimensionné
Les inspecteurs du CGEDD ont conclu que « Le projet de nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes apparaît surdimensionné. ».
Cette conclusion conforte les analyses des collectifs et associations d’opposants au projet de nouvel aéroport à NDDL quant à l'utilité, les impacts, les coûts publics de ce projet d'un autre temps et sème donc le doute sur les justifications « officielles » ayant conduit à ce projet et à la déclaration d’utilité publique.
La LDH dénonce avec force les violences policières dont certains jeunes manifestants ont été victimes ces derniers jours un peu partout en France, lors des manifestations contre la loi El Khomri.
Il est légitime que la jeunesse manifeste son inquiétude face à un projet qui met en cause son avenir.
Rien ne justifie que la violence s’exerce contre les manifestants et il appartient au gouvernement de faire en sorte que les jeunes et les salariés de ce pays puissent manifester dans de bonnes conditions.
Une agriculture durable, plus respectueuse des hommes, des terres et des animaux qui répond aux besoins alimentaires et économiques n’est pas une utopie.
L'agro-écologie, terme désignant les pratiques agricoles qui lient l'agronomie (science de l'agriculture) et l'écologie (science de l'environnement) emprunte cette voie. Mais quelles sont les principes et pratiques de ce modèle que France Nature Environnement promeut, encourage et défend
Agroécologie : réduire l'empreinte environnementale et tenir compte de la biodiversité
La ligne directrice que suivent les agriculteurs inscrits dans une démarche agro-écologique consiste à réduire l'impact environnemental des exploitations en tenant compte de la biodiversité. Comment ? Principalement en réduisant les intrants, c'est-à-dire l'ensemble des ressources externes (pesticides, engrais, antibiotiques mais aussi carburants, eau d'irrigation, aliments pour le bétail…).
En moyenne pour un agriculteur, ces intrants représentent une dépense de 50 à 60 % du chiffre d'affaires. Un coût économique qui s'ajoute à un impact environnemental désastreux : certains sont en effet à l'origine d'une part importante de la pollution de l'air, des eaux et des sols, causent des dommages sur la santé des agriculteurs et de leurs consommateurs, contribuent au changement climatique, nuisent ou détruisent la biodiversité locale...
C'est pourtant cette biodiversité qui représente l'alternative. Car développer une démarche agro-écologique, c'est remplacer une utilisation massive d'intrants par des pratiques qui tiennent compte des équilibres de la nature et des services qu'elle rend.
Enquête d'Amnesty International
Pour accueillir la Coupe du Monde de football de 2022, le Qatar fait construire à tours de bras des infrastructures par des travailleurs migrants, en provenance d’Asie du Sud-est.
Nous avons enquêté sur un chantier de rénovation de l’un des stades de la Coupe : le Khalifa International Stadium. Les conditions de vie de ces migrants y sont désastreuses.
Elles contrastent de manière choquante avec celles des footballeurs qui se retrouveront sur le terrain en 2022. Les multinationales qui travaillent sur place et les pays de leurs sièges ne doivent plus faire l’autruche