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Siné : "Mourir, plutôt crever"
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TAFTA : les dangers révélés !
Une fuite sans précédent sur les négociations du TAFTA atteste de l’extrême dangerosité du projet d’accord pour la santé, l’emploi, l’agriculture et l’environnement. Cette prise de conscience politique et médiatique récente et l’attention donnée à cette fuite n’auraient pas eu lieu sans la forte mobilisation citoyenne depuis trois années.
Une nouvelle fuite (disponible sur ce lien : http://ttip-leaks.org) confirme les craintes du Collectif Stop TAFTA qui fait campagne depuis près de 3 années contre les accords transatlantiques, TAFTA et CETA.
« Ces 248 pages du projet d’accord entre l’UE et les États-Unis montrent que les lignes rouges quant à la protection du modèle agricole français, des normes sociales, sanitaires et environnementales sont bafouées une à une » déclare Karine Jacquemart de l’association Foodwatch France. « Et ce jusqu'au principe de précaution qui serait remis en cause, malgré les dénégations de Mme Malmström ». -
Accident nucléaire grave : la France n’est pas prête
Le 26 avril 1986, un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl, au nord de l'Ukraine, explose, provoquant la plus grave catastrophe nucléaire de l’Histoire. Durant plus d’une semaine, les éléments radioactifs se répandent dans l’atmosphère suivant la direction des vents, dans l'environnement proche, puis dans toute l'Europe.
30 ans plus tard, toutes les conséquences de cette tragédie ne sont pas tirées. Depuis, il y a pourtant eu la catastrophe de Fukushima, démontrant que le pire n'est jamais anticipé. En France les centrales nucléaires sont nombreuses et vieillissantes. Plutôt que les arrêter dès que possible, le gouvernement veut prolonger leur durée de vie. Le danger deviendrait encore plus important sur des installations qui dépasseraient le nombre d'années de service pour lequel elles ont été conçues.
Voici ce que préconise dès aujourd'hui l'Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information (ANCCLI )
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Le WWF révèle les 25 entreprises françaises impactant le plus les écosystèmes mondiaux
L’exploitation et la consommation des ressources naturelles renouvelables par l’homme exercent des pressions extrêmes sur la biodiversité. Nous consommons à ce jour, en un an, l’équivalent d’1,6 fois les ressources naturelles que la planète peut renouveler sur cette même période. Or le capital naturel est limité. Nous devons impérativement changer de cap et les entreprises sont des acteurs majeurs de la transformation de nos économies vers des modèles soutenables.
Pour la première fois, le WWF France révèle la liste des 25 entreprises françaises qui, à travers leur chaînes d’approvisionnement, impactent le plus fortement les écosystèmes dans le monde : -
Réunion publique Parc Eolien Ailes des Crêtes Le 22 avril
Les partenaires du projet n’ont pas ménagé leurs efforts pour en arriver à la phase ultime du projet : le montage des éoliennes. Venez assister à la dernière réunion d’information avant la mise en service.
Le projet éolien des Ailes des Crêtes entre dans sa phase ultime : les éoliennes ont commencé à arriver sur site, elles seront en place d’ici une semaine ou deux, prêtes pour les premiers essais.
Pour faire le point, une réunion d’information sur le projet aura lieu le vendredi 22 avril à 20h, salle du Pré Waguet, rue du Pré Waguet à Poix-Terron (08340). Cette réunion s’adresse à tous ; à ceux qui souhaitent rejoindre le projet ainsi qu’aux initiés. Ce sera l’occasion de voir en film l’arrivée des éoliennes et les différentes phases de montage.
Ci-dessous un rappel de l'historique de ce projet .
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Réfugiés en Grèce : la crise évitable
Communiqué d'Amnesty International
Avec la fermeture de la frontière avec la Macédoine, les 46 000 réfugiés et migrants qui se trouvent en Grèce continentale y sont bloqués dans des conditions déplorables. Beaucoup d’entre eux sont éligibles pour être accueillis dans d’autres pays européens, mais vue la réticence des autres pays européens à honorer leurs promesses d’accueil, ils risquent de rester piégés et oubliés en Grèce.
PAS DE TOIT
Environ 46 000 réfugiés et migrants, en grande majorité des femmes et des enfants, sont bloqués dans des conditions déplorables en Grèce continentale.
Ils se trouvent dans 31 installations provisoires caractérisées par une surpopulation et une forte promiscuité, qui ne sont pas chauffées et ne disposent pas d’installations sanitaires en nombre suffisant.
En effet, il n’y a que 33 000 places dans ces installations, ce qui fait que 13 000 personnes doivent dormir par terre ou dans des tentes.
Entre 3 000 et 5 000 personnes vivent actuellement dans un camp informel dans le port du Pirée à Athènes, bénéficiant de rares services essentiels fournis par des bénévoles, quelques organisations humanitaires et les autorités portuaires.
"Cela fait deux jours que nous dormons à même le sol, sans couvertures Nous avons des enfants et il n'y a même pas un endroit pour se laver. Nous avons quitté une guerre de missiles pour trouver une guerre de la faim... S'il n'y avait pas de guerre en Syrie, nous ne serions pas venus ici... Ma fille devrait être à l'école... Nous ne sommes pas venus ici pour nous-mêmes mais pour nos enfants. »
H., un syrien arrivé au Pirée avec sa femme et leurs deux filles de 7 mois et 5 ans. Le 29 février, au port du Pirée, Athènes.
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Expulsions forcées subies par les Roms : réponses aux contre-vérités du ministre de l’Intérieur
Lettre ouverte à M. Bernard Cazeneuve, suite à sa réponse au courrier de la LDH du 8 mars 2016.
Nous vous remercions de votre réponse du 15 mars à notre lettre ouverte attirant votre attention sur le nombre particulièrement élevé de personnes roms, ou désignées comme telles, expulsées de leurs bidonvilles durant les trois premiers mois de l’année.
Nous devons vous dire que certaines des informations que vous nous communiquez méritent d’être corrigées afin que la réalité des faits et du droit soit respectée. Nous nous permettons donc de les reprendre ci-dessous.