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société - Page 248

  • Échec lamentable des négociations pour le Sommet de l’ONU sur les réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International le 04.08.2016

    Les dirigeants mondiaux ont laissé passer une occasion unique de résoudre la crise mondiale des réfugiés, à 669440ban_ki_moon_30_mars_2016_0.jpgl’issue des négociations pour un nouvel accord des Nations unies concernant les réfugiés.

     Dans la nuit du 2 au 3 août, les États membres des Nations unies réunis à New York ont arrêté définitivement le document final, fort édulcoré, qui sera adopté lors d’une réunion de haut niveau des Nations unies organisée le 19 septembre pour faire face à la crise des réfugiés. Le pacte mondial concernant les réfugiés qui avait été proposé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon n’y figure pas, et ne sera désormais pas adopté avant 2018.

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  • L’ANDRA est condamnée par le TGI de Bar-le-Duc ! Les travaux de CIGÉO sont stoppés !

    Un rappel à l’ordre cinglant et historique pour l’ANDRA, faisant suite à deux mois de mobilisation sur le terrain

    Le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc vient de donner raison aux huit associations et aux quatre habitants de Mandres-en-Barrois qui, dans un référé déposé le 25 juillet, exigeaient l’arrêt des travaux effectués par l’Agence pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) dans le Bois Lejuc, en vue de la construction de CIGÉO, ce projet de centre de stockage en profondeur des déchets radioactifs les plus dangereux. Ces travaux sont bien illégaux : l’ANDRA doit les suspendre et est condamnée à la remise en état du site.

    Pour rappel, 7 hectares de feuillus avaient déjà été détruits, dont des chênes quasi centenaires, le sol avait été arraché et recouvert de gravier et l’édification d’un mur de 2m de haut et 3 km de long avait commencé, alors même que l’ANDRA ne disposait pas des autorisations nécessaires auprès des autorités compétentes et n’avait même pas envisagé qu’une étude d’impact puisse être nécessaire ! Lors de l’audience, qui s’était tenue le jeudi 28 juillet, l’ANDRA s’était surpassée dans la mauvaise foi et les contradictions : tout en reconnaissant effectuer ces travaux dans la perspective de la construction de CIGÉO, elle prétendait n’effectuer que des travaux destinés à une gestion durable de la ressource forestière du Bois Lejuc ! Par ailleurs, arrivée en cours d’audience, l’ANDRA a sorti un pitoyable lapin de son chapeau, un arrêté municipal daté du jour même, signé du maire de Mandres-en-Barrois et autorisant les travaux de construction du mur commencés illégalement depuis plusieurs semaines !

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  • Parc éolien de Chagny Bouvellemont : objectif en vue

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    Les avancées du parc

    En juillet les éoliennes sont en phase test !

    En effet, depuis le 7 juillet E2 et E3 produisent et injectent des électrons verts et citoyens dans le réseau ! E1 va suivre pour divers tests et mi août le parc sera officiellement livré par Enercon aux Ailes des Crêtes. Les 3 éoliennes rentreront alors en phase d'exploitation.

    Le prêt bancaire de 1,75 M€ auprès de la Caisse d’Épargne est enfin signé ! La libération des fonds est imminente...Ce prêt permet le financement total du projet.

    Bienvenue ! Comme promis, la coopérative d'EnR belge Courant d'Air a également libéré ses fonds et pris 10 parts dans les Ailes des Crêtes C2.

    L'Assemblée Générale des sociétés se tiendra durant l'automne 2016. Ce sera l'occasion de faire le point sur le projet et notamment sur les premiers mois de production.

     

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  • Turquie : des actes de torture suite à la tentative de coup d’Etat

    Communiqué d'Amnesty International le 27/07/2016

    Alors que des informations font état de torture, il faut que l’Etat turc respecte l’Etat de droit et permette à des observateurs indépendants de rencontrer les détenus.

     DES DÉTENUS DISPARUS

    Depuis la tentative de coup d’Etat, de nombreuses personnes ont été détenues dans des conditions ne relevant pas de l’Etat de droit. Certaines ont été placées dans des centres de détention non-officiels, comme des complexes sportifs, une écurie ou encore les couloirs du palais de justice. La police maintient les suspects en garde à vue au secret pendant quatre jours ou plus. 

    Dans ces conditions, les familles ne savent pas où se trouvent leurs proches. Certaines ont fait plusieurs fois le déplacement jusqu'aux centres de détention d'Ankara, pour entendre à chaque fois que leur parent ne s'y trouvait pas. Les détenus ne pouvant pas consulter d’avocat, les familles n’ont aucun moyen de savoir ce qui leur arrive.  

    Ces conditions s’apparentent à une disparition forcée ce qui constitue un crime au regard du droit international. Cette pratique soustrait le détenu à la protection de la loi et le coupe du monde extérieur, ce qui augmente nettement le risque de torture, voire d'exécution extrajudiciaire.

     

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  • ONU : risque d'échec pour une initiative majeure sur les réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International le 25.07.2016

    Alors qu’il reste moins d’une semaine de négociations, plusieurs États qu’a priori rien ne rapproche, dont l’Australie, la Chine, l’Égypte, l’Inde, le Pakistan, le Royaume-Uni et la Russie, risquent de réduire à néant le seul effort actuellement déployé à l’échelle mondiale pour proposer des mesures concrètes face à la crise des réfugiés, qui touche 20 millions de personnes à travers le monde.

    Des négociations sont en cours à l’ONU pour l’adoption d’ici 2018 d’un pacte mondial sur la situation des réfugiés. Il ne reste plus qu’une semaine avant que soit définitivement arrêtée une proposition susceptible de changer la donne. Mais les États risquent de subir un échec mémorable s’ils sacrifient les droits des réfugiés à leurs propres intérêts nationaux. Pourtant, l’adoption d’un texte fort serait source d’espoir pour les 20 millions de réfugiés dans le monde.

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  • France : état d'urgence pérennisé, arsenal antiterroriste modifié, à quel prix ?

    Communiqué d'Amnesty International le 22.07.2016

    A la suite de la terrible attaque à Nice, et à l’initiative du gouvernement, le Parlement a adopté une nouvelle loi de prolongation de l’état d’urgence pour une période de 6 mois, pérennisant et banalisant ce régime d’exception. Un état d’urgence pourtant vivement critiqué pour ses abus et contesté pour son manque d’efficacité. Ce faisant, la loi va plus loin en modifiant de façon substantielle l’arsenal antiterroriste existant. En moins de 48 heures de débat !

    L’émotion et les peurs légitimement suscitées par la tragique attaque à Nice le 14 juillet ont conduit au vote, ce 21 juillet 2016, d’une loi qui conduit à l’affaiblissement de l’état de droit, sans pour autant que l’efficacité des mesures adoptées n’ait pu être démontrée. 

    PÉRENNISATION D’UN ÉTAT D'EXCEPTION 

    L’histoire se répète à chaque évènement tragique. L’état d’urgence est prolongé de 6 mois à partir du 21 juillet 2016 alors même que le 3 juin dernier a été adoptée et promulguée une loi présentée par le gouvernement comme la « voie de sortie de  l’état d’urgence ». 

    Comment le Parlement peut-il justifier à nouveau le recours à l’état d’urgence, par définition censé être temporaire et dérogatoire, alors qu’il affirmait quelques semaines plus tôt que l’arsenal législatif était désormais suffisant pour prévenir, enquêter et poursuivre les actes de terrorisme ?

    Dans le cadre de l’état d’urgence, la loi votée aujourd’hui réintroduit, les perquisitions administratives, encadre les saisies et l’exploitation des données informatiques (mais pas leur conservation), renforce les contrôles d’identité, entre autres prérogatives de l’autorité administrative, sans contrôle judiciaire préalable. 

    L’état d’urgence semble s’installer durablement en France, en violation des engagements internationaux de la France et en premier lieu de la Convention européenne des droits de l’Homme. 

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  • Une agriculture sans néonicotinoïdes, c’est possible !

    Hier, dans le cadre de la lecture définitive de la loi Biodiversité, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes à compter du 1er juillet 2020. Ces insecticides sont reconnus comme dangereux pour les abeilles et plus généralement pour la biodiversité et la santé humaine. Pour FNE, il faut mettre en place sans attendre les techniques alternatives. Car oui, elles existent !

    Une interdiction sans cesse repoussée

    Dans le texte adopté après maintes tergiversations, l’interdiction des néonicotinoïdes n’interviendra définitivement qu’au 1er juillet 2020.

    Or l’urgence écologique est là, on ne peut plus attendre ! Les colonies d’abeilles domestiques subissent une mortalité annuelle de 30% alors qu’elle n’était que de 5% avant 1995, date de l’apparition des néonicotinoïdes sur le marché français. Faut-il rappeler que 80% des plantes à fleurs et 75% des espèces cultivées dépendent de la pollinisation par les insectes ?

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