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société - Page 24

  • L’Europe vote pour la nature

    Communiqué de la LPO le 27.02.2024

    Bien que lacunaire, en particulier dans le domaine agricole, ce texte permet toutefois de garantir la réalisation d’actions concrètes d’une ampleur inédite pour la sauvegarde de l’environnement dans l’Union Européenne. Contrairement aux initiatives passées qui reposaient sur la bonne volonté des gouvernements sans échéances claires, ce règlement fixe des objectifs juridiquement contraignants, et donc obligatoires, en vue de restaurer au moins 20% de la superficie terrestre et maritime de l’UE avant 2030.

    Le 9 Novembre 2023, après d’intenses négociations en trilogue, le Parlement, la Commission et le Conseil européens avaient trouvé un compromis historique en faveur de cette loi, soutenue par près d’1,2 million de citoyens. En dépit des efforts des groupes conservateurs et nationalistes pour l’empêcher, son adoption par une majorité des députés européens réunis en séance plénière à Strasbourg va maintenant permettre d’envisager sa mise en œuvre. La dernière étape du processus consiste désormais à ce que l'accord reçoive l'approbation formelle de chacun des États membres, ce qui devrait avoir lieu en mars ou avril de cette année.

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  • Attac déploie une banderole géante sur la façade du futur hôtel LVMH de Bernard Arnault

    Communiqué du samedi 24 février 2024, par Attac France

    Ce 24 février à 18h30 sur les Champs-Élysées à Paris, une quarantaine d’activistes d’Attac ont D2PLOY2 une immense banderole sur la façade du futur hôtel LVMH fraîchement racheté par Bernard Arnault pendant qu’une centaine d’activistes prenaient part à un rassemblement en face du bâtiment. Sur cette banderole était écrit « Tax the Rich », en référence à l’enrichissement indécent des milliardaires avec la complicité du gouvernement, et pour rappeler qu’une politique de justice fiscale est possible et nécessaire.

    Une cinquantaine d’entre elles et eux se sont infiltré·es dans l’échafaudage de l’édifice pour accéder au toit afin de déployer le message et disperser des faux-billets de 60 milliards, une somme qu’Attac propose de récupérer à travers sa campagne « Super-profits, ultra-riches, méga-injustices ».

    L’autre partie du groupe, rassemblée en face du bâtiment, a pris le temps d’expliquer les raisons de cette action et les revendications d’Attac aux passant·es et aux touristes par le biais de prises de paroles de partenaires associatifs et syndicaux et distribution de tracts.

    Le lieu ciblé par cette action, racheté par Bernard Arnault pour en faire un futur hôtel de très haut standing, est actuellement en chantier. Il est recouvert d’un échafaudage de luxe symbolisant une malle Louis Vuitton. Ce lieu matérialise l’opulence et l’indécence sans limite de Bernard Arnault et plus généralement des ultra-riches.

    « Pour Attac, taxer les riches est nécessaire pour dégager des recettes publiques qui seraient investies pour financer la bifurcation sociale et écologique, pour réduire les inégalités et pour renforcer le consentement à l’impôt, pilier d’une démocratie digne de ce nom. En France, avec un impôt sur la fortune débarrassé de certaines « niches » que comportaient l’ancien ISF, c’est 10 milliards d’euros qui peuvent être dégagés à court terme. Dans l’Union européenne, un impôt de 2% sur la fortune des milliardaires pourrait rapporter 40 milliards d’euros et près de 200 milliards d’euros s’il était appliqué au plan mondial. » explique Lou Chesné, porte-parole d’Attac.

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  • En Ukraine, la guerre menée par la Russie a débuté en 2014, et non en 2022

    Communiqué d'Amnesty International su 23.02.2024.

    Le 24 février 2024 marque le deuxième anniversaire de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Mais la guerre de la Russie en Ukraine a commencé il y a 10 ans. Elle a commencé en 2014, lorsque les troupes russes ont occupé la Crimée et l'ont illégalement annexée, et ont occupé des parties des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk. Cela fait donc dix ans que la population ukrainienne subit d'innombrables atrocités et de graves atteintes aux droits humains. 10 ans de guerre. 10 ans d'impunité.

    Depuis 2014, et le début de l'occupation de la Crimée ukrainienne, nous avons enquêté sur de nombreuses atrocités : ciblage délibéré de civils et d'infrastructures civiles essentielles, disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires, actes de torture, privations illégales de liberté, transferts forcés de civils et mauvais traitements infligés à des prisonniers de guerre...

    Et depuis 2014, les victimes et les survivants ukrainiens réclament justice. La communauté internationale doit intervenir pour que les responsables de crimes de guerre en Ukraine soient jugés.

    Un conflit armé qui dure depuis dix ans

    En février 2014, la Russie a envoyé ses troupes occuper la Crimée, en Ukraine, mais n'a jamais admis que ses forces armées avaient également pénétré dans l'est de l'Ukraine la même année. Les éléments que nous avons publiés en 2014, notamment l'examen d'images satellite et de récits de témoins oculaires, confirment que c'est bien le cas, ce qui fait désormais de ce conflit un conflit armé international qui dure depuis dix ans.

    Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées de l'est de l'Ukraine après que des groupes armés soutenus par la Russie ont proclamé des "républiques populaires" à Donetsk et à Louhansk.  Mais de nombreuses personnes sont restées.

    "À Donetsk, j'avais un endroit où vivre, un travail pour me nourrir et mes parents pour subvenir à mes besoins et à ceux du bébé. C'était très difficile de voir ce qui se passait chez moi... Mais en 2022, lorsque la pression pour obtenir un passeport russe et les interférences avec l'école sont devenues trop fortes, j'ai décidé qu'il était temps de partir", a déclaré Olha*, originaire de Donetsk.

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  • Pour une transition écologique, équitable et solidaire de notre agriculture et de notre alimentation

    A la veille du Salon de l’agriculture, nos 12 ONG réunies au sein du collectif Cap Nature & Biodiversité dénoncent la volonté de faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise agricole, et demandent l’élaboration concertée de solutions associant la protection de l‘agriculture à celle de l’environnement.

    En 40 ans, l’Europe a perdu 800 millions d’oiseaux, et la France 800 000 agriculteurs. Ces deux effondrements démographiques concomitants ont une origine commune. En favorisant les monocultures mécanisées sur des surfaces gigantesques traitées aux pesticides, l’agriculture intensive a en un demi-siècle bouleversé les zones rurales et engendré une profonde crise sociale, économique et écologique.

    Pourtant, certains responsables politiques et syndicaux ont opportunément choisi de désigner les normes et les contraintes environnementales comme principales responsables de cette crise, au lieu de remettre en cause les importantes inégalités dans la distribution des aides publiques et la répartition des profits.

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  • La santé à la casse

    Dossier du" Monde diplomatique" de février 2024

    Tout juste nommé le 8 février, le nouveau ministre délégué à la santé, M. Frédéric Valletoux, doit répondre à la situation désastreuse des hôpitaux publics révélée par une démarche unanime et inédite de leurs responsables. À l’instigation de leurs directeurs, les centres hospitaliers universitaires (CHU) ont lancé un cri d’alarme devant la « dégradation brutale et préoccupante » de leur situation financière. Le déficit cumulé des trente-deux CHU de France a atteint 1,2 milliard d’euros à la fin de l’année 2023 (trois fois plus que celui constaté fin 2022) tandis que la capacité d’autofinancement et d’investissement de ces établissements a chuté de 86 %. Dans une initiative sans précédent, les conférences des directeurs généraux, des doyens des facultés de médecine et des présidents de commission médicale d’établissement ont uni leurs voix pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur les conséquences de l’inflation, les moyens insuffisants pour financer les investissements prévus par le Ségur de la santé (2020) et la baisse de leurs recettes consécutives aux fermetures de lits après la crise du Covid-19.

    À l’issue de leurs conseils de surveillance qui se sont tenus en janvier, tous les grands hôpitaux ont voté des motions appelant à la compensation des « chocs exogènes » comme l’inflation et soulignant la nécessité de rétablir un modèle économique pour sauvegarder leurs établissements qui jouent un rôle central dans la chaîne des soins. Les présidents de ces CHU – qui sont aussi les maires des principales villes de France – ont écrit le 29 janvier dernier au nouveau premier ministre pour qu’il apporte des solutions à cette situation financière dramatique. Comme le montre notre dossier du mois de février, la casse dans le système de santé français vient de loin.

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  • Alexeï Navalny-Julian Assange : le prix du courage

    Tribune collective

    Alexeï Navalny est mort. C’est une tragédie, condamnée unanimement par les États occidentaux. Elle est emblématique de l’effondrement démocratique de la Russie, du cynisme de ses dirigeants et de notre impuissance.

    Mais il ne suffit pas de s’indigner. Car nous avons aussi, en Europe occidentale, un homme qui paie le prix de son courage. Comme Navalny, il a dénoncé la part d’ombre des États. Il a subi un parcours judiciaire kafkaïen. Et son emprisonnement est un message pour tous ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. Julian Assange n’a rien de commun avec Alexeï Navalny, si ce n’est qu’ils ont tous deux payé le prix de s’être opposés au pouvoir, d’en avoir révélé la corruption et les crimes et d’avoir subi pour cela une persécution politique.

    Julian Assange est fondateur de Wikileaks, un outil qui devait permettre aux lanceurs d’alerte de faire des révélations et de les vérifier sans risquer leur vie ou leur liberté. Il paie de sa liberté d’avoir diffusé une vidéo dans laquelle on voit un hélicoptère de l’armée américaine abattre froidement des Irakiens, à Bagdad, dont deux journalistes de l’agence Reuter. Il est celui qui a révélé les fraudes de banques suisses et islandaises, ainsi que les circuits de corruption de dictateurs africains ou de certaines compagnies russes offshore. Il a aussi révélé que des présidents français avaient été espionnés par les États- Unis : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient sur écoutes et les informations recueillies étaient partagés avec l’Australie et le Royaume-Uni.

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  • Réacteurs EPR2 : des annonces de retards et de surcoûts au goût de déjà-vu

    Publié le 20 février 2024 par Greenpeace.

    Dans un article des Echos publié aujourd’hui, Joël Barre, Délégué Interministériel au Nouveau Nucléaire, annonce un retard de plus de six mois sur la finalisation des études permettant le développement du nouveau modèle de réacteur EPR2. Cette annonce s’ajoute à celles des dernières semaines (1) concernant les délais et le coût du nouveau nucléaire, et rappelle que l’obsession du gouvernement français pour la relance de cette industrie est fondée sur une illusion. « Ni la faisabilité de la construction de six réacteurs nucléaires EPR2 d’ici 2050, ni le coût de ce programme, ni les délais annoncés ne peuvent être considérés comme crédibles ou réalistes », déclare Pauline Boyer, chargée de campagne Nucléaire pour Greenpeace France.

    L’annonce de ce retard n’est pas anecdotique puisque le volume des études à mener pour la réalisation des plans détaillés est une donnée connue et donc anticipable. Ce premier délai illustre le manque de planification flagrant d’EDF par rapport à ses ressources disponibles pour mener à bien une hypothétique relance du nucléaire. Pour rappel, en février 2022, EDF avait effectué moins d’un million d’heures d’ingénierie sur les 20 millions d’heures d’études de conception restantes estimées (2).

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