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politique nationale - Page 88

  • Et si l’on changeait de société ? Le collectif Plus jamais ça ! propose un « plan de rupture »

    Extraits de l'article de Reporterre

    Entre revendications sociales et écologiques, le plan de rupture présenté par le collectif Plus jamais ça, le 25 août à Nantes, comprend trente-six mesures pour une « transformation profonde de la société ».

    C’est un plan de rupture en trente-six mesures qu’a présenté mercredi 25 août le collectif Plus jamais ça, à l’occasion de l’université d’été des mouvements sociaux organisée à Nantes du 24 au 28 août. Ce collectif regroupe une quinzaine d’organisations environnementales comme Greenpeace, France Nature Environnement (FNE), les syndicats CGT, Solidaires et la Fédération syndicale unitaire (FSU), mais aussi Oxfam, Attac ou la Confédération paysanne. L’objectif de Plus jamais ça, né dans la foulée du mouvement des Gilets jaunes, est « de donner à voir que l’écologie et le social sont une seule et même question » et que « les intérêts des travailleurs, des militants syndicaux et écologistes sont les mêmes », a rappelé Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, lors d’une conférence de presse mercredi 25 août.

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  • Comment participer à la consultation publique sur les SDAGE ?

    Communiqué de FNE le  28 juillet 2021

    Les SDAGE (Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux) doivent permettre d’atteindre le bon état écologique de nos masses d’eau d’ici 2027, conformément à la Directive-cadre européenne sur l’eau. Ils font l’objet d’une consultation publique jusqu’au 1er septembre 2021. Si les documents eux-mêmes sont techniques, leurs enjeux nous concernent toutes et tous. Pour vous aider à vous positionner, France Nature Environnement a identifié 4 priorités, détaillées dans un manifeste et résumées ci-dess

    Pourquoi participer ?

    Pour vivre dans un monde vivable, il est nécessaire que les masses d’eau et les systèmes aquatiques soient en bon état. Il en va de notre autonomie en eau potable et de la santé de nos corps composés à 60 % d’eau. Il en va de nos activités de subsistance comme de loisirs : agriculture, industrie, pêche ou conchyliculture, baignade et tourisme. Il en va de la vie partout où l’eau passe : dans les sols, dans les rivières, dans les nappes d’eau souterraine, les forêts, les bocages, les zones humides, sur les littoraux... Tout dépend de l’eau, et – en France – l’eau dépend des SDAGE.

    Alors que les conséquences des changements climatiques se font sentir sur les ressources en eau, la santé des écosystèmes et la biodiversité, les orientations fixées par ces documents sont plus importantes que jamais. L’enjeu : assurer aux générations présentes et futures des milieux aquatiques préservés, une ressource en eau de qualité, équitablement partagée et sobrement utilisée. 

    Participer à la consultation publique sur les SDAGE est l’occasion de rappeler ces priorités et d’appeler à un réel sursaut politique pour que l’atteinte du « bon état » fixé par la Directive cadre européenne sur l’eau ne soit pas un éternel horizon et devienne une réalité concrète.

     

     

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  • Mobilisation festive et déterminée contre le projet cigéo

    Article repris du site Rayonnantes.org

    400 personnes ont manifesté et fait des actions ce samedi 21 août contre le dépôt de l'Andra à Gondrecourt-Le-Chateau et le projet de réhabilitation de la voix ferrée.

    Un appel à action en marge des Rayonnantes : Aujourd'hui samedi 21 août, des mobilisations festives et déterminées se sont déroulées en marge du Camp des Rayonnantes qui se tient du 16 au 26 août à l'ancienne gare de Luméville, à 6km de Bure. 
    En août 2020, l'Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) a déposé un dossier de demande de Déclaration d'Utilité Publique. Si elle est acceptée, des travaux connexes et des procédures d’expropriations visant des habitant.es, des paysan.nes et certains lieux collectifs d’opposant.es (comme l'ancienne gare de Luméville) pourraient commencer. 
    Les Rayonnantes ont relayé cet appel car "aujourd’hui, le nucléaire dépend d’une multitude de personnes et de structures qui n’ont aucun intérêt à ce que ça s’arrête : entreprises privées ou publiques, élu.e.s, négociants internationaux…. Pour s’y opposer, il est donc nécessaire d’utiliser plusieurs moyens d’action."
    L'appel dénonce "toute l’industrie nucléaire, son extractivisme colonial, sa place dans l’économie capitaliste, son poids dans une société militaire" et appelle à "voler à travers champs, villages et forêts", "imaginer des cortèges divers, colorés et festifs qui se réapproprient le territoire", bloquer "l’avancée des travaux", refuser "les expropriations" tout en articulant les luttes dans leur diversité.

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  • SOS Stocamine – Héritage empoisonné !

    Article publié le 16.08 sur le site de Bure 

    Stocamine, c’est :

    - 42 000 tonnes de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, des pesticides et probablement des déchets radioactifs.
    - une réelle menace pour la nappe phréatique qui alimente des millions de personnes en Alsace, en Allemagne et en Suisse. Les études montrent qu’elle sera gravement polluée d’ici 70 à 300 ans.
    - un passage en force de la ministre de l’écologie pour sceller la mine plutôt que d’extraire les déchets afin de les traiter en surface ! La plupart des élu.e.s alsacien.ne.s étant opposé.e.s à l’enfouissement définitif.
    - une urgence de se mobiliser car tout est en place pour le bétonnage en septembre !

    Pour ça, RDV aux rayonnantes à Bure lundi 23 août à 10h pour en savoir plus ! 

    Dans le sud de l’Alsace, à Wittelsheim près de Mulhouse, 44000 tonnes de déchets toxiques ont été enfouis à la fin des années 90 dans le site Stocamine. Les industriels ont creusé de nouvelles galeries sous les cavités des anciennes mines de potasse d’Alsace afin de se débarrasser de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, du mercure, des pesticides… Certains contiendraient même probablement des déchets radioactifs d’après Cécile Germain-Ecuer, élue à la Région Grand Est. Cet enfouissement était censé être provisoire. En effet, le préfet du Haut-Rhin, en 1997, avait signé un arrêté stipulant que « l’autorisation est accordée pour une durée maximale de 30 ans et qu’à l’expiration de cette durée, les déchets doivent être retirés ».

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  • Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique

    Communiqué de FNE le lundi 09 août 2021

    Qu’apprend-on de nouveau du dernier rapport du GIEC sur le climat ? Pas grand-chose. Le dérèglement climatique continue. Les effets dévastateurs se font ressentir. L’avenir s’assombrit. Autant d’éléments qui sont connus depuis longtemps, tout comme les causes de ce dérèglement.

    C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.

    Une urgence vitale

    Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? La Sibérie, le Canada, la Grèce, la Turquie, la Californie en feu ? Les pluies torrentielles en Allemagne, en Belgique et en Chine ? La famine à Madagascar ?

    L’humanité se prend de plein fouet les premiers effets du dérèglement climatique qu’elle a causé. Or ces effets ne sont en aucun cas une surprise. Ils sont prévus, anticipés, annoncés depuis des décennies par les scientifiques. Si l’on se retourne sur les 50 dernières années d’évolution du climat, deux constantes apparaissent :

    • Toutes les prévisions des climatologues se sont révélées justes.
    • Toutes les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été bafouées.

    En 2022, l’humanité battra un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du GIEC manque de mots pour alerter sur le danger d’extinction de l’espèce humaine. Tout simplement. Et pourtant, rien ne bouge.

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  • Réforme de la gestion des risques climatiques: le monde paysan, grand perdant!

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 28.07.2021

     Le député Frédéric Descrozaille a remis hier au Ministre de l'agriculture son rapport sur l'avenir des indemnisations climatiques en agriculture, après une concertation de sept semaines avec les parties prenantes. Mais cette proposition, qui consiste à démanteler le dispositif public des calamités agricoles au profit de l'assurance privée, emmène l'agriculture droit dans le mur.

    Non seulement il n'est prévu aucune prise en compte de la baisse du potentiel de production liée au changement climatique, mais cette réforme supprimera surtout les indemnisations de la moitié de l'agriculture française à l'horizon 2030 ! Renforçant de ce fait les inégalités qui traversent le monde agricole... Ainsi, seuls bénéficieront de cette réforme les productions générant déjà un revenu élevé et les agricultrices et agriculteurs déjà en capacité de s'assurer (en viticulture et grandes cultures en particulier). Il est remis à plus tard les questions sur les productions pas assurables et déjà mal couvertes par les calamités – tout en reconnaissant leurs spécificités.

    Cette moitié délaissée de l'agriculture française n'aura même plus aucun accès aux aides à l'investissement, puisqu'elles seront désormais conditionnées à la souscription à une assurance privée.

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  • Festival Les Bure’lesques, partie remise !

    Tout était prêt ou presque pour faire des Bure’lesques 2021 une attendue, riche et foisonnante nouvelle édition de notre festival. Comme les années passées, de nombreux artistes, conférenciers, cinéastes, technicien.ne.s, acteurs locaux avaient répondu présent.es pour nous apporter leur énergie créative, leurs expertises indispensables ou leurs témoignages vivants. Les cuisines collectives et la bière locale étaient comme toujours au top, une belle équipe avait travaillé du pinceau pour concocter une signalétique d’enfer. Les chapiteaux avaient leur place toute prévue sur la vaste prairie qu’un paysan mettait à notre disposition. Sans compter le soutien des maires des deux communes qui nous accueillaient au bord de la Saulx, cette rivière que Cigéo -si cet invraisemblable projet de méga-poubelle atomique obtient le feu vert un jour-, mettrait en péril…

    Nous attendions ce moment avec impatience et envie, mais l’actualité en a décidé autrement. Nous étions prêts pour mettre en place un protocole garantissant les gestes barrières. Notre événement n’était jusque là pas concerné par le pass sanitaire car en dessous de la jauge de 1000 festivaliers en simultané. Mais l’abaissement soudain de la limite à 50 personnes nous contraint à utiliser le pass sanitaire. Nous refusons de contrôler le public, notre événement étant ouvert à tou.te.s. Le dispositif imposé aurait mis à mal l’essence même du festival qui repose sur la convivialité et les festivités.

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