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politique nationale - Page 92

  • Consultation publique : restaurons la nature européenne

    Jusqu’au 5 avril, la Commission Européenne consulte le grand public sur la stratégie de l'UE en matière de sauvegarde de la biodiversité. Les enjeux sont colossaux. 

     Une sixième extinction massive se déroule sous nos yeux et des espèces disparaissent à un rythme plus de 100 fois supérieur au rythme naturel, avec des conséquences désastreuses pour notre climat, notre santé et notre bien-être. Et cette fois c’est à cause de l'activité humaine.

    L'exploitation forestière, l'agriculture intensive et la surpêche ont poussé un million d'espèces animales et végétales à un point si critique que leur survie ne tient plus qu'à un fil. Leurs habitats naturels (zones humides, tourbières, prairies, forêts, plaines inondables, rivières et océans) sont dévastés. Notre climat, notre santé et la survie de l'humanité sont menacés.

    Il faut protéger ce qui reste, mais cela ne suffira pas. Nous devons également faire revenir le vivant afin de restaurer la nature.

    #RestoreNature maintenant !

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  • Proposition de loi « Sécurité Globale » : le risque d’une surveillance massive

    Mercredi 3 mars, les sénateurs et sénatrices français ont commencé à débattre de la proposition de loi controversée dite « sécurité globale ». Si un tel texte était voté en l’état il risquerait d’instaurer une surveillance d’Etat démesurée et inacceptable.

    Le 24 novembre dernier, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi dite de « Sécurité Globale ». Hier, mercredi 3 mars, le débat s’est ouvert avec l’examen de la proposition de loi en commission au Sénat. Le débat en séance plénière se tiendra du 16 au 18 mars prochain.  

    Les sénateurs et sénatrices doivent reconnaître que si elle est adoptée en l’état, cette proposition de loi dangereuse instaurerait une surveillance de masse, notamment au moyen de drones, et porterait gravement atteinte aux droits à la vie privée et à la liberté d'expression et de réunion pacifique.  

    Surveillance massive

    Cette nouvelle loi permettrait de mettre en place un dispositif de surveillance généralisée en donnant la possibilité aux forces de l'ordre de filmer n'importe qui, presque partout, à l'aide de drones. 

    L’article 22 prévoit l’utilisation de drones dans de nombreux cas, prévoyant de très rares exceptions (l'intérieur des maisons, par exemple), avec la possibilité pour la police d'accéder aux images instantanément. Ce type de surveillance constitue une intrusion totalement démesurée et inacceptable dans la vie des gens. 

    L'article 21 élargit par ailleurs la possibilité pour la police de filmer toute personne en utilisant davantage de « caméras-piétons ». 

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  • Centrale nucléaire de Flamanville : Mise en demeure d'EDF

    Note d'information publié le 03/03/2021  par l'Autorité de Sûreté Nucléaire.

    Le 1er mars 2021, l’ASN a mis en demeure EDF de se conformer aux dispositions réglementaires en matière de préparation et de gestion des situations d’urgence ainsi que de contenu du plan d’urgence interne de la centrale nucléaire de Flamanville en exploitation (réacteurs 1 et 2).

    La décision de l’ASN n°2017-DC-0592 du 13 juin 2017 prescrivait à l’ensemble des exploitants nucléaires les éléments devant être contenus dans leur plan d’urgence interne, décrivant l’organisation mise en œuvre pour gérer les situations d’urgence. L’échéance fixée pour l’intégration de ces évolutions était le  1er janvier 2021 pour les réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire de Flamanville, et le  08 octobre 2021 pour le réacteur EPR. Néanmoins, le 14 décembre 2020, l’exploitant a averti l’ASN de son incapacité à intégrer dans les délais les évolutions demandées par la réglementation tout en indiquant à l’ASN, qu’en tout état de cause,  le site de Flamanville mettait en œuvre une organisation spécifique, comportant un nombre accru d’équipiers de crise en raison de l’intégration des agents de Flamanville 3, lui permettant de répondre efficacement aux objectifs fixés par la réglementation.

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  • Climat : la convention citoyenne remet un bonnet d’âne au gouvernement

    Publié le 28 février 2021 par Greenpeace.

    Réunis une dernière fois, les citoyens et citoyennes tirés au sort il y a maintenant plus d’un an et demi ont très sévèrement évalué la prise en compte de leurs recommandations par le gouvernement, en particulier à travers le projet de loi “Climat et résilience”.

    Pour Greenpeace France, ce verdict est plus que cinglant pour Emmanuel Macron qui s’était personnellement impliqué en recevant les membres de la CCC à l’Elysée en juin dernier et en promettant le désormais célèbre “sans filtre” qui n’a jamais existé que dans la communication présidentielle.
    La dernière chance de la loi “climat et résilience“ est désormais d’être radicalement revue à la hausse par les parlementaires dès son passage en commission.

    On ne peut pas demander à des citoyens et citoyennes de s’impliquer pendant des mois sur un sujet aussi crucial et attendre d’eux d’adhérer à la manipulation qui en est faite”, analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques pour Greenpeace France.

    Pour les membres de la Convention citoyenne, la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions est notée de seulement 3,3 sur 10.

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  • ZAD de Gonesse : la Confédération paysanne condamne l’expulsion en cours

    La Confédération paysanne condamne l'expulsion en cours sur la ZAD du Triangle de Gonesse et rappelle son soutien à la mobilisation de celles et ceux qui s'opposent aux politiques publiques qui gaspillent des terres agricoles.

     

    Après la bataille juridique et la mobilisation citoyenne qui ont permis de faire tomber le projet EuropaCity, cette zone de défense sur le triangle de Gonesse s'est constituée comme un dernier rempart pour empêcher la bétonisation de cet espace agricole. L'abandon d'EuropaCity doit signifier aussi l'abandon de tous les projets d'artificialisation des terres agricoles attenantes.

    Maintenir un projet de gare du Grand Paris Express, en plein champ, n'a aucun sens, à moins de vouloir préparer une future urbanisation de ces terres, qui ne dit pas son nom.

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  • Contrat d’engagement républicain, vers une démocratie muselée

    L’article 6 du projet de loi relatif au respect des principes de la République, en débat au Parlement, oblige les associations comme les syndicats sollicitant une subvention publique à signer un « contrat d’engagement républicain ». Si elle était adoptée, cette obligation, d’apparence formelle, serait lourde de conséquences et affaiblirait gravement notre démocratie et nos libertés fondamentales.

    Le texte prévoit un engagement « à respecter les principes de liberté, d’égalité, de fraternité, de respect de la dignité de la personne humaine ainsi qu’à respecter l’ordre public, les exigences minimales de la vie en société et les symboles fondamentaux de la République ». Il ne s’agit pas ici de se conformer à un nouveau cadre légal car tout individu comme toute organisation se doivent de respecter les lois et la Constitution. Sinon, le juge est saisi pour sanctionner les illégalités et les délits constatés. L’objectif n’est pas là. De plus, la Charte des engagements réciproques signée en 2014 entre l’Etat, les collectivités territoriales et les associations a déjà réaffirmé ces principes partagés.

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  • L’Agence des médecines complémentaires et alternatives, un nouveau coup porté à la Miviludes ?

    Communiqué LDH le 22.02.2021

    L’Agence des médecines complémentaires et alternatives (A-MCA), née en septembre 2020, est une association qui affiche la volonté de « favoriser la réflexion, l’expérimentation, l’action et la formation en faveur de l’intégration cohérente, structurée et sécurisée des médecines complémentaires et alternatives ».

    Cette problématique des médecines alternatives et des mouvements sectaires associés a déjà été largement balisée par la représentation nationale, notamment dans un rapport d’enquête très fouillé, réalisé par le Sénat, en 2013, « Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger »[1].

    Mais l’A-MCA entend renouveler la donne, rapprocher les positions de la médecine scientifique, de l’Etat, des structures de vigilance des phénomènes sectaires, de celles de pseudo-médecines alternatives. Problème : au-delà de cet œcuménisme affiché, le projet est d’avancer vers la légitimation de pratiques jugées problématiques par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

    Cet objectif a déjà été mis en scène lors de plusieurs « journées d’études » qui ont malheureusement bénéficié de la présence et de l’appui de ministres ou anciens ministres, ainsi que d’une quinzaine de députés et élus régionaux.

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