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  • Le patrimoine et l'ermite.

    L'édition 2019 ( la 22e) des journées Patrimoine de Pays a permis la découverte des richesses du village d'Autry, mis en valeur par ses habitants par l'ASPV.

    L'église trône sur la butte féodale qui accueillait jadis le château. A l'intérieur, on pouvait découvrir le travail de peintres locaux, de brodeuses et du vitrailliste Jean-Marc Paguet. 

    Le lavoir communal est remarquablement conservé, il était "meublé" pour l'occasion, avec les boites à laver et les accessoires d'antan.

    Sur la place, se tenait le stand de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois, avec de nombreux ouvrages proposés à la vente, dont le numéro spécial du "Curieux Vouzinois" consacré à Autry. Un osiériste y faisait également découvrir son travail.

    Plusieurs visites guidées étaient organisées à la chapelle Saint-Lambert et au cimetière, éloignés de quelques centaines de mètres du village. Des groupes se sont donc succédé pour écouter les explications détaillées de Michel Coistia.

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  • Boult-aux-Bois et cordes : l'édition 2019 est lancée.

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    Ce n'est pas encore une institution, et ce n'est d'ailleurs pas le but des organisateurs. Mais le festival Boult-aux-Bois est cordes est déjà une tradition bien ancrée dans le terroir argonnais. La 5e édition se déroulera du 5 au 13 juillet prochains, à Boult bien entendu, mais aussi à Sedan et à Stenay.

    Voici un extrait d'un article du magazine "Bonnes Terres", le magazine des ruralités du Grand Est, d'avril 2019 :

    « Nous avons voulu montrer aux enfants que l’on peut débuter la musique en zone rurale, comme Constant qui était élève à l’école de musique de Vouziers, et ensuite jouer au Barbican centre de Londres » indique Frédéric Mathias, le Maire de Boult-aux-Bois . Après des débuts modestes, l’association organisatrice a su valoriser l’implication des habitants, le bénévolat et sa politique d’entrées libres auprès des partenaires et des institutions afin de développer l’événement, qui accueille en moyenne 900 spectateurs par édition. Boult-aux-Bois et cordes souhaite avant tout préserver une identité « à échelle humaine », garante de sa convivialité. La commune a fait du festival un rendez-vous important pour les habitants du village et les spectateurs, qui expérimentent un contact privilégié avec la musique et avec les jeunes artistes. « Sans le festival, beaucoup n’auraient jamais assisté à ce genre de concerts, jamais côtoyé des musiciens originaires de Taïwan ou du Japon, explique le président de l’association. En marge des concerts, chez l’habitant, ce sont des rencontres qui se nouent et une meilleure compréhension de ce qu’est la vie et la passion d’un jeune artiste : Boult-aux-Bois et cordes permet aussi de sensibiliser à cela. »

    Benjamin Bottemer

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  • Partenariat entre la LPO et Terre de Liens

    Les projets associatifs des 2 partenaires s’accordent sur la nécessité d’aller vers une agriculture plus durable au bénéfice d’un développement humain et territorial plus harmonieux prenant en compte les enjeux de biodiversité.

    Allain Bougrain Dubourg et Franck Bernard, respectivement Présidents des associations LPO France et Terre de Liens, viennent de signer une convention de partenariat pour une durée renouvelable de 6 ans. L’objectif principal est de favoriser les échanges et les initiatives communes tant au niveau des territoires qu’au niveau national, dans le but de contribuer à la transition du modèle agricole et alimentaire actuel vers un modèle durable prenant notamment en compte l’enjeu de préservation de la biodiversité à la fois sur les plans économique social et environnemental.

    Terre de Liens est né en 2003 de la convergence de plusieurs mouvements liant l’éducation populaire, l’agriculture biologique et biodynamique, la finance éthique, l’économie solidaire et le développement rural. Son objectif principal est d’enrayer la disparition des terres et de faciliter l’accès au foncier agricole pour de nouvelles installations paysannes.

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  • Soudures défectueuses de l’EPR de Flamanville : il faut abandonner le chantier !

    Communiqué du Réseau "Sortir du Nucléaire" 20 juin 2019.

    Dans un courrier du mercredi 19 juin adressé à EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire a confirmé qu’EDF devra réparer sans attendre huit soudures défectueuses traversant l’enceinte de confinement de l’EPR de Flamanville. Après avoir tenté de jouer le fait accompli et proposé de laisser ces soudures en l’état, EDF suggérait un stratagème pour démarrer à tout prix son réacteur en 2020 : n’effectuer les réparations qu’en 2024, alors qu’il serait déjà en fonctionnement ! Contrairement à ce qui s’était passé avec la cuve de l’EPR, l’ASN a refusé cette proposition.
    Le Réseau “Sortir du nucléaire“, qui a déposé plainte en juillet 2018 avec Greenpeace au sujet de des soudures défectueuses de l’EPR, appelle à prendre toute la mesure de la gravité de cette affaire, révélatrice de l’attitude inacceptable d’EDF et des failles du système de contrôle de la sûreté. Les conclusions qui s’imposent doivent en être tirées.
    Cette situation est le résultat de la fuite en avant d’EDF, qui a négligé non seulement les exigences de haute qualité qui s’appliquaient à des pièces cruciales, mais aussi le contrôle de la qualité de ces soudures, déclarées conformes alors qu’elles étaient défectueuses. Comble du comble, l’entreprise n’a informé l’ASN de la non-prise en compte des exigences spécifiques s’appliquant aux soudures que deux ans après leur fabrication en usine, alors que les pièces étaient déjà installées dans le réacteur. Comme pour la cuve de l’EPR, EDF a pratiqué la politique du fait accompli.

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  • Unanimité sur tous les points au conseil de communauté

    Le Conseil de communauté de l'Argonne ardennaise était réuni le mercredi 12 juin à la salle des Fêtes de Vouziers. Il succédait à une réunion des maires du territoire, qui avaient donc déjà passé deux heures studieuses avant cette nouvelle séance. Ceci explique au moins en partie le peu de débats occasionnés par les différents points étudiés. Une unanimité un peu molle ressortait donc de cette assemblée. Le but était peut-être de terminer à temps pour le match de la coupe du monde programmé dans la soirée. On peut aussi remarquer que les questions à l'ordre du jour n'avaient pas de quoi susciter des polémiques particulières.

    Le rapport annuel sur le prix et la qualité du service d'élimination des déchets ménagers a constitué le plus gros morceau de cette séance. On reteindra une poursuite de la baisse des tonnages des OM, et un résultat satisfaisant pour les différents tris sélectifs. Dans ce domaine, des progrès sont encore possibles, puisqu'il existe des écarts importants dans les ratios des différentes communes de la 2c2a.

    Frédéric Mathias, le Maire de Boult-aux-Bois a formulé plusieurs remarques et a suggéré d'équiper les salles des fêtes en poubelles de tri sélectif.

    Le responsable de la collecte a signalé qu'une nouvelle campagne de signalisation allait être mise en place pour améliorer le tri sélectif, avec notamment  des panneaux explicatifs.

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  • 10 choses à savoir sur l'avortement aux États-Unis

    Communiqué d'Amnesty International le 18.06.2019.

    En 2019, plusieurs États américains ont adopté des lois qui interdisent l’avortement dans la pratique, tandis que d’autres ont pris des mesures visant à restreindre très fortement la possibilité d’y avoir accès.
    Voici 10 informations clés à connaître sur cette répression visant les droits en matière de procréation.
    1 - Un processus de longue haleine
    En 1973, la Cour suprême des États-Unis statuait que l’avortement était légal en rendant l’arrêt historique Roe c. Wade. Depuis lors, les militants et les responsables politiques opposés à l’avortement se mobilisent en vue de faire annuler cette décision et nous assistons aujourd’hui aux fruits de ce travail. Les attaques contre l’arrêt rendu dans l’affaire Roe se sont intensifiées lorsque le président Donald Trump a nommé deux nouveaux juges à la Cour suprême, tous deux ayant exprimé des opinions hostiles à l’avortement.
    Toutefois, il faut savoir que la loi n’est pas le seul facteur qui détermine si les femmes peuvent avoir accès à l’avortement. Depuis 1973, les militants anti-choix rognent progressivement sur l’accès à l’avortement, notamment en érigeant des obstacles financiers et logistiques, rendant ainsi cet accès difficile voire impossible – en dépit de ce que dit la loi.
    2 - Des difficultés d'accès à l'avortement
    Prenons l’Alabama par exemple. En mai, le gouverneur de cet État a promulgué une loi draconienne permettant de condamner à la réclusion à perpétuité les médecins qui pratiquent des avortements. Pourtant, dans la pratique, l’avortement est déjà inaccessible pour de nombreuses femmes en Alabama.

    L’Institut Guttmatcher a révélé qu’en 2014, 93 % des comtés de l’Alabama ne disposaient pas de cliniques réalisant des avortements. Aussi la plupart des habitants de l’Alabama doivent-ils se rendre dans d’autres États pour avoir accès à l’avortement. Même ainsi, de nombreuses femmes n’ont pas les moyens de mettre un terme à leur grossesse.
    C’est parce que l’Alabama, à l’instar de nombreux États, n’inclut pas l’avortement sur la liste des services de santé dont les personnes à faibles revenus peuvent bénéficier grâce à Medicaid (programme de couverture santé financé par les pouvoirs publics). Aujourd’hui, tous les États doivent fournir des fonds publics pour les avortements en cas de viol, d’inceste ou de menace pour la vie – mais dans de nombreux endroits, ces exceptions n’auront plus de sens si de nouvelles lois draconiennes entrent en vigueur.

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  • Nos paysages remarquables livrés aux bétonneurs ?

    Les sites classés français, ces joyaux naturels et bâtis dont font partie le Mont Saint-Michel, le massif du Mont-Blanc ou encore les Gorges du Tarn, sont protégés depuis 1906 par une loi qui donne au seul Ministère chargé des sites (le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire) le pouvoir d'autoriser de gros travaux. Mais un décret prévoit de transférer ce pouvoir aux préfets de département, pourtant plus exposés aux pressions locales. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, France Nature Environnement et plusieurs organisations condamnent ce projet de décret et appellent les citoyens à s'y opposer en participant à la consultation en ligne sur le site du Ministère jusqu'au 20 juin 2019.

    Qui ne connaît pas le Mont Saint-Michel, le pont du Gard, le massif du Mont-Blanc ou encore les Gorges du Tarn ? Ces monuments naturels et bâtis font partie des 2700 sites français « classés » couvrant aujourd’hui seulement 2% de notre territoire. Les plus prestigieux d’entre eux figurent sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO : lagons de Nouvelle Calédonie, Val de Loire, golfe de Scandola en Corse… La France protège ces espaces remarquables par un « classement » depuis une loi de 1906 : l’objectif est de transmettre ces paysages emblématiques aux générations futures en confiant au ministre chargé des sites le contrôle des travaux qui s’y déroulent.

    Afin de simplifier l'instruction de modifications limitées, les services de l’Etat ont travaillé pendant 3 ans sur un premier décret, qui convenait à toutes les parties. Il permettait notamment au préfet de département d’autoriser des projets de travaux modestes (extension de constructions existantes, travaux de restauration, plans de gestion forestière...). Pour des travaux plus conséquents, nécessitant notamment un permis de construire ou d’aménager, le ministre et son bureau des Sites étaient obligatoirement saisis après une instruction locale par les services et un examen par la commission départementale des sites.

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