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  • Conseil d'état : carte blanche au gouvernement pour continuer à blesser des manifestants

    Communiqué commun LDH, Confédération CGT et UD CGT de Paris

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH), la CGT et son Union départementale CGT du 75, avec de nombreuses autres organisations (le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, l’Unef, l’UNL-SD, et l’Union syndicale solidaires) avaient saisi le Conseil d’État pour faire interdire l’usage des Lanceurs de balle de défense 40 (LBD 40) par les forces de l’ordre pendant les manifestations.

    Les LBD 40 ont déjà fait 193 blessés dont certains très grièvement. Ces armes ne sont pas appropriées à une utilisation lors de manifestation et mettent les citoyens gravement en danger.

    En effet, ces armes sont prévues pour être utilisées dans certaines conditions uniquement (cibles non mobiles, pose d’un genou à terre, les tiers à la cible doivent être hors d’atteinte, etc.). Conditions qui ne sont, par définition, presque jamais réunies pendant les manifestations lors desquelles les personnes se déplacent en permanence et en groupes resserrés. Il est donc très difficile de viser précisément une personne en particulier et une partie du corps. C’est ainsi que nous comptons aujourd’hui 189 personnes touchées à la tête, sur les 193 blessés par LBD, alors qu’il est interdit de viser la tête.

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  • Loup : fusils partout, biodiversité nulle part

    Communiqué de FNE

    L’arrêté du 26 juillet 2019 portant sur les possibilités de destruction de loups vient donner un nouveau cadre aux mesures de gestion de cette espèce protégée. Comme déjà exprimé, France Nature Environnement s’oppose à ces nouvelles dispositions démagogiques, dangereuses pour la population du loup et contre-productives sur le plan de la coexistence.

    En autorisant la destruction de 100 loups, le gouvernement a voulu frapper les esprits. Il ne fait que frapper de façon indiscriminée une espèce protégée, au mépris de ses propres discours sur l'importance de la préservation de la biodiversité.

    En optant pour cette gestion "politique" de la présence du loup, au détriment d'une approche zootechnique équilibrée, le gouvernement accroît le cynisme avec lequel il gère ce dossier. Cette attitude est aberrante, aveugle et lâche.

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  • Club Mickey

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    Dessin de Mirc pour Sine mensuel

  • Nuit Internationale de la chauve-souris 2019

    Depuis plus de 20 ans, la Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) organise, chaque année, la Nuit Internationale de la chauve-souris, afin de faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères.

    Partout à travers la France, des spécialistes vous proposent des conférences, des sorties nocturnes à l'écoute des chauves-souris, des expositions, des projections de films, des ateliers... gratuits et ouverts à tous !

    Pour satisfaire tous les curieux, des animations sont organisées du 21 juin au 22 septembre 2019 et jusqu'à la mi-octobre pour les Dom-Tom !

    Rendez-vous donc tout l'été et le week-end principal d'animation les samedi 24 et dimanche 25 août 2019 pour la 23ème Nuit Internationale de la chauve-souris !

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    A la découverte des chauves-souris sur un des sites à Chiroptères de la vallée de la Bar (Natura 2000)

    Date du rendez-vous:  vendredi, 23 août, 2019 - 20:00
    Adresse de l'animation:  la Neuville-à-Maire, Grand-Est, France
    Inscriptions obligatoires: oui

    Découvrez les chauves-souris qui ont trouvé refuge dans ce superbe village ardennais, bordé de bocage.
    Rendez-vous : 20h00, place de la Mairie (Neuville-à-Maire) / Durée : environ 3h
    Inscription : 03 24 33 54 23 - contact@renard-asso.fr
    Gratuit et ouvert à tous.

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  • Contre le G7, les altermondialistes organisent un sommet « démocratique et ouvert »

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    (...)

    La côte basque se prépare à une fin de mois d’août inhabituelle. Pour l’accueil des sept chefs d’État, Biarritz sera rendue inaccessible à qui ne détient pas le précieux sésame, un badge délivré par les autorités. La ville sera divisée en deux zones : la rouge, dans laquelle les habitants ne pourront pas laisser de véhicule garé ni se déplacer autrement qu’à pied ; et la bleue, dans laquelle seules les voitures ayant passé une fouille pourront entrer. Les personnes souhaitant manifester leur opposition au sommet et les touristes qui voudront déplier leurs serviettes sur la plage seront priés de le faire ailleurs.

    Trump, Merkel, Macron, Trudeau, Conte, Abe et le nouveau Premier ministre anglais, Boris Johnson, se réuniront dans la cité balnéaire basque du 24 au 26 août. « Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal, ont dénoncé de nombreux opposants dans une tribune publiée par Reporterre. Tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. »

    La thématique retenue pour cette édition 2019 — « La lutte contre les inégalités » — est perçue comme une provocation par les opposants, pour qui le système défendu par les sept chefs d’État est « de plus en plus injuste et destructeur du vivant ». Aurélie Trouvé, représentante de l’association altermondialiste Attac, déplore le « cynisme » des dirigeants : « Nous refusons les deux aspects du rouleau compresseur du G7, avec d’un côté les politiques néolibérales incarnées par Macron, et de l’autre les politiques racistes que prônent Trump ou Salvini. » Laurent Thieulle, membre de la plateforme G7 Ez ! (Non au G7 !, en basque), est de cet avis : « C’est hallucinant qu’un chef d’État misogyne comme Trump puisse se targuer de discuter de l’égalité homme/femme ou que Macron, qui dégrade le Code de l’environnement et ne respecte pas l’Accord de Paris, veuille donner des leçons d’écologie. Nous sommes là pour affirmer que ceux qui ont des solutions à ces problèmes ne sont pas dans les gouvernements. »

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  • Les algues vertes sont partout en Bretagne, l'Etat nulle part

    Communiqué de Greenpeace

    Elles sont de retour : les algues vertes prolifèrent à nouveau et comme chaque année sur les plages de Bretagne mais aussi de Normandie. Un phénomène survenu pour la première fois en 1971, et qui a depuis pris de l’ampleur. Les causes et les désastreuses conséquences environnementales et sanitaires de ces échouages massifs, documentées dans notre dernier rapport, sont bien connues des autorités publiques. Pourtant, ces dernières n’ont toujours pas pris les mesures nécessaires pour mettre un terme à ce phénomène. Pire : alors que le lien entre algues vertes et industrialisation de l’élevage ne fait aucun doute, le gouvernement tente de faciliter encore l’installation des fermes-usines sur le territoire breton, qui compte déjà beaucoup trop d’animaux d’élevage.

    Les algues vertes : un grave problème écologique et sanitaire pour la Bretagne

    Les algues vertes polluent chaque été les plages bretonnes. Leur prolifération pose un grave problème environnemental, puisqu’elle peut provoquer une asphyxie de la faune et de la flore aquatiques. Elle constitue également une lourde menace pour la santé publique : la décomposition de ces algues émet des gaz toxiques à des concentrations pouvant être mortelles pour l’être humain en quelques minutes d’inhalation. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses morts suspectes d’animaux et d’humains ont été constatées.

    La mort de Thierry Morfoisse compte parmi les plus marquantes d'entre elles. Employé chargé de transporter des algues vertes, il est décédé sur son lieu de travail en 2009. Le lien entre son activité et sa mort n’a été reconnu qu’en 2018. Autre exemple: la mort d’un joggeur, décédé en 2016 dans une zone des Côtes-d’Armor où les algues vertes pullulent. Les autorités refusent de reconnaître un quelconque lien entre sa mort et la présence d’algues vertes. Pourtant, les circonstances de celle-ci jettent le trouble. C’est en effet dans cette zone que 36 sangliers avaient été retrouvés morts des suites d’une intoxication en 2013. Là encore, les autorités n’ont pas reconnu un lien direct entre la présence des algues vertes et ces 36 morts simultanées.

    La dangerosité sanitaire et environnementale de la prolifération des algues vertes ne fait pas l’ombre d’un doute, mais le gouvernement s’obstine à ne pas reconnaître et appréhender le problème.

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  • Chômage : des chiffres en légère baisse, en trop faible baisse

    La publication des chiffres officiels fait apparaître une tendance à la baisse du nombre des chômeurs, mais trop peu importante pour qu’elle soit réellement perçue au niveau de la population. Ces statistiques restent des informations venant du ministère de l'emploi, avec toutes les réserves qui peuvent être faites sur leur objectivité. Même si on se base sur ces chiffes, une baisse de 0.9 % sur un an ne laisse pas présager une diminution importante d'ici la fin du mandat présidentiel. François Hollande avait échoué à faire baisser le chômage, on ne peut pas dire qu'Emmanuel Macron réussisse beaucoup mieux dans ce domaine, malgré (ou à cause de) sa politique libérale pro-entreprises.

    Voici les chiffres nationaux de la DARES :

    En moyenne au deuxième trimestre 2019, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 579 500. Parmi elles, 3 377 300 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 202 200 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,4 % (-14 600) ce trimestre et de 1,9 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 1,6 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) croit de 0,2%. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 0,4 % ce trimestre (-23 900) et de 0,9 % sur un an.

    Au deuxième trimestre, 639 200 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 3,3 % et celui des inscrits en catégorie E augmente de 2,5 %.

    En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 632 500 pour la catégorie A. Il diminue de 0,5 % sur le trimestre (-1,9 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 887 900. Il diminue de 0,5 % ce trimestre et 0,9 % sur un an.

     

    Et voici les chiffres locaux de la DIRRECTE :

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