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  • Françoise nous a quittés.

    Françoise Busquet est décédée ce dimanche 14 juillet, des suites d'une maladie qui l'avait amenée à être hospitalisée.

    Après sa vie professionnelle auprès de son époux dans un garage de Vouziers, elle s'était engagée de manière forte au service des plus démunis et aussi en faveur de l'environnement.

    Elle a milité au sein d'associations comme le FJEP, l'ADMR, la coopération avec l'Afrique ou les Restos du cœur. Son engagement l'a menée à prendre des responsabilités associatives, qu'elle a assurées avec constance et dévouement.

    Elle a également été élue locale, avec deux mandats successifs d'adjointe au maire à la ville de Vouziers. Elle s'est particulièrement impliquée dans les questions d'environnement et d'écologie.

    Sa famille tenait une grande place dans sa vie, ses dernières années, ses jours étaient embellis par la naissance de ses arrières petits-enfants. A sa famille et à ses proches, l'Anvert et le groupe Ecologie-Solidarité présentent leurs sincères condoléances.

    Anniversaire Françoise 06.2016 035.jpg

  • Les voisins de champs traités, victimes collatérales de l'épandage de pesticides

    Bientôt plus de 20 ans que le débat a lieu, 10 ans qu’une directive européenne oblige à prendre des dispositions nationales… et, enfin, on commence à voir poindre des mesures de protection pour tous les riverains des parcelles agricoles traitées. Pourtant, les deux textes censés aller dans ce sens, qui sont soumis à consultation publique depuis le 15 juillet 2019, sont bien loin de garantir une protection optimale aux riverains. Ce véritable enjeu de santé publique doit enfin être pris au sérieux par le gouvernement, c’est pourquoi France Nature Environnement et 34 associations du mouvement lancent une pétition pour une réelle protection de tous les habitants situés à proximité de parcelles agricoles.

    La sortie des pesticides passe en priorité par la protection des riverains

    Voilà bientôt un an que le mouvement des Coquelicots est lancé et que la grogne monte dans les territoires, réclamant au plus vite la sortie des pesticides. Et ça tombe bien. Cet été sont mis en consultation publique deux projets de textes réglementant les mesures minimales de protection des riverains ainsi que les chartes d’engagements d’utilisation des pesticides des agriculteurs. C’est en réalité une obligation légale : la directive européenne 2009/128 impose aux Etats-membres de veiller à ce que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite vis-à-vis des personnes régulièrement exposées.

    Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement : « L’impact des pesticides sur la santé des personnes vivant à proximité des champs agricoles n’est plus à prouver, il y a urgence ! L’Etat a également été enjoint à agir par le Conseil d’Etat dans une récente décision pour prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les riverains fortement exposés aux pesticides sur le long terme. L’Etat doit saisir cette opportunité en appliquant le principe de précaution. Le gouvernement ne peut pas ignorer cet enjeu sanitaire majeur ».

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  • Bidonvilles et squats : en se rangeant du côté des propriétaires, la Cour de cassation se renie

    Communiqué commun LDH, Gisti, CNDH Romeurope

    Par un arrêt rendu le 4 juillet 2019, la Cour de cassation refuse de mettre en balance le droit de propriété avec le droit à la protection du domicile des occupants de terrains ou de squats.

    La Cour juge que “l’expulsion étant la seule mesure de nature à permettre au propriétaire de recouvrer la plénitude de son droit sur le bien occupé illicitement, l’ingérence qui en résulte dans le droit au respect du domicile de l’occupant, protégé par l’article 8 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, ne saurait être disproportionnée eu égard à la gravité de l’atteinte portée au droit de propriété.”

    Elle renie ainsi sa propre jurisprudence et s’oppose frontalement à la Cour européenne des droits de l’Homme. Les personnes vulnérables  contraintes de vivre en bidonville ou en squats  – et parmi elles nombre d’étrangers et étrangères – feront les frais de cette volte-face rétrograde qui, aveugle à toute autre considération, entend rétablir une prééminence absolue du droit de propriété.

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  • Cérémonie du 14 juillet, une dernière pour Alain Lizzit.

    Comme il sied pour une telle journée officielle, le Sous-préfet de Vouziers honorait de sa présence les P1450659.JPGcérémonies de la Fête nationale. Mais son discours a pris un ton particulier, puisqu'il a confirmé son prochain départ en retraite. Il a souligné les liens privilégiés qu'il a pu nouer avec les différents acteurs du Vouzinois, et le bon accueil qu'il a reçu, ainsi que sa famille, lors de son passage dans notre arrondissement. Il a indiqué qu'il serait amené à revenir dans le secteur, ne serait-ce que pour soutenir sa fille qui doit y passer prochainement son permis de conduire.

    L'Harmonie municipale a rendu hommage à sa façon au représentant de l’État avec lequel elle a toujours eu des relations cordiales. Le Président de la formation a tenu à prendre la parole pour souligner ce côté positif des contacts avec le Sous-préfet sortant.

    Cette cérémonie a également été marquée par la mise à l'honneur des jeunes vouzinois qui ont effectué leur Service National Universel. Trois jeunes du territoire ont accompli cette démarche, qui est pour le moment du domaine du volontariat. Ce SNU a pour objectif, selon le site officiel, "d'impliquer davantage la jeunesse française dans la vie de la Nation, promouvoir la notion d’engagement et favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes." Il était donc logique que cet hommage se passe lors de la Fête nationale.

    Les autres temps de la cérémonie sont restés très classiques pour notre commune :

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  • Dérèglement climatique

     

    Chappatte (France), Le Canard Enchainé

    Dessin de Chappatte (Suisse), pour le Canard Enchainé
  • Iran : 30 ans d’impunité

    Publié le 12.07.2019 par Amnesty International.

    En Iran, des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988. En cachant la vérité sur le sort de ces dissidents politiques, les autorités iraniennes continuent de se rendre responsables de crimes contre l’humanité.

    Notre récente enquête dévoile le tissu de dénégations et de distorsions que les autorités perpétuent depuis 30 ans, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, afin de dissimuler la vérité.

    Elles ont fait « disparaître » et ont supprimé de manière systématique des milliers de dissidents politiques en quelques semaines entre fin juillet et début septembre 1988.

    L’ONU doit mener une enquête indépendante sur ces crimes contre l’humanité.

    1988 : le « massacre des prisons »

    Fin juillet 1988, les autorités ont décidé le confinement des prisons partout dans le pays et suspendu les visites familiales, sans donner aucun motif.

    Au cours des semaines qui ont suivi, au moins 5 000 dissidents politiques ont été exécutés de manière extrajudiciaire dans le cadre d’une opération coordonnée visant à éliminer l’opposition politique.

    À travers l’Iran, des groupes de prisonniers ont été rassemblés, ont eu les yeux bandés et ont été conduits devant des commissions composées d’un procureur et de représentants de la justice, des services de renseignement et de l’administration pénitentiaire.

    Ces « commissions de la mort » ne ressemblaient en rien à un tribunal et leur procédure était sommaire et arbitraire à l’extrême : aucune possibilité de faire appel à aucun stade de la procédure.

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  • Échouages massifs de dauphins : une plainte à l’échelle européenne

    Communiqué de FNE le 10.07.2019

    Chaque hiver, des milliers de dauphins et autres cétacés meurent après avoir été capturés dans des filets de pêche dans les eaux européennes. En France, dans le Golfe de Gascogne, ce sont les dauphins communs qui sont particulièrement touchés, à tel point que la survie de l’espèce serait compromise. Après avoir dénoncé ce fléau pendant plusieurs années, France Nature Environnement s’associe à 25 ONG européennes pour porter plainte contre la France et les autres Etats européens qui n’ont pas pris les mesures nécessaires pour protéger ces cétacés.

    Les captures dans des filets de pêche : une menace considérable sur les cétacés en Europe

    Devenues la principale menace létale pour les cétacés dans les eaux européennes et internationales, les captures accidentelles par les bateaux de pêche sont chaque année responsables de la mort de milliers de dauphins en France, dans le Golfe de Gascogne. Les techniques de pêche en cause : la pêche au filet maillant calé et la pêche au chalut pélagique. Cet hiver, tous les records ont été battus : 1 200 dauphins se sont échoués sur les côtes françaises. Cela signifie que plus de 10 000 dauphins ont réellement été capturés dans des filets puis rejetés en mer, morts. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l’état de conservation du dauphin commun est défavorable. De son côté, la Commission Baleinière estime que ces pratiques pourraient menacer le statut de conservation de la population dans le Golfe de Gascogne[1]. Dans la Mer Baltique et dans les eaux espagnoles (Galice, mer cantabrique) les marsouins communs (qui ne sont plus que quelques centaines, en danger critique d’extinction selon l’IUCN) sont aussi victimes de captures.

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