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  • Le numéro 112 de "La Hulotte" et son invité le merle noir

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  • Inde : Comment le mouvement des agriculteurs a mis le gouvernement Modi à genoux

    Extraits de l'article de Ajoy Ashirwad Mahaprashasta, publié sur le site du CADTM le 29 novembre 2021.

    New Delhi : Dans ce qui sera salué comme une grande victoire pour le mouvement des agriculteurs qui dure depuis un an, le Premier ministre Narendra Modi a annoncé vendredi matin 19 novembre la décision de son gouvernement d’abroger les trois lois agricoles controversées [voir à ce propos les nombreux articles publiés sur ce site entre février et juin 2021]. Jusqu’à présent, le gouvernement de l’Union s’était montré implacable, et nul autre que Modi lui-même avait qualifié avec mépris les agriculteurs protestataires d’« andolan jeevi » (ceux qui vivent des agitations) devant le Parlement. L’appareil du BJP (Bharatiya Janata Party, Parti indien du peuple) a tenté de faire passer l’agitation des agriculteurs pour une action menée par des séparatistes khalistanais [indépendantistes sikhs de l’État du Pendjab] et financée par des groupes terroristes.

    Cependant, les agriculteurs sont restés inébranlables dans leur engagement visant à l’abrogation complète des lois agricoles, qu’ils considèrent comme « pro-business » [aussi bien les grands distributeurs que ceux qui contrôlent l’agroalimentation] et « anti-agriculteurs ». Contrairement aux affirmations du gouvernement de l’Union selon lesquelles les agriculteurs ont été consultés avant l’adoption des lois, les groupes d’agriculteurs mobilisés ont rappelé que les lois ont d’abord été introduites par voie d’ordonnances en juin 2020, ce qui s’apparente à ce qu’ils considèrent comme une imposition déguisée des nouvelles lois.

    (...)

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  • COVID-19 : c’est reparti pour un tour ?

    Edito du Vendredi 26 novembre 2021 de Cartooning for Peace.

    La pandémie repart de plus belle en Europe. Cette semaine, l’OMS s’est inquiétée de cette nouvelle flambée sur le vieux continent et craint 700 000 morts d’ici le printemps 2022.
    Face à ce constat redouté, la plupart des pays européens ont dû réintroduire de nouvelles restrictions sanitaires : l’Autriche reconfine sa population. Dans plusieurs Etats, le pass sanitaire redevient obligatoire, tout comme le port du masque, le télétravail… et la 3e dose de vaccin, bien souvent plébiscitée par les dirigeants européens.
    La perspective de ces contraintes sanitaires a ravivé tensions et violences, comme aux Pays-Bas, en Belgique ou en Guadeloupe (France). Le sentiment d’abattement est général et la situation mine en profondeur les sociétés, de plus en plus écartelées entre vaccinés et non-vaccinés.

    Les fêtes de fin d’année s’annoncent de nouveau sous le signe de la pandémie et nos hôpitaux risquent d’être mis à rude épreuve, une fois de plus..

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  • Mort de Rémi Fraisse : l’État condamné

    Article de "Reporterre" du 25.11.2021

    Sept ans après la mort de Rémi Fraisse à Sivens, le tribunal administratif a jugé l’État responsable mais pas fautif du décès du jeune homme par la grenade d’un gendarme. Ses proches et leurs avocats saluent la condamnation mais dénoncent « une dénégation criante de la réalité ».

    C’est une première, bien que modeste. Jeudi 25 novembre, la responsabilité de l’État a été établie par le tribunal administratif de Toulouse pour le rôle du maintien de l’ordre dans la mort de Rémi Fraisse, les 25 et 26 octobre 2014, à Sivens (Tarn). Ce week-end-là, des milliers de personnes protestaient contre un projet de barrage.

    Sept ans après, cette procédure a pour objectif d’établir les responsabilités de l’État en tant qu’administration. Elle intervient après que le gendarme auteur du lancer de la grenade qui a tué Rémi Fraisse a été totalement mis hors de cause à trois reprises par les juges d’instruction, en appel et en cassation en mars 2021. La fin d’une procédure judiciaire, mais pas de l’histoire. Ce 10 novembre s’était tenue une audience « douloureuse », selon les familles, au tribunal administratif de Toulouse. En cause, notamment, le discours porté par la directrice des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur, « une caricature du dossier », selon Claire Dujardin, l’une des avocates des parties civiles. Ces dernières plaidaient justement pour faire reconnaître la responsabilité pleine et entière de l’État et sa faute dans la mort de Rémi Fraisse. Et c’est bien là qu’était l’enjeu juridique : à qui la faute ?

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  • Le destin du monde reste entre nos mains

    Tribune de Malik Salemkour, président de la LDHpubliée sur Mediapart le 26.11.2021.

    Les conclusions de la COP26, conférence internationale sur les changements climatiques, qui se tenait à Glasgow du 1er au 13 novembre 2021, étaient très attendues après la sortie en août dernier d’un sixième rapport du Giec (1), très alarmant. De façon très détaillée, il confirme une accélération du réchauffement global de la planète dont est responsable l’activité humaine, avec des phénomènes météorologiques extrêmes et des effets déjà irréversibles comme la fonte des glaces et une élévation du niveau de la mer. La nécessité de maintenir la hausse des températures en dessous de 1,5 °C à l’horizon 2100 est fortement réaffirmée par les experts, alors que la poursuite des tendances actuelles verrait ce niveau dépassé dès 2030, pour atteindre + 2,4 °C à la fin du siècle.

    La déclaration finale de la COP26 est plus que décevante avec des gouvernements qui, par cyniques intérêts économiques de court terme ou sous l’influence de puissants lobbies conservateurs, ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’urgence d’agir. Les engagements pris en 2015 par les cent-quatre-vingt-seize Etats signataires de l’accord de Paris ont certes été formellement confirmés, particulièrement l’appel à réduire de 45 % les gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, mais les conditions précises pour y parvenir restent dans l’incantation, sans mesures plus ambitieuses pour faire face à une trajectoire constatée en dessous des objectifs fixés. La maîtrise de la déforestation ou la sortie des énergies carbonées (charbon, gaz et pétrole) demeurent sans calendrier cohérent ni moyens concrets pour gérer cette nécessaire transition énergétique. La promesse des pays riches de verser cent-milliards de dollars par an pour l’adaptation des pays en développement à partir de 2020 n’a pas été respectée, et aucun rattrapage n’est programmé. Pourtant, les besoins financiers des pays les plus vulnérables sont dès aujourd’hui nécessaires car ils subissent déjà à plein les effets des dérèglements climatiques. Ces Etats sont volontaires aux changements mais ils ne peuvent seuls, sans risques économiques et sociaux majeurs, s’engager dans les efforts attendus sans une solidarité mondiale effective. Les gouvernements réunis à Glasgow prennent ainsi le risque de jouer dangereusement avec l’avenir de toute l’humanité.

     

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  • Naufrage meurtrier dans la Manche : chronique d’un drame annoncé

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  • L'Aisne, une rivière sauvage

    Conférence de Michel Coistia

    le vendredi 26 novembre 2021 à 20h précises

    salle Bellevue à Vouziers

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    L'Aisne une rivière sauvage : une présentation de la rivière dans son cours ardennais, de ses sautes d'humeur, de sa vallée et de son environnement : faune et flore, des activités humaines dans le vallage. Une conférence soutenue par un diaporama richement illustré de photographies et documents. 


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