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société - Page 126

  • Sénégal : une flambée de violence inédite fait au moins 8 morts

    Depuis une semaine, le Sénégal est en flamme. Le pays est en proie à une explosion de colère suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko. Des violences ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants. Au cours des cinq derniers jours on compte déjà huit morts et des dizaines de blessés par balles. De quoi aggraver une situation déjà tendue dans le pays à la suite d'une série d’arrestations arbitraires de plusieurs militants sénégalais ces dernières semaines.  

    Le 3 mars, l’arrestation d’Ousmane Sonko, chef de file de l’opposition au président Macky Sall, a embrasé le Sénégal. Alors qu’il se trouvait dans son véhicule, il a été arrêté et inculpé pour troubles à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée. Des heurts ont alors éclaté entre les soutiens de l’opposant et les forces de sécurité dans plusieurs villes du pays, occasionnant des arrestations, des scènes de pillages et la mort de manifestants. Ousmane Sonko a été libéré le 7 mars, mais les manifestations se poursuivent au Sénégal. 

    D’après la Croix Rouge sénégalaise, 235 personnes ont été blessées lors des manifestations à Dakar le 5 mars dernier. La situation est préoccupante. Nous appelons les forces de sécurité à user de la force avec retenue et uniquement quand cela est nécessaire et que la réponse est proportionnée. Nous demandons aux autorités d’ouvrir des enquêtes impartiales sur les victimes des dernières manifestations. 

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  • La raffinerie de Total La Mède devant le tribunal administratif pour son projet climaticide

    Plus de deux ans et demi après le dépôt d’un recours de plusieurs ONG devant le tribunal administratif de Marseille, une audience portant sur l’autorisation préfectorale accordée à la raffinerie de Total à La Mède se tiendra le 11 mars 2021. Explications sur ce projet de raffinerie plus que contestable.

    Six associations (Greenpeace France, France Nature Environnement, FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur, FNE 13, la Ligue de Protection des Oiseaux PACA et les Amis de la Terre France) ont déposé un recours en juillet 2018 afin de faire annuler l’autorisation environnementale de cette raffinerie. Elles soulignaient notamment que l’étude d’impact de Total, sur la base de laquelle l’État a autorisé le projet, ne mentionnait ni un plan d’approvisionnement détaillé, ni les effets désastreux de l’huile de palme sur l’environnement.

    Dans une nouvelle pièce versée au dossier1, une analyse de l’impact de la raffinerie sur la déforestation en Indonésie et sur les émissions directes de gaz à effet de serre associées démontre qu’elle pourrait émettre au minimum 1,5 million de tonnes d’émissions de CO2, soit trois trimestres cumulés d’émissions de GES de la ville de Marseille. 

    En 2015, Total avait annoncé son intention de transformer la raffinerie située dans les Bouches-du-Rhône, avec l’objectif d’en faire en 2017 « l’une des plus grandes bioraffineries d’Europe ».

    L’autorisation de poursuite d’exploitation donnée par le Préfet des Bouches-du-Rhône à Total permet à cette dernière d’importer jusqu’à 650 000 tonnes d’huile de palme par an pour produire des agrocarburants à destination de véhicules routiers et très probablement d’avions. Elle apparaît aujourd’hui en complet décalage avec les risques environnementaux reconnus par le Parlement, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat.

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  • Consultation publique : restaurons la nature européenne

    Jusqu’au 5 avril, la Commission Européenne consulte le grand public sur la stratégie de l'UE en matière de sauvegarde de la biodiversité. Les enjeux sont colossaux. 

     Une sixième extinction massive se déroule sous nos yeux et des espèces disparaissent à un rythme plus de 100 fois supérieur au rythme naturel, avec des conséquences désastreuses pour notre climat, notre santé et notre bien-être. Et cette fois c’est à cause de l'activité humaine.

    L'exploitation forestière, l'agriculture intensive et la surpêche ont poussé un million d'espèces animales et végétales à un point si critique que leur survie ne tient plus qu'à un fil. Leurs habitats naturels (zones humides, tourbières, prairies, forêts, plaines inondables, rivières et océans) sont dévastés. Notre climat, notre santé et la survie de l'humanité sont menacés.

    Il faut protéger ce qui reste, mais cela ne suffira pas. Nous devons également faire revenir le vivant afin de restaurer la nature.

    #RestoreNature maintenant !

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  • Pour un 8 mars de combat

    Communiqué LDH

    La pandémie qui affecte le monde depuis un an a fait sortir de l’ombre de nombreux emplois essentiellement occupés par des femmes et ceux-ci ont été enfin valorisés, au moins dans les discours officiels. En réalité, beaucoup de celles qui ont permis que notre société tienne bon face à la crise sanitaire sont toujours confrontées à la précarité et aux faibles rémunérations, et dans bon nombre de secteurs, l’égalité salariale et professionnelle reste encore à conquérir.

    Cette pandémie a aussi amplifié les violences intrafamiliales. Dans tous les pays du monde, le confinement exacerbe les tensions et les violences envers les femmes et les enfants alors que les victimes confinées n’ont jamais eu aussi peu de marges de manœuvre pour se défendre. Cela n’a pourtant pas empêché le gouvernement actuel de projeter de livrer au marché privé le 39 19 et seule une large mobilisation de la société civile a permis de mettre ce projet en échec. Si les chiffres concernant les violences sexuelles et sexistes restent dramatiques, nous devons cependant nous réjouir que des prises de parole, parfois très médiatisées, permettent que notre société sorte enfin d’une forme de déni dans lequel elle s’est trop longtemps enfermée. Parce que toute atteinte à l’intégrité du corps, tout abus sexuel – qu’il concerne un adulte ou un enfant – est insupportable, cette prise de conscience doit offrir à toutes les victimes la possibilité de se faire entendre et de trouver réparation.

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  • Proposition de loi « Sécurité Globale » : le risque d’une surveillance massive

    Mercredi 3 mars, les sénateurs et sénatrices français ont commencé à débattre de la proposition de loi controversée dite « sécurité globale ». Si un tel texte était voté en l’état il risquerait d’instaurer une surveillance d’Etat démesurée et inacceptable.

    Le 24 novembre dernier, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi dite de « Sécurité Globale ». Hier, mercredi 3 mars, le débat s’est ouvert avec l’examen de la proposition de loi en commission au Sénat. Le débat en séance plénière se tiendra du 16 au 18 mars prochain.  

    Les sénateurs et sénatrices doivent reconnaître que si elle est adoptée en l’état, cette proposition de loi dangereuse instaurerait une surveillance de masse, notamment au moyen de drones, et porterait gravement atteinte aux droits à la vie privée et à la liberté d'expression et de réunion pacifique.  

    Surveillance massive

    Cette nouvelle loi permettrait de mettre en place un dispositif de surveillance généralisée en donnant la possibilité aux forces de l'ordre de filmer n'importe qui, presque partout, à l'aide de drones. 

    L’article 22 prévoit l’utilisation de drones dans de nombreux cas, prévoyant de très rares exceptions (l'intérieur des maisons, par exemple), avec la possibilité pour la police d'accéder aux images instantanément. Ce type de surveillance constitue une intrusion totalement démesurée et inacceptable dans la vie des gens. 

    L'article 21 élargit par ailleurs la possibilité pour la police de filmer toute personne en utilisant davantage de « caméras-piétons ». 

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  • Climat : la convention citoyenne remet un bonnet d’âne au gouvernement

    Publié le 28 février 2021 par Greenpeace.

    Réunis une dernière fois, les citoyens et citoyennes tirés au sort il y a maintenant plus d’un an et demi ont très sévèrement évalué la prise en compte de leurs recommandations par le gouvernement, en particulier à travers le projet de loi “Climat et résilience”.

    Pour Greenpeace France, ce verdict est plus que cinglant pour Emmanuel Macron qui s’était personnellement impliqué en recevant les membres de la CCC à l’Elysée en juin dernier et en promettant le désormais célèbre “sans filtre” qui n’a jamais existé que dans la communication présidentielle.
    La dernière chance de la loi “climat et résilience“ est désormais d’être radicalement revue à la hausse par les parlementaires dès son passage en commission.

    On ne peut pas demander à des citoyens et citoyennes de s’impliquer pendant des mois sur un sujet aussi crucial et attendre d’eux d’adhérer à la manipulation qui en est faite”, analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques pour Greenpeace France.

    Pour les membres de la Convention citoyenne, la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions est notée de seulement 3,3 sur 10.

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  • Algérie : 2e anniversaire du Hirak

    Publié le

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