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politique nationale - Page 147

  • Il faut se donner les moyens d'une politique ambitieuse contre les violences sexuelles et sexistes

    Communiqué LDH le 25 novembre 2019

    Le succès historique de la manifestation du 23 novembre 2019 témoigne du fait que les violences sexuelles et sexistes ont aujourd’hui trouvé un écho inédit dans l’opinion publique. Pour le gouvernement, le moment est donc venu de montrer qu’il entend prendre en compte le niveau d’exigence et de mobilisation qui s’est ainsi exprimé partout en France. Les annonces faites après le Grenelle des violences conjugales auraient dû être l’occasion de montrer qu’il s’agit bien de faire de cette question « une grande cause nationale », comme l’avait annoncé le candidat Macron.

    Les propositions faites ce 25 novembre 2019 comportent certes des aspects positifs, mais elles restent très insuffisantes. Centrées sur un renforcement de l’arsenal répressif et sur quelques modifications législatives, elles reprennent parfois des mesures déjà existantes et, globalement, s’apparentent davantage à des corrections qu’à une révolution en profondeur des institutions, alors même qu’un récent rapport a mis en lumière les sérieux dysfonctionnements de la justice. On peut notamment regretter que ne soit pas évoquée la question des femmes d’origine étrangère victimes de violences. Il est pourtant indispensable que soient mises en place des dispositions qui permettraient de mieux appréhender toutes les situations de précarité administratives auxquelles celles-ci sont encore confrontées et que l’octroi de l’asile leur soit facilité.

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  • La Convention Internationale des Droits de l’Enfant fête ses 30 ans !

    La Convention Internationale des Droits de l’Enfant fête ses 30 ans. A cette occasion, la section vouzinoise  de la
    images?q=tbn:ANd9GcQdC07ajCx7KaSS2e32DB3SkluRKeiE7LUudCjxQcIE-OMUTTQh&s Ligue des Droits de l’homme propose de faire un point sur les multiples atteintes portées aux droits de ces enfants, alors que la France fut l’un des premiers états à ratifier la CIDE : droits à la protection, à l’éducation, à la scolarisation des enfants qu’ils soient du voyage, en situation de handicap, en grande pauvreté, mineurs non accompagnés...
    Dans ce contexte, Nicole Belloubet, Garde des sceaux, a présenté le 11 septembre 2019, le projet de « nouveau code de la justice pénale des mineurs » destiné à remplacer l’ordonnance de 1945, relative à l’enfance délinquante.

    Outre qu’il reprendrait les nombreuses mesures de plus en plus répressives qui ont modifié cette ordonnance, malgré les propos rassurants de la Garde des sceaux, le nouveau Code de justice pénale des mineurs continuerait de se référer en permanence au Code pénal et au code de procédure pénale, au détriment du volet éducatif souhaité par les représentants des personnels éducatifs et judiciaires.
    Hélène Leclerc, membre du comité central et co-responsable du groupe de travail « Jeunesse et droits des enfants » de la Ligue des Droits de l’Homme, viendra nous apporter son éclairage sur ces sujets qui donnent à notre pays un visage bien peu digne d’une république moderne et bienveillante.

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  • En France, des milliers d’enfants à la rue ou dans des hébergements précaires !

    Communiqué commun

    Alors que le pays célèbre le 30e anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant ce 20 novembre, les associations de solidarité constatent sur l’ensemble du territoire une dégradation de la situation des femmes et des familles avec enfants à la rue ou vivant dans des habitats précaires. Ainsi, à Paris, chaque soir, 700 enfants en famille sollicitent le 115 sans obtenir d’hébergement et vivent à la rue ou dans des habitats précaires. La situation est également dramatique en Seine-Saint-Denis avec chaque jour 160 enfants sans solution et plus de 5000 enfants hébergés à l’hôtel, dont la moitié ont moins de 3 ans.

    Faute d’hébergement pérenne et d’accès au logement, 20 000 mineurs-es sont actuellement hébergés à l’hôtel en Ile-de-France, dans une situation de précarité extrême. Leurs besoins fondamentaux tels que l’accès aux soins, à une alimentation équilibrée, à la scolarité, aux loisirs, n’y sont pas satisfaits, laissant alors parfois des enfants séparés de leur famille du fait de l’inadaptation des solutions d’hébergement. La situation de ces enfants, contraints de dormir dans la rue ou dans des abris de fortune est intolérable !

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  • Gilets jaunes : un bilan inquiétant

    Publié le 19.11.2019 par Amnesty International

    2 500 blessés côté manifestants et 1 800 côté force de l’ordre : les chiffres annoncés par le gouvernement révèlent le caractère inédit des violences qui ont émaillées les manifestations en France depuis un an.

    Face à la détresse, des violences policières choquantes

    Depuis un an, en France, le nombre et la gravité des blessures lors des manifestations ont atteint des records : vingt-quatre manifestants ont été éborgnées et cinq ont eu une main arrachée.

    Parmi les victimes, se trouvent des manifestants pacifiques mais aussi de simples passants ainsi que des journalistes et observateurs. Le 2 février dernier, c’est un observateur de la Ligue des droits de l’homme qui a dû être évacué à l’hôpital après avoir été touché en pleine tête par un tir de projectile de la police.

    « Cette gestion des manifestations dépasse aujourd’hui le mouvement des Gilets jaunes, comme on l’a vu avec les manifestations du 1er mai et celle des pompiers. Nous-mêmes, nous avons été “nassés” alors que nous étions en mission d’observation lors des manifestations autour du G7. Et lors de la marche pour le climat du 21 septembre 2019, nous avons été gazés alors que nous manifestions pacifiquement. Aujourd’hui, le maintien de l’ordre en France consiste trop souvent à appliquer une répression immédiate et de grande ampleur au point d’entraver les libertés fondamentales."

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  • Sauvez vipères et grenouilles : participez à cette consultation

    Communiqué de FNE le 13.11.2019

    Le ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert une consultation du public concernant la protection des amphibiens et des reptiles sur le territoire métropolitain. Si ce projet présente de réelles avancées pour une meilleure protection de ces espèces et de leurs habitats, il autorise toujours à tuer des vipères et pêcher des grenouilles, espèces menacées de disparition. Des pratiques totalement inacceptables contre lesquelles France Nature Environnement vous invite à vous opposer avant le 1er décembre 2019. Nous comptons sur vous !

    Espèces menacées de disparition, le renforcement de la protection des reptiles et amphibiens est urgente

    Selon la liste rouge des espèces menacées en France, 9 espèces de reptiles sur 38 et 8 espèces d’amphibiens sur 35 sont menacées sur le territoire métropolitain.

    La principale menace est la régression et la fragmentation de leurs habitats, sous les effets de l’urbanisation, du développement des infrastructures de transport ou encore de l’intensification des pratiques agricoles. Viennent s’ajouter, les pollutions (engrais, produits phytosanitaires, métaux lourds, etc.), l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, les effets des changements climatiques ou parfois les captures dans le milieu naturel pour la consommation ou la détention en tant qu’animal de compagnie.

    Ce projet d’arrêté vient renforcer la protection des reptiles et amphibiens selon leur état de conservation et en fonction de la responsabilité patrimoniale de la France à leur égard. Des espèces sont donc ajoutées, d’autres voient leur habitat protégé en plus des spécimens.

    Ce projet présente donc de réelles avancées, qui tiennent comptent à la fois de l’amélioration des connaissances scientifiques sur ces espèces mais aussi de l’ampleur des menaces qui pèsent sur elles. Il permettra aussi leur meilleure prise en compte dans le cadre des études d’impact pour les projets d’aménagement.

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  • Lieux de vie informels : 1200 expulsions depuis la dernière trêve hivernale

    Communiqué commun de : Fondation Abbé Pierre, CNDH Romeurope, Médecins du monde, Ligue des droits de l’Homme, ANGVC, Fnasat Gens du voyage, le 15 novembre 2019

    Aujourd’hui, au moins 91 500 personnes sont contraintes de vivre dans des cabanes, des tentes, des caravanes installées sur des terrains, ou bien d’occuper des immeubles ou des maisons inoccupées1.

    A ces conditions de vie indignes s’ajoutent de nombreuses expulsions ! L’observatoire inter-associatif des expulsions collectives de lieux de vie informels2, en place depuis un an, a recensé 1 159 lieux de vie expulsés par les forces de l’ordre en France métropolitaine entre le 1er novembre 2018 et le 31 octobre 2019.

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  • Le lobby des pesticides veut continuer à produire et vendre des produits interdits

    Communiqué de FNE  le 14 novembre 2019

    La fabrication et l'export des pesticides déjà prohibés en France, car trop toxiques, seront interdits à compter du 1er janvier 2022. Si tout va bien… Car dans l’ombre, le lobby des pesticides tente par tous les moyens de faire annuler cette interdiction. Après une première tentative ratée en début d’année, l’UIPP (l’Union des Industries de Protection des Plantes), qui représente les fabricants de pesticides, conteste actuellement cette interdiction devant le Conseil Constitutionnel. France Nature Environnement, qui s’était battue pour l’adoption de cette disposition de bon sens, ne compte pas laisser faire l’industrie des pesticides.

    L’industrie des pesticides en guerre contre cette interdiction

    La loi EGalim, votée en 2018[1], interdit à compter du 1er janvier 2022 la production, le stockage et la circulation hors Europe de produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives non approuvées pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou de l'environnement au niveau européen. Une interdiction qui découle d’un principe simple, comme l’avait résumé le député Guillaume Garot lors des débats parlementaires : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse. Ainsi, ne cherche pas à vendre ce que tu interdis sur ton sol ».

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