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politique nationale - Page 150

  • Grand coutournement ouest de Strasbourg : pourquoi une grève de la faim ?

    Une grève de la faim. Refuser de se nourrir pour être entendus, écoutés. Après 50 ans de tentatives non violentes, c'est la lourde décision qu'ont pris, le 22 octobre 2018, 10 citoyens engagés pour la préservation de la nature et la protection de la santé des Alsaciens. Ils et elles militent contre la construction du projet d'autoroute A355, aussi appelé Grand contournement ouest de Strasbourg ou « GCO ». En quoi ce projet pose-t-il problème ? Qu'attendent les grévistes de la faim ? Engagés de longue date sur ce dossier, Alsace Nature, FNE Grand Est et France Nature Environnement font le point.

    Les grévistes ont faim… d'une écoute... et d’un moratoire !

    Le 22 octobre 2018, 10 citoyens et citoyennes ont fait le constat que leurs voix, leurs plumes et leurs mots n'étaient pas entendus et ont décidé de tenter d'attirer l'attention de l'Élysée en entamant une grève de la faim. Cette lourde décision met aujourd'hui en péril leur santé. Sans alimentation autre que des tisanes, 6 personnes la poursuivent en ce 14 novembre. Ils et elles en sont à leur 4ème semaine de grève de la faim : sur les 4 autres, une a dû s’arrêter pour raison médicale et trois pour raisons professionnelles.

    Leur détermination est forte, mais leur santé en grand danger, tel que le montre une attestation médicale datée du 11 novembre et le malaise fait par l’un d’entre eux le 12.

    Depuis le début, de nombreux membres du mouvement France Nature Environnement et ainsi que de multiples organisations leur ont apporté un soutien par le biais de messages et de plus de 420 journées de jeûnes solidaires. Toutes ces voix demandent une chose : un moratoire sur le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg, surnommé GCO.

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  • Tribune : « Politiques publiques des drogues : sortons de l’impasse »

    A l’heure où le Canada choisit de légaliser le marché du cannabis, un nombre croissant de pays amorce aujourd’hui des réformes majeures issues d’un constat partagé : l’échec des politiques publiques en matière de drogues fondées sur une logique de répression.

    Cette prise de conscience s’observe au niveau international. En effet, le 27 juin 2017, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) invitaient l’ensemble des Etats membres à mettre un terme à la pénalisation de l’usage de drogues, favorisant ainsi la mise en œuvre cohérente des conventions internationales sur le sujet.

    Pourtant, face à ce grand mouvement mondial, le gouvernement français s’entête à nager à contre-courant pour maintenir et renforcer un arsenal pénal qui a montré toutes ses limites. De fait, le projet de réforme de la justice pénale qui entend pénaliser tout citoyen majeur pris en flagrant délit d’usage de drogues d’une amende de 300 euros témoigne d’une vision de notre société déconnectée de la réalité et d’une incompréhension de la problématique.

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  • La lutte contre la pollution lumineuse, loin d’être gagnée

    Les vitrines, enseignes, façades des bâtiments non résidentiels et locaux des entreprises sont-ils éteints la nuit, comme le demande la loi ? C’est ce qu’ont cherché à savoir les associations de la fédération France Nature Environnement ce week-end, en sillonnant de nuit une trentaine de communes de l’hexagone. L’opération #RendezVousLaNuit a permis de relever plus d’un millier d’irrégularités en une nuit… Le constat est sans appel : la réglementation, permettant de réduire la consommation d’énergie et la pollution lumineuse aux impacts désastreux sur la santé et la biodiversité, n’est toujours pas appliquée.

    Plus d’un millier d’irrégularités relevées en une nuit

    La pollution lumineuse, à l’origine d’un grand gaspillage énergétique, affecte fortement la biodiversité et notre santé. Pour faire face à ces enjeux, depuis le Grenelle de l’environnement, différents textes encadrent l’utilisation des installations lumineuses. Concrètement, entre 1h et 6h du matin, la plupart des installations, qu’il s’agisse de vitrines, enseignes ou autres publicités lumineuses, doivent désormais être éteintes. Une mesure simple et efficace, en théorie, pour lutter contre la pollution lumineuse. Elle sera prochainement complétée par deux nouveaux arrêtés, actuellement soumis à consultation publique.

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  •  La loi sur le secret des affaires, un danger pour les journalistes et les lanceurs d’alerte ? 

    Cette loi, votée en plein été 2018 aurait eu pour objectif affiché de protéger la propriété industrielle et de préserver la sérénité des négociations commerciales.
    Or, de nombreuses questions se posent :

    • Le secret des affaires avait-il réellement besoin d’une législation plus protectrice ?
    • En quoi le travail d’investigation des journalistes ou l’action citoyenne des lanceurs d’alerte peuvent-ils mettre en danger l’innovation industrielle ?
    • A contrario, que risquent ceux-ci avec cette transposition d’une directive européenne en droit français ?
    • Le droit à l’information du citoyen ne va t’il pas s’en trouver sérieusement attaqué si des Marie-Monique Robin, Irène Frachon, Denis Robert et bien d’autres ne peuvent plus révéler les scandales de Monsanto, du Médiator ou de l’affaire Clearstream ?

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  • Nous voulons des coquelicots

    Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

    logo-les-coquelicots.svgLes pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers

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  • Suspension nationale du métam-sodium : une première étape vers la sortie des pesticides

    Au journal officiel de ce jour un arrêté interministériel suspend l’utilisation des pesticides à base de Métam-sodium jusqu’au 31 janvier 2019, dans l’attente des résultats de la réévaluation de son autorisation par l’ANSES. France Nature Environnement et la Sauvegarde de l’Anjou saluent cette annonce favorable à la protection de la santé et de l’environnement et appellent à une révolution des systèmes de production intensifs du maraichage, en particulier du secteur de la mâche.

    Un pesticide hautement nuisible à la santé humaine et l’environnement

    Par trois reprises fin septembre et début octobre, des intoxications de travailleurs agricoles, de lycéens et de riverains d’exploitations maraichères ont eu lieu en Maine-et-Loire, rendant même nécessaire l’hospitalisation d’une vingtaine de personnes. La cause de ces incidents est l’utilisation du Métam-sodium, pesticide extrêmement puissant qui est employé dans le cadre de la culture de la mâche. La Sauvegarde de l’Anjou, fédération départementale membre du mouvement France Nature Environnement,  a porté plainte afin de faire la lumière sur les dysfonctionnements particulièrement inquiétants pour la population.

    « La répétition de ces intoxications à un intervalle si court montre les difficultés à maitriser les effets de cette substance volatile, dont les effets délétères pour l’homme et son environnement sont documentés de longue date  » explique Yves Lepage, président de la Sauvegarde de l’Anjou.

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  • Chômage : les chiffres baisseront bien un jour

    Le nombre de chômeurs ne pourra pas augmenter indéfiniment, d'autant que les grosses générations d'après guerre arrivent à la retraite. Pourtant les chiffres publiés ce jour par le ministère montrent à nouveau une augmentation du nombre des demandeurs d'emploi. Le total en catégories A, B et C atteint 5 963 500, en augmentation de 0,7 % sur un an. Ces chiffres sont donnés hors Mayotte, qui est pourtant un département français. Le taux de chômage est très élevé à Mayotte, plus de 25% contre 9,5 % pour la France métropolitaine, on peut y estimer le nombre de chômeurs à 39 200.

    Le calcul pour la France entière donne donc 6 millions de chômeurs officiels, ce qui constitue un "record ", mais ce qui représente surtout un scandale social permanent. Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au troisième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 649 600. Parmi elles, 3 456 800 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 192 800 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 0,5 % (+16 300) ce trimestre et recule de 1,2 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 2,1 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 0,8 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C augmente de 0,4 % sur ce trimestre (+21 700) et de 0,6 % sur un an.

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