Dessin de Chapatte
politique
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La politique bouge.
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Discours de politique générale de Jean Castex : Greenpeace vote la défiance
Récemment nommé Premier ministre, Jean Castex exposait les grandes lignes de son mandat lors du discours de politique générale qu’il a donné cette après-midi à l’Assemblée nationale.
Selon Clément Sénéchal, porte-parole politiques climatiques pour Greenpeace France :
« Après l’intervention floue d’Emmanuel Macron hier, le nouveau Premier ministre a tenté de donner plus de précisions aujourd’hui sur cette “relance verte” indéfiniment ressassée. Piochant de nouvelles promesses parmi les 149 propositions de la Convention pour le climat, comme la régulation de la publicité sur les produits les plus polluants, il a en réalité renvoyé l’adoption sans filtre de l’ensemble des mesures à plus tard, en ouvrant une nouvelle période de concertations. Une manière de multiplier les entractes au lieu de passer aux actes.
Comment faire confiance à Jean Castex quand le premier texte voté par la majorité parlementaire sous sa conduite, à savoir le 3e projet de loi de finances rectificative, a consisté à attribuer 15 milliards d’euros pour l’aérien et 8 milliards pour l’automobile, sans contreparties climatiques, en dépit des recommandations de la Convention comme du Haut Conseil pour le climat ? Dans la continuité de ces trois dernières années, le nouveau contrat de gouvernement semble davantage noué avec les lobbies industriels et financiers qu’avec les citoyen-es. » -
Balkany, un espoir pour la droite
Dessin de Coco pour Charlie-Hebdo
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Siège éjectable
Dessin de Coco pour Charlie-hebdo
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Dernier tour avant les Présidentielles
Ce deuxième tour des élections régionales présente bien des particularités. Dimanche dernier, nous avons assisté à une poussée forte du FN, et à un baisse importante des votes de gauche. Pour le deuxième tour, des listes PS se sont retirées dans le Nord et en PACA, mais il n'existe pas de "front républicain", puisque la réciproque n'existe pas. Sarkozy et son parti ont choisi la stratégie du "ni, ni", mettant sur le même plan le PS et le FN. Nous savons que l'élection d'un Président de Région du FN entraînerait des conséquences dramatiques pour la vie des habitants, pour la vie associative, pour le lien social déjà bien fragilisé.
De plus, cette élection serait un tremplin rêvé pour la prochaine présidentielle, les élus FN ayant alors la possibilité de prendre des mesures démagogiques mais spectaculaires (voir Ménard à Béziers). Et le FN est mieux préparé à prendre les commandes d'une collectivité qu'il y a quelques années : dans les mairies qu'il a prises aux dernières municipales, le vote de dimanche dernier ne montre pas de désaveu.
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Warsmann démission ?!
Jean-Luc Warsmann fait distribuer son premier document de campagne dans les boites à lettres ardennaises.
A Vouziers, cette distribution est en cours, vous avez peut-être reçu le document. Et là, surprise, en gros titre, on peut lire «Moins de politique, plus d'action (...)"
Moins de politique, de la part d'un homme politique national, c'est surprenant.
C'est vrai que l'attaque "anti politique" revient souvent chez les gens de droite. Eux ils seraient là uniquement pour le bien commun, juste pour agir. Il n'y aurait aucune idéologie derrière leurs choix.
Il est sûr que depuis la dernière crise, ils n'osent plus se réclamer du libéralisme. Pourtant, on l'a entendu le discours pro libéral, Sarkozy et l'UMP libérant la société et les entreprises pour qu'elles puissent donner toute leur puissance, bridée par trop d'état. Elles ont été puissantes dans les licenciements, délocalisations et concentrations multiples.
Voilà les conséquences d'un choix politique que beaucoup feignent d'oublier maintenant.
Jean-Luc Warsmann fait parti du cercle restreint de ceux qui valident le choix politiques. Afficher «moins de politique" de sa part, c'est comme si votre boucher inscrivait sur sa vitrine "devenez végétarien". Soit c'est de l'humour, soit il veut scier la branche sur laquelle il est assis.
Pour rappel, tiré du site de l'assemblée nationale, les mandats de Jean-Luc Warsmann:
Mandats et fonctions à l'Assemblée nationale
- Mandat : Réélu le 10/06/2007 (Date de début de mandat : 20/06/2007 (élections générales))
- Commission :
- Président de la commission des lois
- Membre de droit du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques
- Délégation et Office :
- Premier vice-président de la délégation parlementaire au renseignement
- Groupe d'études :
- Membre : - Adoption - Agro-alimentaire et filière agricole - Alimentation et santé - Artisanat et métiers d'art - Automobile - Chasse et territoires - Cheval - Conjoints survivants - Construction et logement - Dépendance - Deux-roues motorisés et non motorisés - Eco-construction - Elevage - Energies - Forêt - Frontaliers - Groupes d'intérêt - Hôtellerie, restauration, loisirs - Inondations - Intégration des personnes fragilisées et handicapées - Jardins, paysages et horticulture - Maladies orphelines - Montagne - Participation du public et gouvernance - Pénibilité du travail et maladies professionnelles - Plasturgie - PME - Prisons et conditions carcérales - Professions de santé - Professions libérales - Ruralité - Systèmes juridiques européens - Tibet - Tourisme - Trufficulture - Vie associative - Voies navigables et transports multimodaux
Organismes extra-parlementaires
- Membre titulaire du conseil national de l'aménagement et du développement du territoire
- Membre titulaire de la conférence de la ruralité
- Membre titulaire de la commission nationale de présélection des pôles d'excellence rurale
Anciens mandats et fonctions à l'Assemblée nationale
- Élu le 28/03/1993 - Mandat du 12/12/1995 (remplacement d'un député décédé : M. Claude Vissac) au 21/04/1997 (Fin de législature)
- Réélu le 01/06/1997 - Mandat du 01/06/1997 (élections générales) au 18/06/2002 (Fin de législature)
- Réélu le 09/06/2002 - Mandat du 19/06/2002 (élections générales) au 19/06/2007 (Fin de législature)
- Vice-président de l'Assemblée nationale - du 04/07/2005 au 03/10/2005 - du 04/10/2005 au 19/06/2007
Mandats locaux en cours
- Maire de Douzy, Ardennes (1515 habitants)
- Vice-président du conseil général (Ardennes)
Mandats intercommunaux
- Président de la Communauté de communes des Trois cantons de Carignan, Mouzon et Raucourt
Si Jean-Luc Warsmann veut réellement moins faire de politique, un conseil tout simple, qu'il démissionne d'un ou de plusieurs mandats qu'il occupe.
La place occupée par Jean-Luc Warsmann à l'assemblée est en rouge : pas d'erreur c'est bien à droite. (Dessin repris du site de l'Assemblée Nationale).
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Un appel unitaire pour le 29 janvier
Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.
En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l’ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue. Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics. C'est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s'accentue avec les suppressions d'emplois publics.
Le gouvernement, il y à encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d’euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n'ont qu'un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.
Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l'Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu'il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal logées ou sans logis se battent pour l'application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.
Une autre politique est possible, en s’attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. . Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.
Nous exigeons l’augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minimas sociaux. Nous proposons l’annulation du paquet fiscal de l’été 2007; une redistribution du budget de l’Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd’hui, privilégier la spéculation au détriment de l’emploi et des conditions de travail.
Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l'intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.
Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l’emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d'entreprises par les salarié-e-s. Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.
Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d'investissement au service de l'emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l'urgence écologique.
Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discriminations qui affectent le champ social; pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d'énergie et producteurs d'emplois notamment dans le domaine de l'environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l'agriculture paysanne.
Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l’Union européennes et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.
Nous refusons les suppressions d’emplois dans le secteur public, exigeons l’annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d’emplois socialement utiles (Santé, l’Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.
Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d'ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l'élargissement des services publics. C'est le moment !
Déclaration unitaire de :
AlterEkolo (AE) Alternative démocratie Socialisme (ADS), , Alternative Libertaire, Association des communistes unitaires (ACU), Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG),