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politique nationale - Page 153

  • Concert solidaire à Boult-aux-Bois

    La petite salle des fêtes de Boult-aux-Bois a accueilli ce samedi plusieurs dizaines de spectateurs qui ont pu écouter le groupe " Les Vagabonds".

    Ce groupe a pris naissance en décembre 2017 sur le Camp Saint John Perse de Reims où des réfugiés se sont installés dans leur infortune à leur arrivée dans la région. La musique a pu créer un lien entre les militants solidaires et les demandeurs d'asile ne maîtrisant pas la langue française . Ainsi, lors d'une soirée glaciale où la musique a pu réchauffer les esprits, quatre artistes se sont rencontrés : Agim, Shkelkim, Philippe et Léa.

    Ils se produisent toujours en solidarité avec les réfugiés, qu'ils soutiennent dans leur quotidien difficile et qu’ils accompagnent dans leurs démarches de régularisation.

    Pendant la soirée, ils ont pu annoncer une très bonne nouvelle : leur accordéoniste vient d'obtenir l'asile pour 10 ans.

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  • L’affaire Maurice Audin : la reconnaissance officielle après soixante et un ans d’un mensonge d’Etat

    Communiqué LDH

    Le président de la République a reconnu, dans une déclaration remise le 13 septembre 2018 à sa veuve, Josette Audin, et à ses enfants, la responsabilité de l’Etat dans l’enlèvement, la torture, l’assassinat de Maurice Audin par des militaires français à Alger, en 1957, durant la guerre d’Algérie. Cette déclaration met fin à un mensonge officiel répété par les autorités de la République française pendant près de soixante et un ans.

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) souligne aussi la reconnaissance par le chef de l’Etat que la torture a été utilisée alors comme un outil de terreur contre les combattants de l’indépendance de l’Algérie, et pointé la responsabilité du système politique qui a accepté qu’elle soit instituée.

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  • Le plastique, fléau des océans

    Communiqué de Greenpeace le 11 septembre 2018

    Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan. Nous produisons en moyenne 300 millions de tonnes de plastiques par an et on estime qu’entre 8 et 12 millions de tonnes finissent dans nos océans... Quelles solutions pour en finir avec ce fléau ?

    L’ampleur de la contamination du milieu marin par les déchets plastiques est énorme. Une fois dans l’océan, il est très difficile, voire impossible de nettoyer ces déchets. Ils flottent dans tous les océans du monde, des régions polaires à l’équateur, à toutes les profondeurs. Des éléments de plastiques ont récemment été trouvés dans la fosse des Mariannes, l’endroit le plus profond de l’océan.

    Moins de plastique à terre, moins de plastique en mer

    Entre 60 et 80 % des débris marins sont d’origine terrestre (le reste provient notamment de l’industrie de la pêche). Les débris marins les plus courants sont constitués de matières plastiques et synthétiques qui ont des effets désastreux sur la faune marine et les oiseaux de mer. L’ingestion de débris marins touche particulièrement les tortues marines et les oiseaux de mer, mais elle n’épargne pas les autres mammifères marins et poissons. Ceux-ci avalent en général des débris marins car ils les confondent avec des proies.

    Pour Greenpeace, éliminer le plastique à la source est la meilleure solution pour lutter contre cette pollution des océans. Utiliser des matières qui peuvent subsister pendant plusieurs centaines d’années pour des produits à usage unique comme les emballages ou les pailles est tout simplement aberrant !

    D’après les organismes de surveillance de la pollution des plages, les bouteilles sont le type de déchet plastique le plus fréquemment retrouvé sur nos rivages.

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  • Climat : Société Générale visée par des actions de “nettoyage” partout en France, et aussi à Vouziers

    À l’occasion de la journée de mobilisation pour le climat, 38 actions de “nettoyage” ont été menées dans des agences Société Générale par des groupes des Amis de la Terre et Action Non-Violente COP21. Ils appellent la banque, n°1 des énergies sales, à mettre fin à ses soutiens aux énergies fossiles, et notamment au projet texan de terminal d’export de gaz de schiste Rio Grande LNG.

    Dans ce cadre, une action a été menée ce jour à Vouziers. Voici le communiqué qui relate cette mobilisation.

    Scène inédite ce matin à l’agence de la Société Générale de Vouziers: 22 membres du collectif citoyen Ardennes ANV-COP21 (Action Non Violente-Cop21) sont entrés munis de seaux, d’éponges et de balais pour faire le ménage de la banque, qui continue d’apporter son soutien aux industries fossiles les plus polluantes et impactantes pour les populations : le gaz de schiste, le charbon, les sables bitumineux, les forages en eaux profondes et en Arctique, les terminaux de gaz naturel liquéfié. Ils répondaient à un appel national à mener des actions pour dénoncer la politique climaticide de la banque Société générale

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  • 37 expulsions de squats et bidonvilles cet été : pour résorber les bidonvilles, il est urgent de changer de cap

    Communiqué du CNDH Romeurope dont la LDH est membre

    Une expulsion tous les trois jours entre juin et août 2018. Ce ne sont pas moins de 37 squats ou bidonvilles où vivaient plusieurs centaines de personnes qui ont été détruits en Ile-de-France, dans le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Loire Atlantique ou encore à Lyon et Toulouse. Sur la même période, 26 lieux de vie avaient été expulsés en 2017.

    Un rythme effréné contredisant l’instruction du 25 janvier 2018 visant à donner une nouvelle impulsion à la résorption des bidonvilles, qui préconise de travailler « le plus tôt possible à l’accompagnement des personnes vers la sortie, dans le but d’une résorption complète de ces campements ». Pourtant, la grande majorité des expulsions de cet été n’a pas été suffisamment anticipée : absence de concertation préalable avec les habitants, refus des autorités de dialoguer avec des acteurs associatifs, absence de diagnostic social, etc. Dans ces conditions, elles se soldent immanquablement par une absence de proposition adaptée d’hébergement ou de relogement. Et la reconstruction de nouveaux bidonvilles !

    Pire, certaines expulsions sont exécutées en dehors de tout cadre légal ou sans respecter la procédure. Les juges tendent de plus en plus à condamner l’Etat pour « voie de fait » et à accorder des dommages et intérêts aux personnes expulsées, à l’instar du tribunal de grande instance de Nanterre concernant une expulsion à Gennevilliers en juin dernier

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  • Un rapport dicté par les lobbies préconise la construction de 6 EPR : un délire aussi dangereux qu’irréaliste

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire' du 30 août 2018.

    Selon Les Echos, un rapport commandé par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et le Ministère de l’Économie et des Finances préconiserait la construction rapide de 6 réacteurs nucléaires EPR. Le Réseau “Sortir du nucléaire" dénonce une fuite en avant aussi dangereuse qu’irréaliste et une nouvelle preuve de l’emprise du lobby nucléaire (civil et militaire) sur le gouvernement



    Un rapport dicté par EDF ?

    Rédigé suite à une mission lancée par les deux ministères, ce rapport concernant "le maintien des capacités industrielles de la filière nucléaire en vue de potentielles nouvelles constructions de réacteurs » a été confié à Yannick d’Escatha, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et actuel conseiller du président d’EDF, et Laurent Billon, ex-délégué général à l’armement.

    Quelle que soit l’importance qui devrait lui être accordée, le statut des rapporteurs fournit une énième preuve de la complaisance, voire de la soumission du gouvernement au lobby nucléaire (civil et militaire). Quoi de plus simple que de laisser EDF dicter elle-même ses souhaits par la voix de son conseiller ? On comprend la gêne de Nicolas Hulot face au passage en force de ses services et à la perspective de cette énième couleuvre à avaler !

    Ce rapport prônerait la construction de 6 réacteurs EPR dans la prochaine décennie, le premier chantier commençant en 2025 pour une mise en service en 2035. Comment accorder le moindre crédit à une telle proposition, au vu du fiasco de l’EPR de Flamanville, criblé de malfaçons, qui accumule les retards et a vu son coût quadrupler ? Comment EDF SA, qui est en quasi-faillite, qui peine à financer la gestion de ses déchets et le démantèlement de ses installations, et qui doit être portée à bout de bras par l’État, peut-elle sérieusement envisager ces projets de construction ?

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