Vous avez été nombreux à participer à la consultation du public organisée sur le projet d'arrêté prolongeant la chasse aux oies en février, et nous vous remercions de votre mobilisation.
Malheureusement, cette année encore, le gouvernement veut flatter l'électorat des chasseurs en prolongeant la chasse des oiseaux migrateurs au-delà de la date légale du 31 janvier.
Le ministère de la transition écologique vient de publier l'arrêté du 30 janvier 2019 autorisant la chasse des oies cendrées jusqu'au 28 février, et la chasse aux oies rieuses et les oies des moissons jusqu'au 10 février 2019 en prétextant des dégâts commis par les oies dans d'autres pays.
France Nature Environnement a aussitôt déposé un recours au conseil d'état, en demandant en urgence la suspension de cet arrêté.
Le Conseil d'Etat a fixé la date de l'audience de référé le 5 septembre. Nous vous tiendrons informés de la décision des juges administratifs sur cet arrêté.
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FNE conteste le prolongement de la chasse aux oies en février devant le Conseil d'Etat
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Mobilisation générale pour L’Humanité
Appel. Nous appelons aujourd’hui à une mobilisation exceptionnelle. Par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité. Faire un don en ligne
Depuis plusieurs mois, nous ne cessons d’alerter sur les lourdes difficultés financières qu’affronte l’Humanité. Nous n’avons ménagé aucun effort pour les surmonter. Les lectrices et les lecteurs se sont levés en masse. En quelques semaines, plus d’un million d’euros ont été collectés grâce à leur si précieux engagement. Une nouvelle fois nous remercions celles et ceux qui y ont déjà participé et ceux qui s’apprêtent à le faire.
Cependant, nos actions n’ont pas permis jusque-là d’atteindre nos objectifs. Nous avons continué de nous heurter au refus de la mise en œuvre du plan global élaboré sous l’égide de l’État depuis la fin de l’année 2016. Aucune banque n’a voulu à cette heure s’engager à nos côtés. Dès la fin de la période des états généraux de la presse en 2015, un million d’euros ont été retirés à l’Humanité au titre de quotidien à faibles ressources publicitaires quand d’autres y accédaient sans augmentation des budgets du ministère de la Culture et de la Communication. Ces éléments ont contribué à dégrader la trésorerie de l’Humanité, notamment durant l’été dernier, alors que nous continuions à nous battre pour mettre en œuvre ce plan global. Malgré nos tenaces efforts, jusqu’aux premiers jours du mois de janvier, rien ne s’est produit.
C’est dans ces conditions que l’Humanité a été placée sous protection du tribunal de commerce la semaine dernière. Celui-ci statuera sur l’avenir de l’entreprise lors d’une audience qui se tiendra mercredi 30 janvier. Nous plaidons la continuité de l’exploitation de l’Humanité.
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Les 7 oubliés de la lutte contre les perturbateurs endocriniens
Bonne nouvelle : le gouvernement français met en route la deuxième Stratégie Nationale contre les Perturbateurs Endocriniens. France Nature Environnement a décortiqué le texte et a repéré sept mesures indispensables mais pourtant omises dans cette stratégie. Puisque celle-ci est mise en consultation publique jusqu’au 8 février, nous comptons sur votre mobilisation pour inciter le gouvernement à faire réapparaître ces mesures de bon sens dans sa stratégie finale.
La lutte contre les perturbateurs endocriniens, un enjeu de taille
La liste des maux liés aux perturbateurs endocriniens est aussi longue qu'effrayante. Cancers du sein, des testicules, problèmes de fertilité, développement de micro-pénis, de diabète, d'obésité, de problèmes d'apprentissage chez les enfants, poissons mâles disposant d'ovaires…
Ces perturbateurs endocriniens, omniprésents dans l'alimentation, l'air, l'eau, le sol mais aussi dans de nombreux objets de la vie quotidienne, désignent la ribambelle de substances qui viennent dérégler notre système hormonal. Et avec eux, ce n’est pas la dose qui fait le poison. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fini par qualifier ces perturbateurs hormonaux de « menace mondiale ». Pour lutter contre, la France vient de proposer en ce début 2019 sa deuxième « Stratégie Nationale contre les perturbateurs endocriniens ». La première stratégie avait pour principal défaut de ne pas proposer de plan d'action. Cette deuxième version est l'occasion de changer la donne.
Fortement investie sur le sujet, France Nature Environnement a étudié le texte actuellement soumis à consultation. Si nous ne pouvons que saluer l'objectif de réduction de notre exposition, nous avons relevé sept axes indispensables et pourtant oubliés. Profitons de la consultation publique pour les réclamer au gouvernement !
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Sortir des pesticides, c’est possible !
Communiqué de la Confédération paysanne : Sortir des pesticides, nous, nous disons que c’est possible !
La Confédération paysanne réaffirme qu'il y a urgence à sortir des pesticides qui, années après années font mourir les paysannes et paysans et continuent de creuser le fossé entre notre profession et le reste de la société. Le Président Macron a déclaré hier, dans un exercice de communication d'autopromotion, que ce ne sera pas possible, finalement, de sortir à 100% du glyphosate en trois ans, à cause… des importations. Nous, nous lui disons que c'est possible ! Il suffit que le Président se saisisse des propositions de la Confédération paysanne pour permettre la sortie des pesticides et abandonne les outils de communication tel le « contrat de solutions » co-signé par les principales firmes phytopharmaceutiques qui vivent de la vente de ces pesticides.
Depuis des années, des pratiques de l'agriculture paysanne, de l'agroécologie, des techniques de désherbage mécaniques, les rotations de cultures, l'usage des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP*)… bref l'agronomie, sont utilisées, expérimentées, transmises entre paysan-ne-s lors de formations et d'échanges, au quotidien, portés par la Confédération paysanne pour réduire l'utilisation des pesticides de synthèse.
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Sécurité nucléaire : action sur la piscine du site Orano La Hague
Le 25 janvier vers 10h30, des activistes de Greenpeace France ont déclenché, à l’aide d’un drone, des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine d’entreposage des combustibles irradiés de l’usine Orano (ex-Areva) de La Hague pour dénoncer le risque de saturation et sa vulnérabilité.
En effet, ce bâtiment concentre l’équivalent de plus d’une centaine de cœurs d’un réacteur nucléaire. Pourtant son toit, en simple tôle métallique, est bien trop fragile pour protéger les bassins remplis de matière radioactive en cas d’acte malveillant par les airs.
Alix Mazounie, chargée de campagne Energie à Greenpeace France, déclare : « Greenpeace a démontré, une fois de plus, que les installations nucléaires françaises ne sont pas suffisamment protégées contre les risques d’agression externe. Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est que ce drone ait pu allumer des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine, c’est-à-dire le point faible d’un bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde ».
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Chiffres du chômage en légère baisse
Pour le dernier trimestre 2018, 5 915 700 personnes sont inscrites à Pôle emploi pour les catégories A, B et C. La baisse est de 0,8 % par rapport au trimestre précédent. S on ne tient compte que de la catégories A, les 3 676 500 inscrits sont en diminution de 1,1 %. On ne peut que se réjouir de voir ces chiffres baisser, même si des décennies seront nécessaires à ce rythme pour retrouver une situation saine.
On peut par contre s’inquiéter des motifs de sortie des tablettes de Pôle emploi. Les "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" et les "radiations administratives" représentent 52 % des cas. Les "reprises d'emploi déclarées" ne regroupent que 20,6 % du total des motifs de sortie. On est donc loin d'une création massive d'emplois, on serait plutôt devant une gestion politico-administrative des statistiques.
Voici les chiffres officiels de la DARES :
En moyenne au quatrième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 605 000. Parmi elles, 3 418 600 personnes sont sans emploi (catégorie A) et
2 186 400 exercent une activité réduite (catégories B, C).En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 1,1 % (–38 200) ce trimestre et de 1,5 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 2,8 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) croît de 1,1 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 0,8 % sur ce trimestre (–44 600) et de 0,3 % sur un an.
Au quatrième trimestre, 632 100 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 5,4 % et celui des inscrits en catégorie E diminue de 1,6 %.
En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 676 500 pour la catégorie A. Il diminue de 1,1 % sur le trimestre ( –1,4 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 915 700. Il diminue de 0,8 % sur ce trimestre et recule de 0,2 % sur un an.
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Stocamine : l’Etat renonce à assurer la sécurité sanitaire et environnementale de l’Alsace
En 1999, la fin de l’exploitation des mines de potasse d’Alsace et la nécessité de gérer les déchets dangereux ont conduit l’Etat à ouvrir Stocamine, un centre de stockage de déchets dangereux dans ces anciennes mines, situées en dessous de l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe : ceci en dépit de toutes les oppositions locales. Aujourd'hui, le choix du gouvernement pour des raisons économiques d’enterrer purement et simplement les déchets à défaut de savoir les gérer est lourd de conséquences et inquiète France Nature Environnement, FNE Grand Est et Alsace Nature.
Stocamine, un échec annoncé
A l’origine, Stocamine devait contenir des déchets industriels dangereux pendant 30 ans, avec pour maître mot « réversibilité ». Pour ce faire, l’Etat avait écarté d’un revers de main les craintes des associations locales (environnementales et de consommateurs) : ni incendie, ni affaissement ni inondation ne seraient possibles, le site serait sous contrôle, et sa réversibilité garantie. Or, en moins de cinq ans d’exploitation, un incendie s’est déclaré, des déchets non autorisés ont été stockés et les galeries s’affaissent lentement sur les déchets. La décision de l'Etat en 2017 de prolonger l’autorisation de stockage pour une durée illimitée a attesté de la difficulté de l’Etat à cacher sa réelle intention : que ce site de stockage temporaire devienne définitif.