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politique internationale - Page 51

  • Journée internationale des droits des femmes : il faut intensifier la lutte pour les droits des femmes et l’égalité entre les genres

    Extraits du communiqué d'Amnesty International le 06.03.2022.

    Atteintes alarmantes aux droits des femmes dans le monde en 2021/22.

    Démantèlement des mesures de protection juridique et risques sans précédent pour les défenseures des droits humains.

    Importance cruciale de la protection et de la promotion des droits des femmes et des filles, ainsi que du soutien aux défenseures des droits humains, en particulier en prévision de la relance consécutive à la pandémie de Covid-19.

    Les gouvernements doivent agir de manière décisive afin d’inverser la tendance et de faire respecter les droits des femmes et des filles. 

    Les attaques catastrophiques contre les droits humains et l’égalité des genres au cours de ces douze derniers mois ont fragilisé les mesures de protection mises en place pour les femmes et les filles dans le monde et exacerbé les menaces pesant sur elles.  

    À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous réclamons des actions fortes afin de combattre l’érosion des droits des femmes et des filles.

    « Les événements de l’année 2021 et des premiers mois de 2022 ont concouru à piétiner les droits et la dignité de millions de femmes et de filles. Les crises du monde ne touchent pas la population de manière juste, ni même égale. Les répercussions disproportionnées sur les droits des femmes et des filles, qui sont avérées, continuent pourtant à être négligées quand elles ne sont pas totalement ignorées. Mais les faits sont là. La pandémie de Covid-19, la terrible régression des droits des femmes en Afghanistan, les violences sexuelles généralisées caractérisant le conflit en Éthiopie, les attaques contre l’accès à l’avortement aux États-Unis et le retrait de la Turquie du traité historique qu’est la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique : chacun de ces exemples constitue en soi un grave recul pour les droits, mais dans leur globalité. Nous devons nous élever et défier cet assaut mondial contre la dignité des femmes et des filles », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. 

    Ces deux dernières années, dominées par la pandémie de Covid-19, ont eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles. La violence domestique est en hausse, la précarité de l’emploi s’est aggravée pour les femmes, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive a été battu en brèche, l’inscription des filles à l’école a chuté dans de nombreuses zones. Ce sont celles qui étaient déjà les plus marginalisées qui ont le plus souffert. Les décisions des gouvernements et des autorités ayant aggravé la situation des femmes doivent être révoquées. 

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  • Les réfugiés de la guerre d’Ukraine

    Edito de Cartooning for Peace du Vendredi 04 mars 2022

    des forces russes dans le pays qui, bien que confrontée à une résistance ukrainienne courageuse, se confirme chaque jour dans l’est, le sud et le nord.
    Un million de réfugiés ukrainiens ont déjà fui le pays en une semaine, selon l’ONU qui a, ce mercredi 2 mars, adopté une résolution exigeant « que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».
    L’Union européenne va appliquer pour la première fois une directive de 2001 permettant une « protection temporaire » aux réfugiés ukrainiens. Un geste de solidarité fort qui contraste avec la récente réticence de certains pays d’Europe centrale et orientale à accueillir des réfugiés syriens ou afghans, notamment… Cela est d’autant plus vrai que plusieurs sources (dont l’Organisation internationale pour les migrations) ont constaté ces jours-ci, à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, de violentes discriminations envers certains candidats au départ d’origine africaine ou asiatique, refoulés à la frontière.

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  • L’attaque russe de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia renforce les craintes de Greenpeace sur les risques nucléaires graves qu’engendre la guerre en Ukraine

    Greenpeace condamne fermement l’attaque militaire de cette nuit sur la centrale de Zaporizhzhia (Zaporijia) dans le sud de l’Ukraine. L’invasion russe fait courir le risque d’une catastrophe nucléaire qui pourrait rendre une grande partie de l’Europe, y compris la Russie, inhabitable pendant au moins plusieurs décennies. Cette nuit, les équipes de Greenpeace ont craint un scénario potentiellement bien pire que la catastrophe de Fukushima Daiichi. 

    Dans la nuit du 3 au 4 mars, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment situé à quelques centaines de mètres du réacteur n°1 de Zaporizhzhia, à la suite de frappes de l’armée russe. L’attaque a été suivie en ligne depuis les webcams de la centrale. Le bâtiment qui a pris feu est le centre de formation pour le personnel. Le pire a été évité puisqu’aucun réacteur n’a été endommagé lors de cette attaque.

    Le 2 mars, Greenpeace International a publié une nouvelle analyse sur la vulnérabilité des réacteurs nucléaires ukrainiens dans un contexte de conflit militaire avec un focus sur les réacteurs de Zaporizhzhia. Cette centrale nucléaire est la plus grande d’Europe, avec six réacteurs de 950 MW et sans doute plus de 2200 tonnes de combustible usé hautement radioactif. La perte d’alimentation du réseau nécessiterait le fonctionnement des générateurs diesel de secours de Zaporizhzhia, dont l’approvisionnement en diesel est limité et qui ne sont pas considérés comme fiables. 

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  • TotalÉnergies et la Russie, les liaisons dangereuses

    Extraits de l'article de Reporterre

    L’importance des intérêts partagés entre TotalÉnergies et l’État de Poutine, liés de longue date, n’incite pas à une prise de distance humanitaire en ces temps de guerre en Ukraine. Mais l’exemple montré par les entreprises d’autres pays pourrait exercer une pression difficilement tenable sur la firme pétrolière.

    TotalÉnergies maintiendra-t-il ses activités en Russie malgré la guerre ? La question se pose, près d’une semaine après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. « Les activités de TotalÉnergies en Russie […] n’ont pas été affectées par le conflit jusqu’à présent », assurait jeudi 24 février le PDG du pétrolier français, Patrick Pouyanné, au cours d’une conférence de l’International Energy Week de Londres. Mardi 1er mars, le géant pétrolier a sobrement condamné dans un communiqué « l’agression militaire de la Russie », et annoncé qu’il « n’apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie ». Une décision qui l’engage peu, étant donné l’ampleur des investissements d’ores et déjà réalisés par le groupe sur place.

    Contrairement à son rival Shell, qui a annoncé le 28 février se retirer de l’ensemble de ses projets en commun avec le groupe russe Gazprom, le pétrolier ne semble pour le moment pas décidé à plier bagages. L’histoire d’amour entre la Russie et le pétrolier français est quasi-centenaire. La société belge Petrofina, qui a été absorbée par TotalÉnergies en 1999, a commencé à importer des hydrocarbures russes dès 1928. Le groupe a consolidé sa présence sur place à partir de 1991, avec la création de la « Franco-Sovietic Marine Oil », une coentreprise spécialisée dans la distribution de produits pétroliers en Russie. TotalÉnergies n’a depuis cessé de raffermir ses liens avec le pays, d’abord en 2013, avec l’acquisition de 20 % des parts du projet gazier Yamal LNG, puis sa participation (à hauteur de 21,6 %) au projet Arctic LNG 2. L’entrée en service de cette usine de liquéfaction géante est prévue pour 2023.

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  • Greenpeace condamne la guerre du gouvernement russe en Ukraine

    Greenpeace condamne la guerre conduite actuellement par le gouvernement russe en Ukraine qui est illégale au regard du droit international et appelle le Président Poutine à retirer immédiatement ses forces armées et à cesser les opérations militaires. Toutes nos pensées vont aux civils qui craignent actuellement pour leur vie ou sont obligés de fuir les combats. Ce conflit est une tragédie en premier lieu pour les Ukrainien·nes mais aussi pour la population russe, qui va être affectée par ses conséquences. 

    Greenpeace considère comme inacceptables les menaces du Président russe d’utiliser les armes nucléaires. La communauté internationale ne doit pas tomber dans le piège de l’escalade de la menace d’une guerre atomique en répondant à la rhétorique nucléaire du Président russe. 

    Greenpeace est également très préoccupée par les possibilités de destruction et de contamination qu’implique l’occupation de l’armée russe du site de Tchernobyl, ainsi que par les menaces vis-à-vis des autres centrales et installations nucléaires en fonctionnement en Ukraine.

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  • De la « crise ukrainienne » à la guerre en Ukraine

    Edito  de Cartooning for peace du Jeudi 24 Février 2022

    « Quiconque entend se mettre sur notre chemin ou menacer notre pays et notre peuple doit savoir que la réponse russe sera immédiate et aura des conséquences jamais vues dans votre histoire ». C’est par ces mots d’une violence inédite que Vladimir Poutine a annoncé, dans la nuit du 23 au 24 février, l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine.

    Le scénario tant redouté depuis des semaines de pourparlers diplomatiques est désormais une réalité. Après la reconnaissance de l’indépendance des territoires séparatistes pro-russes du Donbass, annoncée lundi 21 février au mépris du droit international, le président russe déclenche l’offensive contre les principales villes du pays, qui s’est réveillé ce matin sous le bruit des sirènes.

    « Pas de panique… Nous allons vaincre » a voulu rassurer le président ukrainien Volodymyr Zelensky tandis que certains ukrainiens sont déjà sur le départ, espérant trouver refuge dans les pays voisins. « Président Poutine, au nom de l’humanité, ramenez vos troupes en Russie ! » a tenté de dissuader le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. En vain.

    Sans crainte des sanctions occidentales, l’autocrate du Kremlin, nostalgique de la « grande Russie », met en œuvre sa stratégie d’expansion par la force et replonge l’Europe des années en arrière, dans une « guerre froide » que l’on croyait pourtant révolue.

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  • Guerre en Ukraine : la protection des civils doit être la priorité absolue

    Communiqué d'Amnesty International publié le 24.02.2022.

    Dès l’aube, le jeudi 24 février, l'armée russe a attaqué l’Ukraine. Bombardements, tirs de roquettes, attaques de missiles sur les bases militaires ukrainiennes... Des explosions ont retenti dans plusieurs villes et notamment à Kiev, la capitale, et les troupes et les colonnes de chars russes sont entrées dans le pays.  

    « Nos pires craintes se sont réalisées » a réagi Agnès Callamard, notre secrétaire générale. Après des semaines d'escalade, l’invasion russe en Ukraine a commencé. La diplomatie a échoué. Les bombes tombent. Des civils vont mourir. Ils meurent déjà.

    Des explosions jusqu’à Kiev

    La menace d’une guerre en Ukraine couvait depuis des semaines. Après la reconnaissance lundi dernier par Vladimir Poutine, des deux territoires séparatistes, les républiques populaires de Louhansk et de Donetsk situées dans la région du Donbass*, à l’Est de l’Ukraine, la tension était à son paroxysme. Dans la nuit du jeudi 24 février, le président russe Vladimir Poutine a finalement annoncé sa décision d’une « opération militaire spéciale » pour « démilitariser et dénazifier l’Ukraine ».

    Une déclaration de guerre télévisée, au cours de laquelle il a affirmé :
    "Quiconque tentera d’interférer avec nous, ou pire encore, de menacer notre pays et notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et aura des conséquences que vous n’avez encore jamais connues."

    Aux environs de 5 heures ce matin, des explosions ont été entendues dans plusieurs villes ukrainiennes, y compris à Kiev, la capitale. Des tirs de missile et de roquettes qui ont visé les bases militaires ukrainiennes. Une attaque des forces russes menée depuis la Russie, le Bélarus, mais aussi la Crimée. La veille, l’Ukraine avait déclaré l’état d’urgence et instauré la loi martiale. Son espace aérien est désormais fermé. 

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