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politique internationale - Page 49

  • Retour des talibans : civils afghans en danger

    Les talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan. Depuis l'effondrement du gouvernement, des milliers de personnes tentent de quitter le pays par tous les moyens car elles risquent des persécutions. Face à cette situation, la France doit avoir une politique d’accueil digne. Il est urgent également de réexaminer les demandes d’asile rejetées pour des personnes afghanes déjà présentes en France.

    Malgré les déclarations récentes des chefs talibans, on ne peut que craindre le pire pour les populations civiles, notamment pour les femmes et les filles, les personnes LGBTI+, les minorités ethniques déjà persécutées dans le passé. Le bilan des années au pouvoir des talibans en Afghanistan, de 1996 à 2001, est connu et désastreux. 

    La France a un rôle clé à jouer 

    Face à ce régime autoritaire, des milliers d’Afghans sont en danger. Pour permettre aux personnes à la recherche d’une protection internationale de rejoindre la France en toute sécurité, il est indispensable que la communauté internationale, et notamment la France et ses partenaires européens, permettent l’ouverture de voies légales et sûres, et facilitent l’octroi de visas humanitaires et de places de réinstallation. Pour les ressortissants afghans se trouvant déjà sur le territoire français, nous demandons à la France de mettre en œuvre une politique d’accueil et d’accès à la protection adaptée à la gravité de la situation. 

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  • Nous exigeons l’ouverture de voies légales et effectives d’accès à la France pour la protection des Afghanes et Afghans victimes de persécutions

    Communiqué commun signé par : Association pour le droit des étrangers (ADDE), La Cimade, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature.

     

    Les propos d’Emmanuel Macron appelant à «  anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » après la chute de Kaboul entre les mains des Talibans sont indignes de la tradition française de l’accueil et de l’asile.

    Indigne comme l’abandon des Afghanes et Afghans qui ont servi comme personnel civil de l’armée française de 2001 à 2014, accueillis au compte-gouttes par la France malgré les déclarations et promesses de François Hollande et d’Emmanuel Macron et à qui la France refusait encore il y a quelques semaines la délivrance de visas malgré leurs cris d’alerte. Indigne comme les atermoiements pendant des années pour accorder des visas aux milliers de membres de familles des Afghanes et Afghans à qui la France a accordé la protection. Indigne comme le harcèlement par la police dont sont victimes les exilé-e-s afghan-e-s dans les rues de nos villes. Indigne comme les campements de la honte régulièrement détruits par les forces de l’ordre. Indigne comme les renvois forcés de plus de 6000 Afghans par la France entre 2004 et 2020.

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  • Soutien aux prisonniers politiques marocains Omar Radi et Soulaiman Raissouni, à leurs familles et ami·es

    Publié le 6 août par Myriam Bourgy , Pauline Imbach sur le site du CATDM

    Le monde semble découvrir à travers « Pegasus », le logiciel israélien au cœur d’un des plus graves scandales d’espionnage de la décennie, que le pouvoir marocain bafoue allégrement les droits humains, la liberté d’expression ou celle de la presse.

    Aujourd’hui pourtant, ces droits n’existent plus au Maroc. Si les journalistes Omar Radi, surveillé par Pégasus, et Soulaiman Raissouni sont en prison, c’est justement parce qu’ils ont vu et dénoncé le durcissement autoritaire de leur pays. Ils ont refusé, comme de nombreux journalistes marocains, de se soumettre et de se taire. Le dossier Pegasus prouve qu’Omar et Soulaiman sont des lanceurs d’alerte et que leur combat dépasse largement les frontières du Maroc.

    Omar Radi est notre ami. Nous nous sommes rencontrés en 2007 et avons travaillé ensemble au sein du réseau international CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes). Journaliste d’investigation, voix critique que le pouvoir marocain veut faire taire à tout prix, il a été condamné lundi 19 juillet 2021 à 6 ans de prison ferme au terme d’une parodie de procès. Nous ne connaissons pas personnellement Soulaiman Raissouni, le rédacteur en chef du quotidien « Akhbar Al Yaoum ». Emprisonné depuis mai 2020, codétenu d’Omar Radi, Soulaiman a été condamné à 5 ans de prison ferme à l’issue d’un procès inéquitable. C’est au fil de sa détention qu’il est devenu, en quelque sorte, notre ami. Comme Omar, nous pensons à lui quotidiennement, nous nous inquiétons de son état de santé et avons peur aujourd’hui pour sa vie. Après 11 mois de détention préventive, Soulaiman a démarré le 8 avril dernier, une grève de la faim illimitée.

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  • Amazonie : nouveaux chiffres alarmants de la déforestation

    Publié le 6 août 2021 par Greenpeace

    L’Institut brésilien de recherche spatiale (INPE) vient de publier les résultats de son système de calcul DETER. Il a enregistré en Amazonie brésilienne le deuxième plus haut taux de déforestation annuelle depuis 2015. Sur l’année qui vient de s’écouler du 1er août 2020 au 31 juillet 2021, ce sont 8 712 km² de forêts qui ont été détruits. 

    Le gouvernement brésilien, loin de participer à l’enrayement de la déforestation, manœuvre pour encourager l’expansion d’exploitations agricoles illégales en Amazonie. Mardi dernier, le 3 août 2021, la Chambre des députés brésilienne a voté une loi qui, si elle était adoptée dans les mêmes termes au Sénat, faciliterait la régularisation de l‘exploitation de terres publiques occupées illégalement. Or au Brésil, un tiers de la déforestation de l’Amazonie est lié à des accaparements de terres publiques. 

    Malgré ses récentes promesses de s’attaquer à la déforestation illégale, et alors qu’il négocie des accords commerciaux avec l’Union européenne, Jair Bolsonaro avance avec ses alliés une série de projets de loi qui permettraient d’accélérer la déforestation et de porter atteinte aux droits fonciers des peuples autochtones. Si ces lois étaient adoptées, elles pousseraient encore un peu plus l’Amazonie vers ce point de non-retour menant à la destruction irréversible de cet écosystème.

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  • Les états-unis traquent Julian Assange

    Communiqué d'Amnesty International le 11.08.2021

    Julian Assange, ressortissant australien fondateur de l’ONG WikiLeaks fait aujourd’hui l’objet d’une traque par les autorités américaines pour ses révélations d’intérêt public, notamment celles concernant les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

    Le 4 janvier 2021, la justice britannique a décidé de ne pas extrader Julian Assange vers les États-Unis. La magistrate explique le refus d’extradition par l’état mental et psychologique fragile de Julian Assange. S’il était détenu dans une prison fédérale de sécurité maximale aux États-Unis, il risquerait l’automutilation, voire le suicide.   

    La réaction des États-Unis ne s’est pas faite attendre. Sans surprise, ils ont décidé de faire appel de cette décision. Le 11 février 2021, les États-Unis ont formé un recours devant la Haute Cour de justice britannique pour présenter au Royaume-Uni des « assurances diplomatiques » ayant pour objectif de réduire le risque de mauvais traitements en détention si Julian Assange était incarcéré dans un établissement fédéral. Malgré les assurances des États-Unis de ne pas le placer dans une prison de sécurité maximale cette possibilité n’est pas exclue.

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  • Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique

    Communiqué de FNE le lundi 09 août 2021

    Qu’apprend-on de nouveau du dernier rapport du GIEC sur le climat ? Pas grand-chose. Le dérèglement climatique continue. Les effets dévastateurs se font ressentir. L’avenir s’assombrit. Autant d’éléments qui sont connus depuis longtemps, tout comme les causes de ce dérèglement.

    C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.

    Une urgence vitale

    Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? La Sibérie, le Canada, la Grèce, la Turquie, la Californie en feu ? Les pluies torrentielles en Allemagne, en Belgique et en Chine ? La famine à Madagascar ?

    L’humanité se prend de plein fouet les premiers effets du dérèglement climatique qu’elle a causé. Or ces effets ne sont en aucun cas une surprise. Ils sont prévus, anticipés, annoncés depuis des décennies par les scientifiques. Si l’on se retourne sur les 50 dernières années d’évolution du climat, deux constantes apparaissent :

    • Toutes les prévisions des climatologues se sont révélées justes.
    • Toutes les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été bafouées.

    En 2022, l’humanité battra un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre. Le rapport du GIEC manque de mots pour alerter sur le danger d’extinction de l’espèce humaine. Tout simplement. Et pourtant, rien ne bouge.

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  • Sécheresse en Angola  six millions de personnes sous alimentées

    Publié le 27.07.2021 par Amnesty International

    Dans le sud de l’Angola, la vie de millions de personnes est menacée à cause de la sécheresse. Déplacements de population, malnutritions et pauvreté : voici les conséquences dévastatrices du dérèglement climatique.

    Dans le sud de l’Angola, des millions de personnes sont au bord de l’inanition. Elles sont victimes à la fois des effets dévastateurs du dérèglement climatique et de l’affectation de terres à l’élevage commercial de bétail.

    La création d’élevages commerciaux de bétail sur des terres communautaires ont chassé des populations pastorales de leurs terres depuis la fin de la guerre civile, en 2002. Ainsi, une grande partie de la population s’est retrouvée en situation d’insécurité alimentaire, ce qui a ouvert la voie à une crise humanitaire dans la mesure où la sécheresse aiguë persiste depuis plus de trois ans. La pénurie d’eau et de nourriture ne fait que s’accentuer, obligeant des milliers de personnes à fuir vers la Namibie voisine.

    Pour survivre, la fuite vers la Namibie

    Les populations des provinces de Cunene et de Huíla sont frappées de plein fouet par la sécheresse persistante. La saison des pluies 2020-2021 ayant été anormalement sèche, il est probable que la situation empire grandement dans les mois à venir. Cette sécheresse est la pire depuis 40 ans.

    Elle a rendu la vie des communautés pastorales traditionnelles très difficile et la faim a conduit des milliers de personnes à traverser la frontière avec la Namibie depuis le début de mars 2021.

    En mai 2021, des ONG angolaises ont rapporté que plus de 7 000 Angolais, principalement des jeunes et des femmes avec enfants, avaient fui vers la Namibie. Un nombre de « déplacés climatiques » qui ne cesse d’augmenter.

    Le manque de ressources et la sécheresse poussent ces personnes à migrer dans une tentative désespérée de survivre. Un phénomène qui n’est pas près de s’améliorer car, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « l’intensité des sécheresses continueront d’augmenter, en particulier dans le bassin méditerranéen et en Afrique australe ».

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