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politique internationale - Page 47

  • Les Afghanes et Afghans en danger doivent pouvoir obtenir une protection

    Associations engagées ensemble dans la défense des droits fondamentaux, et particulièrement du droit d’asile, nous nous inquiétons des discours remettant en cause la légitimité pour les Afghanes et Afghans de demander asile et protection en France.

    Nous constatons que, depuis la prise de Kaboul par les talibans, des Afghans en France ont fait l’objet de décisions de refus d’asile ou d’obligations de quitter le territoire français.

    Nous rappelons que la très grande majorité des réfugié-e-s afghan-e-s le sont actuellement dans les pays limitrophes et nous estimons que l’Europe et la France doivent prendre toute leur part dans l’accueil de celles et ceux qui doivent fuir un régime de terreur.

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  • Industrie fossile : ni pub, ni mécénat.

    Lancement d’une initiative européenne contre la propagande de l’industrie fossile

    Récolter un million de signatures en un an, c’est le défi que se sont lancé plus de 20 associations et ONG européennes en lançant aujourd’hui une initiative citoyenne européenne. Leur objectif : la mise en place d’une réglementation européenne interdisant les publicités, partenariats et mécénats pour toutes les entreprises vendant des biens et services fossiles. Greenpeace France mène la mobilisation tricolore. Cette ICE est également soutenue par les associations Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P), les Amis de la Terre France et Communication et Démocratie (CODE).

    Des publicités et partenariats fossiles qui amplifient le changement climatique

    En mai 2021, l’Agence Internationale de l’Énergie appelait à renoncer à tout nouveau projet fossile pour répondre à l’urgence climatique. En août, le GIEC lançait une nouvelle alerte rouge. Le mois dernier, une étude parue dans Nature concluait que pour respecter l’accord de Paris, il fallait réduire drastiquement l’extraction d’énergies fossiles. Le message est clair, mais les majors pétrolières freinent des quatre fers. A coups de publicités, partenariats et mécénats, elles achètent leur acceptabilité sociale et usent de leur influence pour maintenir le plus longtemps possible un modèle économique sans avenir. 

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  • Retour à Kaboul

    retour à Kaboul.jpg

    Dessin de Siné

  • Afghanistan : comment les talibans s’attaquent aux droits humains

    Publié le 22.09.2021 par Amnesty International.

    En raison d’une connexion mobile défaillante dans de nombreuses régions et de coupures volontaires d’Internet, les conclusions de notre rapport ne sont sans doute qu’un petit aperçu de la réalité sur place.  

    Les défenseurs des droits humains pris pour cible 

    Les talibans pourchassent toutes les personnes engagées pour les droits humains. Pour survivre, ces derniers n’ont d’autre choix que d’entrer dans la clandestinité. Ils vivent sous la menace constante d’être arrêtés, torturés, voire tués.  

    Nous nous sommes entretenus avec Mahmud*, un défenseur afghan qui est parvenu à quitter le pays. Le jour où les talibans sont entrés dans Kaboul, il a reçu un appel lui demandant de remettre les véhicules, l’équipement et l’argent de son ONG. Son interlocuteur connaissait son nom et lui a ordonné de coopérer. 

    Au cours des jours suivants, Mahmud a reçu d’autres appels et messages WhatsApp lui demandant son adresse personnelle. Deux de ses collègues ont été frappés et fouettés par les talibans.

    Alors que les talibans ont martelé qu’ils respecteraient les droits des Afghanes et des Afghans, c’est bien au contraire une répression à grande échelle qu’on observe depuis la prise de Kaboul. Notre rapport Afghanistan’s fall into the hands of the Taliban, conduit avec la Fédération internationale pour les droits de l’homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) dévoile une longue liste d’atteintes aux droits humains. 

    Le vrai visage des talibans  

    L’ensemble du peuple afghan subit des restrictions et des atteintes majeures à leurs droits. La liberté d’expression est attaquée de toutes parts, notamment via la répression des manifestations et des médias. Les femmes, déjà grandes victimes du régime taliban de 1996 à 2001, sont de nouveau soumises à de multiples restrictions de leurs libertés et à des représailles en cas de transgressions de celles-ci. Le droit international a également été bafoué puisque des civils, ainsi que des soldats qui s’étaient rendus, ont été tués dans le Panjshir. Dans cette région, dernier bastion anti-talibans à être tombé, l’aide humanitaire fait face à un blocus.  

    En raison d’une connexion mobile défaillante dans de nombreuses régions et de coupures volontaires d’Internet, les conclusions de notre rapport ne sont sans doute qu’un petit aperçu de la réalité sur place.  

    Les défenseurs des droits humains pris pour cible 

    Les talibans pourchassent toutes les personnes engagées pour les droits humains. Pour survivre, ces derniers n’ont d’autre choix que d’entrer dans la clandestinité. Ils vivent sous la menace constante d’être arrêtés, torturés, voire tués.  

    Nous nous sommes entretenus avec Mahmud*, un défenseur afghan qui est parvenu à quitter le pays. Le jour où les talibans sont entrés dans Kaboul, il a reçu un appel lui demandant de remettre les véhicules, l’équipement et l’argent de son ONG. Son interlocuteur connaissait son nom et lui a ordonné de coopérer. 

    Au cours des jours suivants, Mahmud a reçu d’autres appels et messages WhatsApp lui demandant son adresse personnelle. Deux de ses collègues ont été frappés et fouettés par les talibans. 

     

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  • 9/11 : 20 ans déjà…

    Éditorial de Cartooning for Peace du 10.09.2021

    Le 11 septembre 2001, entre 8h et 10h du matin, des avions de ligne sont détournés par le réseau djihadiste Al-Qaïda et percutent les célèbres tours jumelles du World Trade Center à New-York, ainsi que le Pentagone américain à Washington DC, sous les yeux incrédules et remplis d’effroi de la planète entière.
    En moins de deux heures, le bilan humain est inégalé : 2977 morts et 6291 blessés. La sensation d’un avant et d’un après et des images à peine croyables, désormais gravées dans l’inconscient collectif de l’humanité.
    La suite, on la connait : les Etats-Unis promettent la guerre contre le terrorisme et envahissent un mois après l’Afghanistan, siège opérationnel d’Al-Qaïda, en renversant le régime des Talibans. Puis l’invasion de l’Irak, le renversement de Sadam Hussein (arrêté par les forces spéciales américaines en 2003 et mort en 2006). Puis le traque et la mort d’Oussama ben Laden en 2011 au Pakistan…
    Après 20 ans de guerre en Afghanistan, les troupes américaines se retirent et quittent Kaboul le 30 août 2021. Les Talibans ont repris le contrôle du pays. On commémore le tragique anniversaire des attentats du 11 septembre et l’on cherche encore le sens de l’Histoire…

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  • Congrès Mondial de la Nature : espoirs et déceptions

    Communiqué de FNE le 10.09.2021

    Alors que s’achève le Congrès Mondial de la Nature de l’UICN (Union Internationale de la Conservation de la Nature) à Marseille, l’heure est au bilan de ce sommet consacré à la préservation de la biodiversité. Parfois décrié, ce Congrès a permis des avancées positives : par les motions qui ont été adoptées, par le niveau d’échanges entre experts, par la visibilité donnée à ce sujet et la participation du public et des ONG, par la mobilisation de nombreux établissements publics, par l’engagement, au moins en paroles, de nouveaux acteurs, notamment les banques centrales, par la compréhension de la nécessaire combinaison entre protection de la biodiversité et lutte contre le dérèglement climatique. Mais le niveau de réponse politique à l’extrême urgence de la situation, une fois encore, est loin d’être à la hauteur des enjeux. Ce qui constitue la plus cruelle et la plus impactante des désillusions.

    Espoir numéro 1 : merci Marseille ! 

    Ce fut une grande première : le congrès était en partie ouvert au public avec notamment les Espaces Génération Nature, imposante zone de sensibilisation et d’éducation à l’écologie. Et les Marseillais ont répondu présent. 

    Avec plus de 40 conférences et tables rondes, plus de 60 bénévoles mobilisés, 13 animations dont 8 permanentes sur les espaces Génération Nature, France Nature Environnement et ses associations se sont fortement mobilisées et ont contribué à la richesse des échanges, des présentations, des activités de découverte. Avec en face un public marseillais, notamment un large public scolaire, très à l’écoute, avide d’apprendre, de comprendre et de s’engager, parfaite illustration grandeur nature de ce que nous apprend la dernière livraison de l’étude de la Fondation Jean Jaurès Fractures Françaises : l’environnement arrive désormais tout en haut des préoccupations des Françaises et des Français. Après des décennies de mobilisation, de sensibilisation et d’alertes par les scientifiques et le monde associatif, la démonstration du niveau d'attente et de conscience de l’opinion a été faite.

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  • Contre le retour forcé des réfugiés syriens

     

    Par un collectif d'organisations et de personnalités

    publié le 8 septembre 2021 à 10h55 par Libération
     

    Aucun pays membre de l’Union européenne ne doit la déshonorer par le renvoi en Syrie des réfugiés. Une petite musique avait commencé à se faire entendre en décembre 2020 en Allemagne via le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, pour que l’arrêt général de toutes les expulsions de réfugiés syriens d’Allemagne vers la Syrie ne soit pas prolongé au-delà de la fin de cette année 2020. Dernièrement, les services de l’Immigration du Danemark ont indiqué que 505 réfugiés syriens arrivés en 2015, originaires de la région de Damas et bénéficiaires d’une protection temporaire, devraient voir leur permis de résidence révoqué cette année. Les autorités danoises, par la voix du président de la commission des recours, Henrik Bloch Andersen, estiment que la situation à Damas et dans sa région est suffisamment stabilisée pour que ces réfugiés puissent rentrer : «Les conditions générales dans les zones en question ne sont plus si extrêmes pour justifier à elles seules un permis de séjour.»

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