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politique internationale - Page 48

  • Droit à l'avortement

    Communiqué d'Amnesty International le 12.05.2022

    Ces 25 dernières années, plus de 50 pays ont modifié leur législation pour faciliter l’accès à l’avortement, en reconnaissant parfois son rôle essentiel pour la protection de la vie, de la santé et des droits fondamentaux des femmes, des filles et des personnes trans. Pour autant, dans de nombreuses régions du monde, ce droit est encore fragilisé voire interdit.

    Le 21 février 2022, la Colombie a dépénalisé l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Une décision historique rendue possible par la mobilisation de milliers de femmes dans le pays.

    En 2020, l'Argentine et l ’Irlande ont réalisé des avancées historiques dans le domaine de la protection des droits sexuels et reproductifs des femmes en dépénalisant l’avortement. Au Mexique, la Cour suprême a rendu le 7 septembre 2021 un arrêt progressiste encourageant.  

    Ces décisions ont été rendues possibles grâce à des années de lutte auxquelles nous avons participé. Mais, cette lutte continue car de nombreux pays comme les États-Unis font marche arrière mettant en danger la vie de millions de femmes. Au Texas, la loi de septembre 2021 interdit d’avorter dès six semaines de grossesse : à cette date, la plupart des personnes concernées ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. Cette loi va même plus loin avec une disposition sans précédent en criminalisant toute personne qui aiderait une autre à avorter. Cela signifie que les centres de santé et leur personnel risquent d’être poursuivis en justice, tout comme les membres de la famille ou les amis.  

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  • Action "Stop à la spéculation sur les céréales" le 5 mai à La Défense

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 06.05.2022

     Dans la foulée de son Assemblée Générale du jeudi 5 mai, la Confédération paysanne s'est rendue dans le quartier d'affaires de la Défense pour pointer du doigt les maux de la faim: spéculation, libre-échange et agrocarburants.

    Nous avons choisi de manifester devant le siège de Cargill, numéro 1 mondial du négoce international des matières premières agricoles. Cette multinationale opaque et surpuissante, dont le chiffre d'affaires mirobolant atteint les 130 milliards de dollars, profite du laisser-faire néolibéral sur les marchés mondialisés. Aucune souveraineté alimentaire n'est possible avec ces règles du libre-échange, dont Cargill est un des emblèmes.

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, la spéculation redouble de plus belle sur les cours agricoles. La flambée des cours agricoles a des impacts dramatiques pour les populations et les éleveurs.euses. Pourtant, la volatilité des prix agricoles n'est pas une fatalité.

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  • Ukraine : les crimes de guerre des forces russes dans la région de Kiev

    Lundi 6 mai. En direct de Kiev, une délégation d’Amnesty International, menée par Agnès Callamard, notre secrétaire générale, présente les conclusions de notre nouveau rapport sur les crimes commis par les forces russes dans la région au nord-ouest de Kiev. « Les pratiques criminelles des forces russes que nous avons constatées comprennent des attaques illégales et des homicides volontaires visant des civils », explique Agnès Callamard. 

    Ces derniers jours, la délégation s’est entretenue avec des survivants et des familles de victimes, et a rencontré des hauts fonctionnaires ukrainiens. « Nous avons rencontré des personnes dont les proches ont été tués dans de terribles attaques et dont les vies ont été bouleversées à jamais par l’invasion russe. Nous soutenons leurs appels à la justice et demandons aux autorités ukrainiennes, à la Cour pénale internationale et à d’autres entités de veiller à ce que les éléments de preuve soient préservés afin de permettre d’étayer de futures poursuites pour crimes de guerre. Il est essentiel que toutes les personnes responsables, notamment celles haut placées dans la chaîne de commandement, soient traduites en justice.» 

    Des frappes aériennes illégales à Borodianka

    Les 1er et 2 mars, plusieurs frappes aériennes russes ont touché huit bâtiments résidentiels de la ville de Borodianka, à environ 60 kilomètres au nord-ouest de Kiev, où vivaient plus de 600 familles.

    Les frappes ont fait au moins 40 morts parmi les habitants et ont détruit les bâtiments ainsi que des dizaines d’autres bâtiments et maisons aux alentours. La plupart des victimes ont été tuées dans les sous-sols des bâtiments, où elles avaient cherché refuge. D’autres personnes sont mortes dans leur appartement. 

    Le 2 mars au matin, une frappe unique a tué au moins 23 personnes dans le Bâtiment 359 de la rue Tsentralna. Parmi les victimes figuraient les proches de Vadim Zahrebelny : sa mère Lydia, son frère Volodymyr et son épouse Ioulia, ainsi que les parents de cette dernière, Loubov et Leonid Hourbanov.

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  • La Cour suprême des États-Unis serait sur le point d’annuler le droit à l’avortement

    Extraits de l'article de radio-canada

    La Cour suprême des États-Unis pourrait annuler l’arrêt Roe contre Wade, un jugement historique qui a légalisé l’avortement dans tout le pays en 1973, selon ce qu’a révélé le journal Politico, grâce à une violation étonnante de la confidentialité du processus de délibération des juges.

    L'arrêt Roe c. Wade était totalement infondé dès le début, peut-on lire dans le projet d’opinion rédigé par le juge conservateur Samuel Alito le 10 février et obtenu par Politico lundi.

    La conclusion inéluctable est que le droit à l'avortement n'est pas profondément enraciné dans l'histoire et les traditions de la nation, selon lui. Il n'est protégé par aucune disposition de la Constitution.

    Si cette conclusion est retenue, l’avortement ne sera plus un droit protégé par le fédéral. Chaque État sera libre d'interdire ou d'autoriser l'avortement.

    Selon Politico, qui cite une personne ayant connaissance des délibérations de la Cour, quatre autres juges conservateurs – Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett – ont voté avec Samuel Alito.

    Des sources de CNN ont révélé que le juge en chef de la Cour suprême, John Roberts, ne voulait pas annuler complètement Roe contre Wade, ce qui signifie qu’il aurait été en désaccord, au moins en partie, avec le projet de Samuel Alito, probablement avec les trois juges libéraux.

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  • Julian Assange au bord de l’extradition

    Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, détenu depuis 3 ans au Royaume-Uni, se rapproche un peu plus de l’extradition vers les États-Unis où il serait jugé pour espionnage : Assange est accusé depuis 2010 pour la diffusion de 750 000 documents classés confidentiels sur les activités militaires américaines.
    La justice britannique a autorisé, mercredi 20 avril, son extradition et seule la décision de la ministre de l’intérieur britannique, Priti Patel, pourrait faire pencher la balance en sa faveur.

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  • L’option du pire en Ukraine

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    Dessin de Chappatte pour "Le Temps"

  • Russie : les manifestants antiguerre arrêtés par milliers

    Depuis le 24 février 2022, de nombreux Russes descendent dans la rue pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine. L’opposition à la guerre est réelle mais les autorités veulent l’effacer. Les arrestations de manifestants se comptent par milliers. Un arsenal législatif renforcé les rend possibles. Explications.

    Plus de 15 400 manifestants pacifiques ont été arrêtés en Russie depuis le début de la guerre en Ukraine (chiffre fourni par l’ONG russe OVD-info au 7 avril). Les arrestations sont massives, immédiates, presque surréalistes : pour la seule journée du 6 mars, 5 000 personnes ont été arrêtées dans 69 villes russes.

    « NON À LA GUERRE ! » : AUSSITÔT DIT, AUSSITÔT ARRÊTÉ  

     « Non à la guerre ! ». Voici l’un des slogans scandés par les manifestants de la place Rouge à Moscou, des places centrales de Saint Pétersbourg et de dizaines d’autres villes partout en Russie. À cette opposition à la guerre, la police répond par une vague d’arrestations, arbitraires et souvent brutales. Même des enfants participants aux rassemblements ont été arrêtés, plus de 100 selon l’ONG OVD-info.

    Les images des arrestations qui nous sont parvenues de Russie sont choquantes. Porter des ballons aux couleurs de l’Ukraine : arrestation. Ecrire « Non à la guerre » dans la neige : arrestation. Applaudir ou passer à côté d'une manifestation : arrestation. Détourner une pancarte en écrivant « Deux mots » (en référence au slogan « Nyet voyne », qui signifie « Non à la guerre») : arrestation. Tenir une pancarte blanche, sans aucun message de protestation : arrestation.

    Les autorités ont lancé une véritable chasse aux sorcières en instrumentalisant le système judiciaire russe pour poursuivre les manifestants antiguerre.

    UN ARSENAL DE LOIS RÉPRESSIVES 

    La répression n’est pas chose nouvelle en Russie. Depuis plus de quinze ans, les autorités russes utilisent des lois de plus en plus restrictives pour réduire au silence toute dissidence. 

    Avec la guerre en Ukraine, la répression s’est accélérée. Ces lois sont utilisées comme un outil de répression dans un contexte où les autorités russes entendent contrôler tout ce qui va être dit ou vu.

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