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politique internationale - Page 52

  • Biélorussie : Alexandre Loukachenko, pirate de l’air

    Editorial de Cartooning for peace du 27 mai 2021

    Dimanche 23 mai, un avion de ligne de la compagnie aérienne Ryanair, reliant les villes d’Athènes et de Vilnius, a été détourné par un avion de chasse vers Minsk, capitale de la Biélorussie – sous prétexte d’une alerte à la bombe.
    A son bord, le journaliste biélorusse Roman Protassevitch, opposant du régime d’Alexandre Loukachenko (et qualifié de « terroriste » par ce dernier), a été arrêté.
    Tandis que la Russie soutient son allié biélorusse, l’Europe a immédiatement réagi en fermant son espace aérien à la Biélorussie en guise de sanction et demande, avec les Etats-Unis, une enquête urgente à l’Organisation de l’aviation civile internationale, qui doit se réunir ce jeudi 27 mai.

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  • 6 mois d’horreur en Éthiopie : la crise ignorée

    Publié le 19.05.2021 par Amnesty §International.

    Les combats au Tigré, région du nord de l’Éthiopie, ont commencé le 4 novembre 2020.S’en est suivi une véritable vague de violations des droits humains et du droit international humanitaire.Des milliers de civils ont été tués,des centaines de milliers de personnes ont dû quitter leur lieu de vie et parmi elles,au moins 63 000 se sont réfugiées au Soudan. Pourtant, le silence de la communauté internationale est assourdissant.

    La montée en puissance des tensions politiques en Éthiopie a débuté en 2018, lorsque qu’Abiy Ahmed est devenu Premier ministre. Ce dernier a peu à peu écarté du pouvoir fédéral le Front de Libération du Peuple du Tigré (FLPT), qui était une force politique dominante en Éthiopie depuis 1991.  

    Par ailleurs, l’accord de paix avec l’Érythrée qui a valu à Abiy Ahmed son Prix Nobel en 2019, apparaît avec le recul comme l’émergence d’une alliance militaire entre les deux pays. Une alliance qui a permis au Premier ministre éthiopien de reprendre le contrôle du Tigré.

    Amnesty International et d’autres organisations ont recensé une série de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité. De nombreuses sources fiables indiquent également que des soldats éthiopiens et érythréens infligent des violences sexuelles, notamment des viols en réunion, à des femmes et des jeunes filles.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a temporisé pendant des mois, avant de finalement prendre acte avec préoccupation de la situation de plus en plus désespérée dans le Tigré. L’Union africaine et les gouvernements de la région ont, quant à eux, très peu agi afin de condamner de vraisemblables crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

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  • Aires Marines Protégées : interdire les pêches destructrices est plus rentable que les autoriser

    Publié par FNE le lundi 17 mai 2021.

    Une analyse socio-économique commandée par l’ONG européenne Seas At Risk et réalisée par la New Economics Foundation révèle que l’interdiction de techniques de pêche destructrices pour les fonds marins dans les aires marines protégées entrainerait des bénéfices nets dès la quatrième année de son entrée en vigueur.

    L’interdiction d’une activité économique est souvent perçue comme une perte de rentabilité. Dans le cas du chalutage profond et d’autres méthodes de pêche (cf. contexte), Seas At Risk nous démontre le contraire. Selon une étude commanditée par l’ONG européenne et réalisée par la New Economics Foundation, l’interdiction de ces techniques dans les aires marines protégées a non seulement des effets concrets pour y protéger la biodiversité, mais s’avérerait aussi rentable à très court terme !

    L’étude souligne qu’au bout de 13 ans d’interdiction, chaque euro dépensé rapporterait 3,41 euros : en 20 ans, cela entrainerait un gain net cumulé de 8,4 milliards d’euros ! Alors que le chalutage de fond libère autant de carbone que le transport aérien, il devient urgent de questionner son intérêt.

    Des avantages climatiques et commerciaux, ainsi que pour… la pêche durable !

    Les principaux avantages commerciaux à l’interdiction de ces pêches seraient, entre autres, la création de nouvelles activités de loisir et la présence de poissons plus gros et en plus grand nombre, qui pourraient être pêchés par les pêcheurs utilisant des méthodes de pêche vertueuses.

    Plus important encore, les conséquences d’une mer saine et d’écosystèmes résilients bénéficieraient à la population en termes de régulation du climat, d’eau propre, de piégeage du carbone et de protection contre les phénomènes naturels extrêmes.

    « Nous sommes au cœur de la 6e extinction de masse. Les aires marines protégées ne peuvent pas jouer leur rôle fondamental de protection de la vie marine si des activités de pêche destructrices continuent à être autorisées », affirme Marc-Philip Buckhout, Responsable des aires marines protégées à Seas At Risk. « Interdire le chalutage de fond et les autres méthodes de pêche tout aussi destructrices pour les fonds marins, dans les aires marines protégées nous permettrait de lutter contre le déclin de la biodiversité et aiderait l’océan à atténuer le changement climatique, et ce avec de nets bénéfices socio-économiques. »

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  • Appel à condamner la sinistre farce de l’élection présidentielle en Syrie

    La LDH appelle au rassemblement le mercredi 26 mai 2021, de 17h à 19h, place de l’Hôtel de ville de Paris

    Cette mascarade d’élection présidentielle prévue en Syrie le 26 mai prochain est la deuxième depuis le début, en 2011, d’un soulèvement populaire noyé dans le sang par le régime responsable de plus de 90% des crimes de guerre et contre l’humanité contre le peuple syrien ainsi que des destructions de ses infrastructures et services sociaux, dont :

    ♦ Plus de 500.000 morts et disparus, autant de blessés handicapés à vie.

    ♦ Encore près de 200.000 détenus politiques, des centaines de milliers de jeunes enrôlés de force, etc.

    ♦ Plus de la moitié des habitants contraints à l’exode (5,5 millions de déplacés à l’intérieur, dont 2 millions dans des camps) ou à l’exil (7,5 millions de réfugiés à l’étranger, dont 3,7 en Turquie, 1,3 au Liban, 1,2 en Jordanie, 700.000 en Allemagne, …), dont plus de la moitié d’enfants traumatisés et privés de scolarité, avec leurs biens détruits ou séquestrés par le régime.

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  • Israël expulse de force des Palestiniens et réprime violemment ceux qui le dénoncent

    Les forces de sécurité israéliennes ont utilisé de manière répétée une force injustifiée et excessive contre des manifestants palestiniens à Jérusalem-Est occupée. Des actes contraires au droit international. 

    D’un côté, 840 Palestiniens ont été blessés en 4 jours. De l’autre, la police israélienne compte au moins 21 policiers et sept civils israéliens blessés.  

    Depuis le début du ramadan, le 13 avril, les tensions n’ont cessé de croître alors que des Palestiniens manifestaient contre les restrictions israéliennes qui limitent leur accès à la porte de Damas, une des entrées principales de la vieille ville de Jérusalem. Le 26 avril, face aux manifestations persistantes, les autorités israéliennes ont levé les restrictions. En parallèle, la colère est également montée car quatre familles palestiniennes de Sheikh Jarrah (un quartier palestinien de Jérusalem-Est) étaient sous la menace d’une expulsion imminente au profit de colons israéliens.

    Nous appelons les autorités israéliennes à mettre fin immédiatement aux expulsions forcées dans le quartier de Sheikh Jarrah et aux déplacements forcés de Palestiniens établis à Jérusalem-Est.  

    Des preuves accablantes de la violence des autorités israéliennes

    Nous avons des preuves qui révèlent que les forces israéliennes ont recours à une force disproportionnée et illégale contre des manifestants palestiniens très majoritairement pacifiques, ces derniers jours. Parmi les personnes blessées lors des violences à Jérusalem-Est figurent de simples passants, ainsi que des fidèles venus à la mosquée pour les prières du Ramadan.  

    Ces violences mettent en évidence la volonté d’Israël d’étendre ses colonies illégales. Depuis plusieurs jours, les autorités israéliennes intensifient les expulsions forcées de résidents palestiniens à Sheikh Jarrah, afin de permettre à des colons israéliens de s’y installer aux colons israéliens. Ces expulsions bafouent de manière flagrante le droit international et pourraient s’apparenter à des crimes de guerre. 

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  • Pas de profit sur la pandémie

    Communiqué du Comité français de soutien à la pétition d’initiative citoyenne européenne

    Depuis des mois un regroupement de 34 organisations en France et de 350 en Europe milite pour que les vaccins soient reconnus comme biens communs de l’humanité. Plus de 180 000 signatures ont été déjà recueillies à ce jour. Joe Biden, le président des États–Unis vient de se prononcer hier pour la levée des brevets concernant les vaccins contre la Covid 19. Cette disposition doit s’effectuer dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). C’est une bonne chose. C’est un  résultat à mettre à l’actif de tous ceux qui se sont mobilisés. Il s’agit de permettre à tous les pays de fabriquer eux-mêmes les vaccins dont ils ont besoin. C’est une nécessité vitale pour leurs populations. Tant que l’humanité entière ne pourra pas être vaccinée, la pandémie restera menaçante et nul ne sera en sécurité.

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  • En Colombie, la police et l’armée tirent sur les manifestants

    Depuis le 28 avril, des manifestations, principalement pacifiques, ont gagné plusieurs régions de Colombie. Elles sont réprimées de façon très violente, et ont fait plusieurs morts, des blessés et de nombreux disparus. 

    Une réforme fiscale a mis le feu aux poudres en Colombie. Des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre ce projet, présenté par le président Ivan Duque. Face aux manifestants, les forces de l'ordre colombiennes ont fait usage d'une violence excessive. 

    Malgré l’annonce du retrait de la réforme ce dimanche 2 mai, les manifestations se poursuivent. Les violences et la répression aussi. Jour après jour, le bilan s'alourdit. L'inquiétude grandit. Nous appelons les autorités colombiennes à mettre fin à la répression des manifestations et à la militarisation des villes. 

    26 morts en seulement 6 jours

    La répression des manifestations a pris un tournant tragique. Le bilan est alarmant. Le 3 mai, des organisations de la société civile comptaient 26 morts, victimes directes de la répression menée par la police colombienne. Elles dénonçaient 761 arrestations arbitraires et indiquaient que 142 personnes avaient été victimes de mauvais traitements, et neuf victimes de violences sexuelles. Elle signalent également 56 cas de personnes disparues pendant les manifestations.  

    Des informations circulent aussi sur des attaques contre des journalistes : violences physiques, arrestations arbitraires, effacements de leurs documents journalistiques.

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