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politique internationale - Page 13

  • Le Traité de l’ONU sur les océans officiellement adopté, la course à la ratification commence

    Le traité international historique pour la protection de la haute mer a été formellement adopté à New York.
    Depuis son approbation en mars 2023, le texte a fait l’objet de vérifications juridiques et de traductions dans toutes les langues officielles de l’ONU. Les États peuvent désormais ratifier le traité pour qu’il puisse entrer en vigueur, afin de commencer à protéger les océans en haute mer.

    Ce traité est un outil juridique puissant qui rend possible la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, objectif adopté à la COP 15 fin 2022 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Il pourrait permettre la création de vastes aires marines protégées en haute mer, sanctuaires océaniques soustraits aux activités humaines destructrices. Toutefois, il doit être ratifié par au moins 60 gouvernements avant de pouvoir entrer en vigueur et devenir juridiquement contraignant.

    L’adoption de ce traité est une victoire pour la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Mais la mobilisation exceptionnelle en faveur de la signature du traité ne doit pas faiblir, il est urgent de le ratifier au plus vite. La France, qui a été fortement mobilisée dans les négociations qui ont permis cet accord en mars dernier, doit dès à présent montrer l’exemple en mettant sa ratification à l’ordre du jour du parlement”, souligne François Chartier, chargé de campagne océan pour Greenpeace France.

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  • États-Unis : inculpation de Donald Trump (saison 2)

    Edito de Cartooning for peace du 13 juin 2023top-secrets

     

    Ce mardi 13 juin au Tribunal de Miami, c’est avec assurance que Donald Trump a plaidé non-coupable dans une affaire judiciaire fédérale où tout l’accable. L’ancien président, visé par 37 chefs d’inculpation, est accusé d’avoir mis en péril la sécurité des États-Unis en gardant dans sa luxueuse villa en Floride des documents top-secret datant de son passage à la Maison Blanche. En outre, il est suspecté d’avoir retardé leur restitution jusqu’à ce que le FBI soit obligé de perquisitionner son domicile.

    Donald Trump tente maintenant de repousser au maximum son procès, dont l’issu pourrait être la prison ferme, pour assurer son éligibilité aux prochaines élections présidentielles de 2024. Il est persuadé, tout comme les trois quarts des électeurs républicains, que cette affaire est une machination du camp démocrate « digne d’un régime fasciste ou communiste »… C’est le deuxième procès de Donald Trump cette année, et deux autres enquêtes, dont celle sur sa responsabilité dans l’assaut du Capitole, sont encore en cours.

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  • Arabie Saoudite : Emmanuel Macron doit intervenir pour empêcher l'exécution de sept jeunes hommes

    Vendredi 16 juin, le Président de la République française reçoit le Prince héritier d’Arabie Saoudite à l'Elysée. Amnesty international France demande solennellement à M. Emmanuel Macron d’intervenir auprès de Mohammed Ben Salman pour exiger de l’Arabie Saoudite qu’elle suspende l’exécution des sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu’ils étaient mineurs.

     

    Nous engageons la France à user de toutes son influence auprès des autorités saoudiennes afin qu’elles mettent immédiatement un terme aux exécutions et qu’elles instaurent un moratoire officiel sur les exécutions, comme première étape vers l’abolition de la peine capitale.

    Malgré l’engagement des autorités saoudiennes à mettre fin au recours à la peine de mort contre les personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, sept jeunes hommes risquent d’être exécutés à tout moment, leur condamnation ayant été confirmée en appel.

    Les sept hommes avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, et l’un d’eux n’avait que 12 ans. Ils n’ont par ailleurs pas pu consulter d’avocat pendant toute la durée de leur détention provisoire. Leurs condamnations à mort ont été confirmées en appel entre mars 2022 et mars 2023. Six de ces hommes ont été condamnés pour des infractions liées au terrorisme et le septième pour vol à main armée et homicide, à l’issue de procès iniques entachés d’« aveux » extorqués sous la torture.

    Leur exécution marquerait une inquiétante intensification du recours à la peine capitale, qui est déjà à un niveau record. Le nombre d’exécutions menées dans le pays ayant déjà été multiplié par sept au cours des trois dernières années.

    « Les autorités saoudiennes se sont engagées à limiter le recours à la peine de mort et ont adopté des réformes juridiques interdisant le recours à la peine capitale contre les personnes qui étaient âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. Si les autorités veulent que ces engagements soient pris au sérieux, elles doivent ordonner la suspension immédiate de l’exécution des sept hommes, qui étaient mineurs au moment de leur arrestation », a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.

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  • Le sauvetage est un droit et un devoir, pas un crime ! Stop aux attaques contre les OSC et les personnes en mouvement

    Plus de 30 organisations de la société civile (OSC) font part de leurs préoccupations et adressent leurs recommandations à l’Union européenne et à ses États membres avant la réunion du Conseil “Justice et affaires intérieures” d’aujourd’hui et de demain sur la dimension extérieure des migrations et le pacte européen sur la migration et l’asile.

    Les 2 et 3 juin 2023, EuroMed Droits a rassemblé plus de 30 OSC de toute la région euro-méditerranéenne travaillant sur la migration et l’asile lors d’un séminaire de deux jours et d’une série d’ateliers sur le droit au sauvetage en Méditerranée et sur la criminalisation accrue et les représailles contre les OSC et les personnes en mouvement en Europe et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

    Depuis de nombreuses années, les OSC et les personnes migrantes et réfugiées elles-mêmes sont témoins d’une escalade féroce des attaques contre elles et leur travail, avec des lois, des politiques et des pratiques qui portent atteinte à leurs droits, y compris avec des peines sévères et la privation de liberté. Les ONG de recherche et de sauvetage (SAR) en Italie, en Grèce, à Malte et en Méditerranée centrale ont été criminalisées et empêchées de sauver des vies en mer, comblant ainsi le vide laissé par les États qui ne respectent pas leurs obligations et responsabilités internationales.

    Il est vraiment nécessaire de changer complètement les politiques actuelles de migration et d’asile et de mettre en œuvre des politiques de migration et d’asile véritablement fondées sur les droits humains. Il est temps d’augmenter structurellement les voies légales et sûres de protection, en augmentant le nombre de visas, de réinstallations et de couloirs humanitaires, en élargissant les critères et en simplifiant les procédures de regroupement familial, ainsi qu’en respectant le droit à la liberté de circulation et en ne l’entravant pas par tous les moyens possibles, en contenant les migrations et en procédant à des refoulements illégaux. Il est important de mettre en place une opération de recherche et de sauvetage à l’échelle de l’UE afin de réduire le nombre de décès et de disparitions en mer.

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  • Afghanistan : les crimes de guerre des talibans au Panjshir

    C'était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s'en prennent à la population civile dans le but de l'obliger à obéir et à se soumettre.

    Dans la province du Panjshir, les talibans infligent une véritable sanction collective à la population civile. Ils commettent un crime de guerre. C'est ce que nous dénonçons dans un nouveau rapport intitulé ‘Your Sons Are In The Mountains’: The Collective Punishment of Civilians In Panjshir by the Taliban. Il recense de graves violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des arrestations et détentions arbitraires massives.

    Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan en août 2021, les membres des forces de sécurité de l’ancien gouvernement afghan ont fui vers le Panjshir avec leurs équipements et leurs armes, et ont rejoint le Front national de résistance. En réaction, les talibans exercent des représailles contre les combattants capturés et s’en prennent à la population civile du Panjshir dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.

    Des milliers de personnes sont prises au piège de la répression permanente qu’exercent les talibans, dans le but manifeste d’intimider et de sanctionner. La liste des crimes de guerre et des violations du droit international humanitaire perpétrés par les talibans au Panjshir est interminable. Exécutions extrajudiciaires, torture, prise d’otages, 

    détention illégale et incendie d’habitations civiles... Chaque acte individuel est odieux, et ces actes dans leur ensemble constituent une sanction collective – un crime de guerre en soi.

    Les talibans ont procédé à l’arrestation arbitraire, à l’échelle de villages, de tous les hommes adultes et adolescents, les détenant sans inculpation et les soumettant à des passages à tabac et autres violences. Ils ont également instauré le seul couvre-feu nocturne de tout l’Afghanistan, saisi des habitations civiles et restreint l’accès des bergers à leurs pâturages traditionnels.

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  • Greenpeace France dénonce les dommages environnementaux considérables causés par la destruction du barrage de Kakhovka par les forces russes

    Greenpeace France et Greenpeace Europe centrale et orientale (CEE) condamnent la destruction du barrage ukrainien de Kakhovka en Ukraine et les dégâts humains et environnementaux qui en découlent, et exigent que la Russie mette immédiatement fin à son invasion en Ukraine.

    L’inondation massive causée en aval de l’infrastructure affecte en premier lieu les habitants du sud de l’Ukraine, déjà victimes depuis 15 mois d’une guerre totale. Cette catastrophe, qualifiée par le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrij Melnyk, “ pire catastrophe environnementale en Europe depuis Tchernobyl”, est d’une ampleur telle qu’elle aura des répercussions inévitables sur l’approvisionnement en eau de millions de personnes et sur l’agriculture, au cours de l’été à venir et au-delà. Les principales menaces pour l’environnement sont la dispersion de substances toxiques et polluantes, ainsi que les dommages graves causés aux écosystèmes fragiles, aux parcs nationaux et à la réserve de biosphère de la mer Noire.

    Par ailleurs, la sûreté de la centrale nucléaire de Zaporijia est directement menacée. En effet, depuis la démolition du barrage, le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka a considérablement baissé, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la sûreté de la centrale nucléaire.

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, Greenpeace suit de près la situation radiologique et l’évolution de la menace d’accident nucléaire que fait peser l’occupation de la centrale nucléaire de Zaporijia par les troupes russes et par l’entreprise Rosatom. La situation est de plus en plus inquiétante : bien que la centrale nucléaire ne soit pas menacée dans l’immédiat, il ne fait aucun doute que la destruction du barrage aura un impact sur sa sûreté dans la période à venir. Nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes de cette catastrophe et appelons une nouvelle fois à mettre fin à l’occupation illégale de la centrale de Zaporijia par Rosatom et les troupes russes” déclare Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France. 

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  • Environnement : les difficiles négociations sur la pollution plastique

    Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023

    Sous l’égide de l’ONU, Paris accueille les représentants de 175 pays du 29 mai au 2 juin au siège de l’Unesco pour tenter d’aboutir à un traité international juridiquement contraignant contre la pollution au plastique avant 2024. En deux décennies, la quantité de plastique rejetée dans la nature a doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an. Ces déchets finissent généralement dans l’océan, au point de former dans le Pacifique un septième continent, grand comme un tiers de l’Europe.

    Une majorité de pays représentés à Paris comptent donc voter des mesures pour limiter la production et la consommation de plastique. Mais d’autres pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, et ceux du Golfe, qui se reposent beaucoup sur la production du plastique, font frein et contestent que de telles mesures soient prises sans unanimité.

     

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