Dessin de Kroll (Belgique )
politique internationale - Page 16
-
Le drame humanitaire de la bande de Gaza
-
Hommage à Dominique Bernard à Vouziers
Ce jeudi, la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme a organisé un rassemblement en hommage à Dominique Bernard. Ce professeur à Arras a été assassiné en voulant défendre les élèves de son établissement d'une attaque terroriste.
Il s'agissait également de montrer son refus de l'escalade de la terreur à Gaza, depuis l'attaque terroriste du Hamas et le choix de la vengeance par des bombardements destructeurs de la part du gouvernement israélien.
Malgré un appel à la mobilisation très rapide, une quarantaine de personnes étaient présentes devant l'arbre de la liberté su parc Bellevue.
Un chant contre la guerre a été interprété, avec un accompagnement à l'accordéon. Il s'agit d'une chanson récente du groupe Kate Me, texte et musique de Sylvain Girault. Elle parle de la guerre en général, mais on sent le contexte syrien à travers quelques mots.
Ensuite, une minute de silence a été respectée en mémoire de Dominique Bernard.
Puis, le texte publié par la LDH dénonçant l'escalade de la violence contre les civils, a été lu par la présidente du groupe local.Rappelons que la LDH demande :
- la libération immédiate, sans condition, de tous les otages israéliens et d’autres nationalités actuellement détenus par le Hamas ;
- un cessez-le-feu immédiat, avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population ;
- la protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité ;
- la mise en place d’un corridor humanitaire permettant d’acheminer les produits de première nécessité ;
- la levée complète du blocus.
-
Israël Palestine : la LDH appelle à la mobilisation la plus large pour la protection des populations civiles et pour un cessez le feu immédiat
Communiqué LDH
Des crimes de masse, visant essentiellement des populations civiles, ont été commis les 7 et 8 octobre par des milices lourdement armées du Hamas dans de très nombreuses localités israéliennes. Ces actes de terrorisme révulsent en nous l’Humanité. Injustifiables, ils portent en eux le pire et n’annoncent que le pire pour tous les autres.
Le droit d’Israël à se défendre à la mesure de l’attaque qu’il a subie est incontestable. Mais les gouvernants israéliens ont choisi de riposter en mobilisant une énorme capacité de destruction et de mort.
A Gaza, véritable prison à ciel ouvert, ce n’est pas le Hamas, mais plus de deux millions de personnes qui subissent des bombardements massifs, fuient sans issue viable leurs maisons détruites, et le blocus, en vigueur depuis 2007, va aujourd’hui jusqu’à la privation d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant et d’électricité y compris dans les hôpitaux. La rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, après l’ordre donné aux Palestiniens d’évacuer le nord de Gaza, a dénoncé un risque de nettoyage ethnique.
-
L’assaut du Hamas contre Israël déclenche une nouvelle guerre
Edito de Cartooning for Peace du 10 octobre 2023
Samedi 7 octobre, 50 ans jour pour jour après la guerre du Kippour, le mouvement islamiste palestinien du Hamas a mené une attaque surprise de grande ampleur et d’une rare violence contre Israël. Des milliers de combattants ont forcé l’enclave de Gaza pour semer la mort aux alentours, contre des cibles civiles et militaires, accompagnés d’une pluie de 4000 roquettes tirées en 3 jours. L’armée israélienne, d’abord prise de court et en partie dispersée en Cisjordanie, a rapidement riposté en bombardant Gaza, faisant à son tour des centaines de victimes en partie civiles, et décrété le siège de la bande de Gaza. Le bilan provisoire de cette nouvelle guerre est de 1500 morts au total. Mais le pire est encore à craindre pour ces populations qui semblent condamnées à une guerre sans fin.
-
Israël : les groupes armés palestiniens doivent rendre des comptes pour les atrocités commises
Publié le 12.10.2023 par Amnesty International
Nous avons enquêté sur l’escalade des violences depuis une semaine dans la région. Après avoir analysé des vidéos et récolté des témoignages, nous publions notre première synthèse de recherches depuis le 7 octobre. Voici ce que nous dénonçons.
Le Hamas (Mouvement de la résistance islamique) et d’autres groupes armés palestiniens ont bafoué de manière flagrante le droit international et fait preuve d’un mépris effrayant pour la vie humaine, en se livrant à des crimes cruels et brutaux, notamment des exécutions sommaires de masse et des prises d’otages, et en procédant à des tirs de roquettes aveugles sur Israël. Les éléments de preuve continuent d’affluer sur les horreurs qui se sont déroulées dans le sud d’Israël et nos équipes poursuivent leurs investigations en vue de déterminer toute l’ampleur des crimes relevant du droit international.
« Les informations étayées concernant les crimes de guerre commis par Israël n’excusent pas les actes abominables des groupes armés palestiniens et ne les dispensent pas de s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, à savoir respecter les principes fondamentaux d’humanité et de protection de la population civile » a réagit Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
Des attaques illégales
Nous avons analysé des vidéos effrayantes du premier jour des attaques, le samedi 7 octobre.
Les attaques contre Israël ont débuté par un barrage de tirs de roquettes depuis Gaza, suivi d’une incursion du Hamas et de groupes armés palestiniens en Israël.
Des milliers de roquettes ont atterri dans plusieurs régions au centre et dans le sud d’Israël, atteignant même Tel-Aviv. Ces attaques illégales ont tué à la fois des Israélien·ne·s et des Palestinien·ne·s. Elles ont aussi frappé des villages palestiniens non reconnus dans la région du Néguev/Naqab, faisant au moins six morts, dont cinq enfants. Ces populations marginalisées vivent déjà dans des situations précaires, sans possibilité de s’abriter.
-
Halte au terrorisme et à l’escalade sans fin de la violence
Communiqué LDH
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) condamne de façon absolue l’attaque militaire déclenchée ce samedi 7 octobre 2023 par le Hamas à partir de Gaza contre l’Etat et la population d’Israël. Cette agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de morts et au moins deux mille blessés, relève d’une violence inacceptable et injustifiable.
Aujourd’hui, l’urgence absolue est de faire respecter le droit international humanitaire, d’assurer la protection de tous les civils et d’exiger la libération de tous les otages.
La réaction des autorités israéliennes d’en appeler à une guerre totale ne peut aboutir qu’à une escalade de la violence en Israël, en Palestine (où on compte déjà plusieurs centaines de morts et de blessés) et dans toute la région comme le font déjà craindre certaines réactions.
-
Predator Files : la catastrophique défaillance de la règlementation du commerce de la surveillance
Publié le 05.10.2023 par 1Amnesty International
L’alliance Intellexa, réseau européen d’entreprises de surveillance, dont fait partie une entreprise française, aurait contourné les réglementations de l’Union Européenne pour vendre ses produits à des États autoritaires. Voici l’une des révélations de l’enquête « Predator files » menée par le réseau de médias European Investigative Collaborations (EIC) avec l’assistance technique d’Amnesty International. Une vaste enquête qui révèle les défaillances colossales de la réglementation du commerce de la surveillance.
Après un an d’enquête, les journalistes du réseau European Investigative Collaborations (EIC), révèlent comment les dirigeants d’entreprises auraient vendu le logiciel de surveillance extrêmement invasif appelé Predator à plus de 25 pays. Certains l’auraient utilisé pour porter atteinte aux droits humains, à la liberté de la presse et aux mouvements sociaux. L’'enquête montre comment les sociétés qui commercialisent Predator fonctionnent librement dans l’ombre, sans être contrôlées ou contraintes de rendre des comptes.
Extrêmement puissant, le logiciel Predator est l’un des produits phare de l’alliance Intellexa, dont fait partie l’entreprise française Nexa Technologies. Hautement invasif, le logiciel Predator serait, selon l'enquête d'EIC, vendu et utilisé sans contrôle. L’enquête des « Predator files » menée par 15 médias révèle aussi l’ampleur tentaculaire du secteur de la surveillance numérique à l’échelle mondiale.
Mediapart, l’un des médias fondateurs du réseau d’enquête European Investigative Collaborations (EIC), révèle ce jeudi 5 octobre le premier volet des « Predator Files » focus sur la France. L’enquête est à retrouver sur le site de Mediapart. Les révélations des médias s’étaleront durant une semaine.