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politique internationale - Page 19

  • L’Ukraine contre-attaque

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 22 août 2024

    Depuis le début du mois d’août, l’Ukraine a lancé sa plus importante contre-attaque en territoire russe, à la frontière nord, en direction de Koursk. Le double objectif affiché est de créer une « zone tampon » entre la ligne de front et les infrastructures civiles, mais également d’attirer les forces d’invasion russes loin de la frontière Est. Malgré ce coup sévère, ces dernières continuent de progresser dans le Donbass, et s’approchent dangereusement de Pokrosk, épicentre stratégique de la région, dont les habitants ont déjà commencé à évacuer.

    Les alliés de l’Ukraine se réjouissent de la tentative de contre-attaque de Kiev, et restent évasifs quant à savoir si elle était concertée ou non. Il faut dire que le temps presse, car l’aide occidentale risque de s’étioler dans les prochains mois. Le ministre des Finances allemand a annoncé vouloir réduire de moitié le budget alloué à l’Ukraine, et sera imité aux États-Unis par les Républicains en cas de victoire de Trump aux présidentielles de novembre. Vladimir Poutine a parié sur ces défections pour l’emporter en Ukraine, où il rencontre pour le moment une furieuse résistance.

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  • « Agent orange » : l’action contre Bayer-Monsanto jugée « irrecevable »

    Extraits de l'article de  Rémi-Kenzo Pagès pour Reporterre, publié le 22.08.2024

    « Je ne suis pas surprise, mais j’espérais que le tribunal serait plus fort. » Tran To Nga avait prévenu : son combat ne s’arrête pas là. Elle ira jusqu’à la Cour de cassation. Le 22 août, la cour d’appel de Paris a en effet rejeté la demande de la Franco-Vietnamienne de revenir sur la décision du tribunal d’Évry, qui s’était déclaré en 2021 incompétent à juger l’affaire. Une décision que conteste l’ancienne journaliste, qui va se pourvoir en cassation pour faire condamner quatorze multinationales, dont Dow Chemical et Bayer-Monsanto, productrices de l’agent orange durant la guerre du Vietnam.

    Entre 1961 et 1971, le défoliant, répandu par l’armée des États-Unis, a attaqué toutes les formes de vie présentes au Laos, au Vietnam et au Cambodge. Près de 80 millions de litres ont été utilisés pour empêcher les résistants vietnamiens de se cacher dans la forêt. C’est là où Tran To Nga, qui couvrait la guerre, a été touchée par le produit. 2,1 à 4,8 millions de personnes ont été directement atteintes par la dioxine de l’agent orange, selon une étude. 3 millions de personnes seraient aujourd’hui concernées, selon l’Association vietnamienne des victimes de l’agent orange/dioxine (Vava).

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  • Afghanistan : la guerre des talibans contre les femmes

    Communiqué d'Amnesty International

    Le 15 août 2021, vingt ans après le renversement de leur régime, les talibans entrent dans Kaboul et s’arrogent les pleins pouvoirs en Afghanistan. Ce qu'ils revendiquent : s’être modernisés. Ce que nous constatons : les déclarations n’ont pas résisté à l’épreuve des faits. Depuis leur retour au pouvoir, ils n’ont cessé de restreindre les droits de la population et notamment ceux de leur ennemi numéro un : les femmes. 

    Nos enquêtes

    Depuis le retour des talibans au pouvoir en août 2021, environ une cinquantaine de décrets et lois ont été promulguées pour restreindre les droits des femmes en Afghanistan. 

    Résultat : les femmes sont invisibilisées. Elles ont été presque totalement effacées de la vie publique et de l’espace public.  

    Notre combat

    La communauté internationale doit redoubler d’efforts pour soutenir les femmes et les filles afghanes. Les visas permettant de rejoindre la France à partir de ces pays voisins sont délivrés au compte-goutte et les délais pour obtenir un rendez-vous dans les consulats s’allongent.  

    Luttez contre la persécution contre les femmes en Afghanistan, ne laissez pas les femmes seules dans ce pays.

    Mursal Sayas, militante pour les droits humains et autrice afghane réfugiée en France. 

    Nous demandons aux autorités françaises de faciliter la délivrance de visas aux femmes et aux filles afghanes qui fuient les persécutions en Afghanistan.  

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  • Le chef Dsta'hyl, premier prisonnier d’opinion au Canada pour avoir défendu les terres ancestrales des Wet'suwet'en

    Communiqué d'Amnesty International le 09.08.2024

    Alors qu’il défend de manière pacifique ses terres face au projet destructeur de gazoduc Coastal GasLink (CGL), le chef Dsta'hyl a été reconnu coupable d’outrage criminel par la justice canadienne. En juillet 2024, il a été condamné à 60 jours d’assignation à résidence. À la suite de cette condamnation, Amnesty International a décidé d’attribuer le statut de prisonnier d’opinion au chef Dsta'hyl, faisant de lui le premier prisonnier d’opinion au Canada.

    Continuons à demander l’abandon des charges qui pèsent contre lui et contre les autres défenseur⸱es, ainsi que l'abandon du projet de gazoduc !

     

    La Nation Wet’suwet’en, représentée par ses Chef·fes héréditaires, se trouve au cœur de la Colombie-Britannique au Canada. Le Chef Dsta'hyl est le chef d’un des clans des Wet’suwet’en : le clan Likhts'amisyu.

    Le projet de gazoduc Coastal GasLink (CGL) de 670 km porté par l’entreprise TC Energy menace le territoire Wet’suwet’en de dégâts environnementaux irréparables. Alors que les Chef·fes héréditaires ont toujours eu autorité sur leur territoire, ils n’ont jamais donné leur consentement préalable, libre et éclairé à la construction de ce gazoduc.  

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  • Samos un camp aux allures de prison pour les demandeur·es d’asile

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  • En Ukraine, les ravages causés par les mines antipersonnel laissées par les forces russes

    Publié par Amnesty International le 26.07.2024

    Le territoire ukrainien est désormais jonché de mines antipersonnel laissées par les forces russes derrière elles. En 2022, les mines terrestres auraient fait plus de 600 morts. Nous demandons l'ouverture d'une enquête minutieuse, indépendante et impartiale pour crimes de guerre.

    D’après le rapport « Landmine Monitor 2023 », les mines terrestres ont fait 608 mort·es et blessé·es en Ukraine en 2022. Ce chiffre est le plus élevé du monde, en dehors de la Syrie. Selon des organisations humanitaires de déminage travaillant en Ukraine, la plupart de ces morts et blessures ont été causées par des mines antipersonnel. Des armes non discriminantes par nature, et donc interdites par le droit international humanitaire. 

    Des armes non  discriminantes régulièrement utilisées 

    En mars 2022, les forces russes ont expulsé Olexandre* (son nom a été modifié) et sa mère de leur appartement à Snihourivka, dans la région de Mykolaïv. Une unité militaire russe a pris le contrôle de l’ensemble de l’immeuble jusqu’à ce qu’elle soit forcée à se retirer après de violents combats près de Snihourivka, en novembre 2022.

    Après le retrait des forces russes, Olexandre est retourné dans l’immeuble pour constater l’ampleur des dégâts. Lorsqu’il est entré dans le sous-sol, il a marché sur une mine antipersonnel PFM-1 camouflée sous des planches de bois. La mine a explosé, Olexandre est tombé sur d’autres mines dissimulées qui avaient manifestement été délibérément disposées de manière à blesser ou tuer toute personne entrant dans le bâtiment. Il a perdu son bras et sa jambe gauche.

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    Si terrible soit ce récit, le cas d’Olexandre n’est pas unique. 

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  • Déclaration du CADTM sur la répression au Bangladesh

    Le CADTM dénonce la brutalité et la violence de la répression déployée contre les étudiants qui protestent contre les quotas d’emploi imposé par le gouvernement du Bangladesh. Plus de 150 décès ont été signalés tandis que des milliers de manifestants ont été blessés. Dans un pays où près de 40 % des jeunes sont sans emploi et n’ont qu’un accès limité à l’éducation, le mouvement étudiant est bien présent dans les rues, à manifester contre la décision autorisant les quotas d’admission aux postes de la fonction publique. Le premier ministre a imposé un couvre-feu national, a donné l’ordre aux militaires de tirer à vue et a fermé presque tous les canaux de communication, y compris l’Internet.

    Le CADTM dénonce toute action du gouvernement du Bangladesh qui porte atteinte aux libertés civiles. Malgré l’utilisation de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de balles réelles par la police, les étudiants continuent de descendre dans la rue.

    Les manifestations massives des étudiants ont éclaté lorsque le gouvernement, à la suite d’un arrêt de la Cour suprême, a annoncé la réintroduction de « quotas » pour les emplois publics, indiquant que 30 % de ces emplois seraient réservés aux descendants de ceux qui sont considérés comme des « héros de la guerre d’indépendance » (1971). Ce système de « quotas » était suspendu depuis 2018, date à laquelle une vague de protestations contre ce système avait également envahi les rues.

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