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politique internationale - Page 17

  • Pinar Selek, l’acharnement judiciaire de l’Etat turc se poursuit

    Communiqué LDH et FIDH

    Aux côtés de nombreuses autres associations et syndicats, citoyennes et citoyens, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et la FIDH (Fédération internationale pour les droits humains) étaient présentes pour soutenir Pinar Selek lors de son cinquième procès à Istanbul.

    Pinar Selek défend courageusement les droits humains et la justice sociale. Elle est aussi une chercheuse et une écrivaine féministe qui porte la voix des minorités, qu’elles soient kurdes, arméniennes, LGBTQI+. C’est pour cela que Pinar Selek est victime d’un acharnement judiciaire de la part de l’Etat turc.

    En effet, après un an de prison en 1998 et quatre acquittements en 2006, 2011 et 2014, elle continue à être poursuivie car systématiquement le procureur a fait appel et la Cour suprême a demandé un nouveau jugement. En mars 2023, après que la Turquie ait lancé un mandat d’arrêt international contre Pinar, le cinquième procès commençait. Il s’est réglé en quelques dizaines de minutes, le juge ayant demandé le renvoi au 29 septembre 2023. C’est la même scène qui s’est rejouée aujourd’hui devant trente avocats français et turcs et une salle d’audience pleine à craquer. Le fait que les droits d’une seule personne soient bafoués est une raison suffisante à notre mobilisation mais en Turquie de nombreuses personnes, militants des droits humains, journalistes, avocats sont inquiétés, incarcérés après des procès inéquitables et souvent sans fondement. En soutenant Pinar Selek ce sont plus généralement les libertés, les principes du droit et l’égalité que nous défendons.

    Le 29 septembre 2023

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  • Les migrants reçus comme des princes

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  • Des visas pour la liberté des femmes afghanes persécutées

    Communiqué d'Amnesty International

    Depuis qu'ils ont pris le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes en restreignant dramatiquement leurs droits. Cette campagne de persécution fondée sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Au regard de notre analyse juridique, elle pourrait constituer un crime contre l'humanité.  

    Pourtant, ces vingt dernières années, les femmes afghanes occupaient des postes à responsabilité, des fonctions politiques, allaient à l’école et à l’université, dirigeaient leurs propres entreprises, et travaillaient dans un grand nombre de secteurs.  

    ❌ Désormais, leur droit à travailler est gravement compromis.

    ❌ Les filles sont exclues de l’école au-delà du primaire et sont interdites d’inscription à l’université.

    Ces interdictions visent à les invisibiliser de l’espace public et de la société.

    ❌ En plus d’avoir perdu l’accès à l’éducation et à l’emploi, les Afghanes ne peuvent plus se déplacer librement, s’exprimer sans craindre de représailles, ni choisir les vêtements qu’elles portent en public.

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  • Le Maroc compte ses morts

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  • Crise humanitaire à Lampedusa : le reflet de politiques défaillantes

    En deux jours, des centaines d’embarcations de fortune sont arrivées sur l’île de Lampedusa, en Italie. Plus de 6 000 personnes étaient présentes à bord. Face à ce nouveau drame, la réponse des autorités italiennes est très insuffisante. Tout comme la solidarité européenne.

     

    Un nourrisson âgé de cinq mois seulement a perdu la vie au large de Lampedusa, dans la confusion des opérations de débarquement menées par les garde-côtes italiens. Sa mère, une mineure guinéenne, a été sauvée avec les 45 personnes avec lesquelles elle voyageait sur une embarcation partie de Sfax, en Tunisie. 

    L’agitation était telle à Lampedusa ces dernières heures que l’attention s’est vite déportée de ce drame : en deux jours, plus de 6 000 personnes sur plus d’une centaine d’embarcations ont débarqué sur l’île par leurs propres moyens ou avec l’assistance des garde-côtes.

    Ces personnes proviennent pour la plupart de pays subsahariens. Nombre d’entre elles sont mineures.

    Elles sont parties depuis la Libye, touchée récemment par le cyclone Daniel, et surtout depuis la Tunisie. 

    Des moyens d’accueil insuffisants

    Les nombreuses personnes qui ont débarqué à Lampedusa ces dernières heures sont confrontées à l'insuffisance de l'intervention de l'État italien.

    Les médecins et autres professionnel·les de la santé et les médiateur·ices sont en nombre insuffisant pour répondre aux besoins, de sorte que les personnes qui arrivent, après avoir voyagé sur des embarcations de fortune dans des conditions très difficiles, sont contraintes d'attendre parfois plusieurs heures au soleil pour obtenir une première prise en charge et un transfert dans des bus de la Croix-Rouge au hotspot de Contrada Imbriacola.

    Ce sont les forces de l’ordre qui gèrent la situation à l'embarcadère de Favarolo. La Guardia di Finanza y a lancé une charge contre un groupe de personnes exilées. Les images qui y ont été filmées sont indignes.

    Entre-temps, le seul centre d’accueil de Lampedusa a largement dépassé son seuil de saturation : plus de 6 000 personnes y sont présentes pour une capacité de 400 places, ce qui engendre une forte promiscuité entre hommes, femmes et personnes mineures. Pour tenter de remédier à la situation, des transferts sont organisés, y compris par des navires militaires, vers d'autres régions italiennes. 

    (...)

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  • La LDH s’indigne des propos antisémites tenus par Mahmoud Abbas

    Communiqué LDH

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) défend les droits des Palestiniennes et des Palestiniens à vivre en paix, qui sont niés par la politique scandaleuse du gouvernement israélien d’extension continue de l’occupation de leurs territoires. Elle demande le respect du droit international et l’application des résolutions des Nations unies, ainsi que la reconnaissance d’un Etat palestinien à côté de l’Etat israélien.

    Elle n’en est que mieux fondée à dénoncer le caractère inadmissible des propos tenus, fin août, à Ramallah, lors d’une réunion de son parti, par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, reprenant des clichés antisémites tels que « Hitler n’a pas tué les juifs parce que juifs… mais pour leur rôle d’usuriers ». Ces propos sont une insulte à la mémoire des millions de femmes, hommes et enfants exterminés pendant la Seconde Guerre mondiale.

    La LDH, constituée lors de l’affaire Dreyfus en combattant l’antisémitisme qui sévissait alors, condamne fermement ces propos intolérables qui nuisent gravement à la cause légitime du peuple palestinien.

    Paris, le 14 septembre 2023

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  • Partout, manifestons le 28 septembre pour défendre le droit à l’avortement

    Communiqué LDH

    Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.

    Il y a un an, la Cour Suprême des États Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l’IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, l’application de la loi est considérablement entravée par des professionnel-le-s, s’abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins.

    De nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes. De fait, ils désagrègent les démocraties.

    Le 28 septembre, nous afficherons haut et fort  notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l’avortement !

    Nous affirmerons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains !

    En France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques, des effets de manche ou des postures, mais des actes constructifs et des budgets conséquents.

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