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écologie - Page 99

  • Convention citoyenne pour le climat : nous boycottons un processus de concertation biaisé

    Communiqué de FNE le 16.09.25020

     

    Reprendre "sans filtre" 146 des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat: c'était la promesse d'Emmanuel Macron. Pourtant, alors que des réunions de concertation se tiennent actuellement sur ces propositions, les déclarations du Gouvernement contre plusieurs propositions se multiplient. Derniers exemples en date : le moratoire sur la 5G et l’augmentation de la fiscalité sur les billets d’avion. Dans ce contexte, les associations du Réseau Action Climat, dont France Nature environnement fait partie, annoncent qu'elles boycottent les réunions de concertation et appellent le Gouvernement à tenir sa promesse.

    Alors qu’Emmanuel Macron s’est engagé à reprendre “sans filtre” 146 des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, des réunions de concertation sont organisées par le gouvernement pour que des parties prenantes échangent sur leurs impacts. Or le Gouvernement n’a pas respecté son engagement en remettant en cause plusieurs mesures phares portées par les citoyens à la veille de la tenue des réunions de concertation, et en instaurant un cadre de concertation biaisé sur certaines mesures. 

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  • Monsieur Macron, pour être #TousEcologistes, abandonnez l’accord UE-Mercosur !

    Monsieur le Président de la République,

    Le 2 juin 2017, alors que Donald Trump annonce que les Etats-Unis se retirent de l'Accord de Paris, vous annoncez vouloir #MakeOurPlanetGreatAgain. Puis, lors du sommet du G20 à Osaka en 2019, vous déclarez “ Je ne veux pas faire d'accords de commerce avec des gens qui ne suivent pas l'Accord de Paris, qui ne respectent pas nos engagements en termes de biodiversité ”. Quelques jours plus tard, en marge du G7 de Biarritz, sous la pression internationale due auxincendies qui ravagent l'Amazonie et d'autres écosystèmes précieux au Brésil et dans les pays voisins, vous reconnaissez que la France a “ une part de complicité ” dans les incendies et vous déclarez que vous ne signerez pas l'accord de libre-échange entre l'UE* et les pays du Mercosur* en l'état ”. Le 29 juin 2020, devant la Convention citoyenne pour le Climat, vous annoncez que “ c'est pour cela que sur le Mercosur*, j'ai stoppé net les négociations, et les derniers rapports qui ont pu nous être soumis me confortent dans cette décision ”.

    A vous entendre, la France refuserait donc de signer tout accord de commerce qui ne respecterait pas l'Accord de Paris et ne protégerait pas la biodiversité et les droits humains. Pourtant, le 2 juillet 2020, le haut-représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell, se félicite de la finalisation des négociations de l'accord entre l'UE* et le Mercosur*.

    Que croire ? C'est à n'y rien comprendre.

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  • Pour une relance verte de l'agriculture européenne

    Déclaration commune :

    La pandémie de COVID19 a profondément déstabilisé les sociétés du monde entier et nous sommes de tout cœur avec ceux qui sont les plus touchés par ses conséquences. Les racines de la pandémie sont intimement liées à celles des crises du climat et de la biodiversité : à savoir notre exploitation actuelle, non durable, de la nature et des ressources terrestres. 

    La COVID19 est un avertissement sur le coût - en particulier pour les générations futures et les plus vulnérables de nos sociétés - de notre relation problématique avec cette planète dont dépend pourtant notre existence. Si nous n'agissons pas maintenant pour nous attaquer aux causes profondes, ces crises ne feront que s’accroître, avec des conséquences toujours plus dévastatrices et plus coûteuses. Les jeunes générations vont déjà payer pour les mesures de sauvetage économique mises en place pour faire face à la crise du COVID19. Nous ne pouvons pas leur demander d'assumer aussi les coûts financiers et humains de notre échec à éviter la crise écologique,  alors qu'il est encore temps et qu'elles nous le demandent. 

    Nous devons être à l'écoute de la science et assurer une transition vers des sociétés résilientes qui préservent les écosystèmes, conscientes des limites de la planète. Notre dépendance à l'égard d'écosystèmes sains s'applique à tous les domaines et pas uniquement au secteur agricole. 

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  • Chasse des tourterelles des bois : le Conseil d'Etat siffle la fin de la partie !

    Suite à un recours de la LPO, le Conseil d‘État vient de suspendre avec effet immédiat la chasse des tourterelles des bois sur tout le territoire français.

    Le juge des référés du Conseil d'Etat a ordonné vendredi 11 septembre la suspension immédiate de l’arrêté du ministère de la transition écologique et solidaire publié le 28 août autorisant le prélèvement de 17 460 tourterelles des bois en France lors de la saison de chasse 2020-21 (du lendemain 29 août jusqu'au 20 février 2021).  La LPO avait attaqué l'arrêté le jour de sa publication au Journal Officiel. 

    Notre recours similaire de 2019 n’ayant pas été encore jugé sur le fond plus d'un an après, nous avions cette année ajouté une demande de référé-suspension pour avoir une chance de stopper la chasse des tourterelles avant que le quota ne soit atteint. Jeudi 10 septembre, notre président Allain Bougrain Dubourg s’est ainsi rendu à l’audience de référé pour défendre nos arguments. 

    Sans doute le gouvernement pensait-il que la suspension pour un an de la chasse à la glu allait permettre de perpétuer d'autres scandales cynégétiques français comme la destruction de près de 18 000 Tourterelles des bois, espèce mondialement menacée dont les effectifs en Europe sont en chute libre (-80% depuis 1980).  

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  • L'abattage de 1430 renards stoppé en Seine-Maritime

    Communiqué de la LPO le 07.09.2020

    Le tribunal administratif de Rouen a suspendu l'arrêté préfectoral autorisant l’abattage de 1430 renards en Seine-Maritime. Le résultat d'une forte mobilisation de la part des associations et des citoyens.

    Le 20 juillet 2020, le préfet de Seine-Maritime signait un arrêté autorisant l'abattage nocturne par des lieutenants de louveterie de 1430 renards sur son territoire. Cet arrêté en prolongeait en fait un autre datant de février qui portait sur la régulation de 850 renards au 1ersemestre 2020, déjà attaqué par la LPO France. Le confinement les ayant épargné, la préfecture est revenue à la charge en augmentant le nombre d'individus à tuer au second semestre. Suite à cette décision, plusieurs associations de protection animale, dont la LPO Normandie, avaient déposé en août un recours en référé pour demander sa suspension en urgence, ce que vient d'ordonner le tribunal administratif de Rouen ce vendredi 4 septembre.

    Lire l'ordonnance du tribunal

    Aucun motif ne permettait de justifier l’organisation de battues administratives en plus de la chasse au renard déjà autorisée. Au titre de son classement (contesté) comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts », les renards font en effet l’objet d’une régulation avec la possibilité d’installer des pièges et de les déterrer toute l’année, de pratiquer des tirs d’été et de les chasser pendant les périodes réglementaires. 

    Selon le code de l’environnement, les opérations de destruction administrative de spécimens d'espèces non domestiques doivent répondre à l'un des motifs suivants : dans l'intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvages et de la conservation des habitats naturels ; pour prévenir les dommages importants, notamment aux cultures, à l'élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriétés ; dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques.

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  • Plan de relance : l’enjeu agricole et alimentaire trop sous-estimé

    Au regard des enseignements de la crise et de l'explosion de la précarité alimentaire, l'enjeu agricole et alimentaire aurait nécessité plus qu'un aussi maigre pourcentage sur l'enveloppe des 100 milliards d'euros et exigé la refonte des politiques agricoles et alimentaires.

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    Ce plan de relance était une opportunité pour réorienter les systèmes agricoles et alimentaires, secteurs indispensables au bon fonctionnement de nos sociétés. Au lieu de cela, la transition agricole et alimentaire ne bénéficiera que de saupoudrage, via des appels à projet, sans réelle impulsion sociale et écologique. Si les grands objectifs comme la souveraineté alimentaire ou l'installation-transmission sont bien cités, une politique de soutien et d'accompagnement massif des paysan.ne.s pour faire évoluer en profondeur notre agriculture fait défaut.

    L'insuffisance des moyens et la logique d'appels à projet ne constitueront que des coups de pouces épars. Ce qui ne fait pas une politique publique à la hauteur de l'urgence sociale et écologique.

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  • Récif de l’Amazone : Total mise sur Bolsonaro pour relancer ses projets de forages au large du Brésil

    En toute discrétion, et malgré une mobilisation mondiale contre ce projet, le pétrolier Total relance le processus d’acquisition des licences environnementales pour forer près du Récif de l’Amazone, un écosystème unique et vulnérable, encore méconnu (1). Cette information a été rapportée par le média de référence brésilien epbr, sans communication de la part de Total. L’agence environnementale brésilienne Ibama avait pourtant rejeté ce projet en décembre 2018, en raison d’un trop grand nombre de problèmes techniques et de risques environnementaux, notamment un manque de garanties apportées par le pétrolier en cas d’accident ou de marée noire, s’inquiétant des risques pour le Récif de l’Amazone et la biodiversité marine. Cette marée noire aurait de plus un impact direct sur les côtes françaises de Guyane.

    Le pétrolier décide donc de passer outre et de relancer son projet climaticide, dans un contexte qui lui est dangereusement favorable ; le Brésil est désormais dirigé par Jair Bolsonaro, président d’extrême-droite, climato-sceptique notoire qui a, entre autres, grandement affaibli les mandats et l’autorité de l’agence environnementale Ibama, et allégé le processus d’acquisition des licences environnementales. Cette annonce est d’autant plus sinistre que le Brésil est toujours fortement impacté par une marée noire qui a ravagé le nord du pays l’an dernier.

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