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écologie - Page 100

  • Le COVID-19 ne justifie pas d’épandre des pesticides au ras des habitations

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    Sous le prétexte du Covid-19, le gouvernement accorde des réductions supplémentaires pour épandre des pesticides à des distances encore plus faibles des habitations que celles déjà insuffisantes imposées en décembre. Afin de protéger les riverains confinés contre cet abus manifeste, deux recours contre cette décision inadmissible ont été déposés devant le Conseil d’Etat par plusieurs associations* ce 22 avril .

    Le Gouvernement avait organisé durant l’automne 2019 une parodie de consultation nationale aboutissant à des distances d’épandage des pesticides ridiculement faibles. Nos organisations avaient alors dénoncé et attaqué ces mesures devant le Conseil d’Etat. Mais voilà qu’au prétexte de la crise sanitaire, le Gouvernement a adopté une instruction et communiqué sur la possibilité de réductions supplémentaires ! 

    Ces dérogations permettent de passer outre le processus de concertation à l’initiative des utilisateurs de pesticides et l’obligation faite dans la loi de respecter des zones sans traitement en l’absence de chartes, dont la démarche de concertation et le contenu doivent être approuvés par les préfets !

    En clair pas besoin de concertations ni d’approbations préfectorales, il suffit d’un simple projet de charte validé par personne pour pouvoir pulvériser des produits toxiques à des distances encore plus faibles des habitations et des riverains qui pour beaucoup y sont confinés, et ce jusqu’en juin, période durant laquelle se concentrent les épandages !

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  • Sauvetage d’Air France : des milliards injectés sans aucune condition écologique ?

    Alors que le Haut Conseil pour le Climat vient de souligner dans son nouveau rapport que “ce n’est pas le moment de soutenir l’aviation coûte que coûte”, le Gouvernement français négocie actuellement un plan de soutien de plusieurs milliards d’euros pour Air France, sans aucune conditionnalité écologique. Cette absence de condition environnementale estomaque France Nature Environnement et l'ensemble des associations du Réseau Action Climat. Avec elles, notre mouvement milite auprès du gouvernement pour que le plan de sauvetage soit adossé à un plan de transition écologique et sociale.

    Le Haut Conseil pour le Climat vient de le souligner dans son nouveau rapport : “Ce n’est pas le moment de soutenir l’aviation coûte que coûte”, il faut au contraire “ouvrir le débat sur le fait de réduire les déplacements en avion.” Malgré ces alertes, le Gouvernement français négocie actuellement un plan de soutien de plusieurs milliards d’euros pour Air France, sans aucune conditionnalité écologique. Cette aide viendrait s’ajouter aux 700 millions d’euros de report de charges déjà actées pour le secteur. Pour les associations membres du Réseau Action Climat dont France Nature Environnement est membre, le Gouvernement fait fausse route en soutenant de manière inconditionnelle des entreprises dont l’activité participe à l’aggravation de la crise climatique et au gaspillage des ressources naturelles. Des conditions en matière de justice écologique et sociale doivent être fixées pour l’utilisation des aides publiques.

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  • Energie et budget carbone : le gouvernement toujours en panne de mesures pour le climat

    Alors que le Haut Conseil pour le Climat recommandait hier de relancer rapidement certains secteurs comme la rénovation des bâtiments et les infrastructures de transport alternatif et ferroviaire, le Gouvernement n’en tient pas compte et publie aujourd’hui une feuille de route inchangée pour le climat et la transition énergétique – la Stratégie nationale bas carbone et la Programmation pluriannuelle de l’énergie. Avec le Réseau Action Climat, France Nature Environnement rappelle que le contexte sanitaire actuel ne doit pas freiner la transition énergétique, mais au contraire l’accélérer en misant davantage sur les mesures les plus résilientes face aux crises.

    La crise sanitaire nous appelle pourtant à construire des sociétés plus résilientes aux chocs, en particulier face aux crises écologique et climatique, et à réduire notre dépendance aux importations, en premier lieu d’énergie, le premier poste déficitaire de notre balance commerciale. Malgré cela, le Gouvernement s’est refusé à intégrer les mesures complémentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques – pourtant insuffisants – et de baisse de la consommation d’énergie de la France. Il acte ainsi l’écart entre les discours et les actes et se prive de leviers clés pour une reprise économique compatible avec l’Accord de Paris.

    Si le Gouvernement souhaite continuer la politique de l’autruche et soutenir un modèle économique responsable des crises que nous vivons, nous appelons tous les acteurs mobilisés pour le climat et la transition énergétique à s’exprimer de manière plus forte dans les semaines à venir afin que la sortie de la crise sanitaire s’accompagne de mesures pour nous prémunir d’une crise climatique et écologique qui pourrait être bien pire.

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  • Des jeunes oiseaux sont au sol, que faire ?

    Communiqué de la LPO le 20.04.2020

    Avec l'arrivée du printemps, de nombreux oisillons peuvent tomber du nid. Pourtant, ils ne sont que très rarement abandonnés. Sauf risque avéré comme la proximité d'une route fréquentée ou d'un chat à l'affut, il est préférable de les laisser sur le lieu de leur découverte. Leurs parents se trouvent généralement à proximité même si on ne les voit pas.

    Avant toute action, jugez la situation

    Dans un premier temps, conservez vos distances avant d'aller vers lui, patientez un peu et posez-vous les bonnes questions : Est-il blessé ? En danger ? L'oiseau vient peut-être de tomber du nid. Est-il vraiment seul ?

    Si l'oisillon ne semble pas pouvoir s'envoler mais sautille de branche en branche ou volète au-dessus du sol, ne faites rien. Il ne lui faudra que peu de temps avant de pouvoir atteindre seul les hautes branches. Si vous l'avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l'avez trouvé.

    Si nécessaire, mettez-le à l'abri des dangers ou replacez-le dans le nid. Les oiseaux contrairement aux mammifères, ont un odorat très peu développé. Aussi, sachez que le fait de les toucher n'entraînera aucun rejet par les parents.

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  • COVID-19 : désinfecter les rues est inutile et dangereux

    Communiqué de FNE le vendredi 17 avril 2020

    En France, de nombreuses municipalités partent à la traque du Covid-19 en pulvérisant dans l’espace public des produits biocides dilués. Si l’inquiétude des populations et le souhait de limiter au maximum la transmission du virus est bien légitime, recourir à des pulvérisations de ce type est inefficace et non sans risques.

    Des pratiques inefficaces pour protéger la population

    Pour vivre le coronavirus a besoin d’infester une cellule vivante (homme ou animal), Il ne peut pas exister à l’air libre, ainsi, faute de trouver un hôte, il meurt.

    Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a réalisé une analyse relative au risque de contamination de la population par les espaces publics (voirie et mobilier urbain) ainsi qu’au risque lié à l’utilisation de produits détergents et désinfectants sur l’écosystème et l’environnement urbain. Dans son avis du 4 avril 2020, il recommande de ne pas mettre en œuvre une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie et autres lieux publics de plein air, du fait de l’absence d’argument scientifique de l’efficacité d’une telle mesure sur la prévention de la transmission du virus.

    Cette mesure ne contribuerait donc pas à la diminution de la transmission virale interhumaine, qui est ce contre quoi il faut précisément lutter. Les gestes barrières préconisés par le gouvernement sont la meilleure solution pour limiter cette transmission.

    Des déversements dangereux pour l’environnement

    Dans son avis, le HCSP précise par ailleurs qu’il est préférable, par mesure de précaution, de proscrire toute application de produits à proximité des milieux aquatiques. Il met en garde sur les effets de certains produits reconnus toxiques.

    Quoi qu’il en soit, lors des pulvérisations, les eaux chargées en produits désinfectants ruissellent et s’écoulent par le biais des avaloirs de rue pour aller se déverser dans les stations d’épuration urbaines, ou directement dans les cours d’eau.

    L’apport de ces produits dans les stations d’épuration peut entraîner des altérations de leur fonctionnement et donc de la qualité de l’eau épurée qui en ressort et est rejetée au milieu naturel. En effet, la quasi-totalité des stations d’épuration traitent les eaux usées grâce à l’action de communautés de bactéries. L’afflux de produits biocides en quantité peut altérer l’action de ces bactéries, entraînant un risque important de dysfonctionnement du système de traitement des eaux.

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  • Mangeons local pendant le confinement !

    Informations reprises du site de l'office de tourisme

    Le coro­­­­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­­­­­­­vi­­­­­­­­­­­­­­­rus bous­­­­­­­­­­­­­­­cule nos habi­­­­­­­­­­­­­­­tudes alimen­­­­­­­­­­­­­­­tai­­­­­­­­­­­­­­­res…Nous retour­­­­­­­­­­­­nons à l’es­­­­­­­­­­­sen­­­­­­­­­­­­tiel. Jouons la carte de la proxi­­­­­­­­­­­­­­­­mité durant cette période où il est primor­­­­­­­­­­­­­­­­dial de privi­­­­­­­­­­­­­­­lé­­­­­­­­­­­­­­­gier des trajets de courtes durées et autour de chez soi. Nous vous suggé­­­­­­­­­­­­­­­rons de s’ap­­­­­­­­­­­­­­­pro­­­­­­­­­­­­­­­vi­­­­­­­­­­­­­­­sion­­­­­­­­­­­­­­­ner en favo­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­sant nos agri­­­­­­­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­­­­­­­teurs et produc­­­­­­­­­­­­­­­teurs qui conti­­­­­­­­­­­­­­­nuent de propo­­­­­­­­­­­­­­­ser leurs produits malgré cette crise sani­­­­­­­­­­­­­­­taire.

    Il est aujourd’­­­­­­­­­­­­­­­hui possible de remplir votre frigo et vos placards en misant sur le local, avec le circuit court du produc­­­­­­­­­­­­­­­teur au consom­­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­­­­­teur.

    Faites vos courses en quelques clics

    En ligne avec le DRIVE FERMIER à Vouziers :  les produc­­­­­­­­­­­­­­­teurs conti­­­­­­­­­­­­­­­nuent de vous accueillir et de confec­­­­­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­­­­­ner vos commandes. Fruits & légumes, produits laitiers, miel, bois­­­­­­­­­­­­­­­sons, pains, pois­­­­­­­­­­­­­­­sons, viandes/volailles & char­­­­­­­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­­­­­­­te­­­­­­­­­­­­­­­rie, œufs, farine et plats prépa­­­­­­­­­­­­­­­rés.

    Tous les produits dispo­­­­­­­­­­­­­­­nibles sont visibles sur l’in­­­­­­­­­­­­­­ter­­­­­­­­­­­­­­­face, vous n’avez plus qu’à remplir votre panier. Passez votre commande du mercredi au mardi, sélec­­­­­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­­­­­nez votre heure de retrait et récu­­­­­­­­­­­­­­­pé­­­­­­­­­­­­­­­rez vos articles le jeudi de 16h à 20h.

    Prêt à tester ? Rendez-vous ici pour tenter l’ex­­­­­­­­pé­­­­­­­­­rience, vous allez être conquis!

    Attra­­­­­­­­­­­­pez votre panier

    Direc­­­­­­­­­­­tion la place Carnot à Vouziers le samedi matin : bonne nouvelle pour nous, le marché est main­­­­­­­­­­­­­­­tenu. Seuls les commerçants propo­­­­­­­­­­­­­­­sant des produits d’ali­­­­­­­­­­­­­­men­­­­­­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­­­­­­tion seront bien-sûr présents. Vous pour­­­­­­­­­­­­­­­rez en profi­­­­­­­­­­­­­­­ter pour vous rendre dans les petits commerces de la ville situés autour de la place : nos 2 bouche­­­­­­­­­­­­­­­ries , les boulan­­­­­­­­­­­­­­­ge­­­­­­­­­­­­­­­ries ainsi que notre petite épice­­­­­­­­­­­­­­­rie (dite «chez Momo»). Elles restent ouvertes et acces­­­­­­­­­­­­­­­sibles en respec­­­­­­­­­­­­­­­tant les consignes de non-conta­­­­­­­­­­­­mi­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­­­­tion.

    Les épice­­­­­­­­­­­­ries de Le Chesne, Buzancy et Grand­­­­­­­­­­­­pré sont ouvertes elles aussi : retrou­­­­­­­­­vez chez eux une sélec­­­­­­­­­­­tion de produits locaux.

    Nous vous conseillons de véri­­­­­­­­­­­­­­­fier les heures d’ou­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­­­­­­tures qui pour­­­­­­­­­­­­­­­raient éven­­­­­­­­­­­­­­­tuel­­­­­­­­­­­­­­­le­­­­­­­­­­­­­­­ment évoluer selon les semaines à venir tenant compte des circons­­­­­­­­­­­­­­­tances. 

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  • Les feux autour de Tchernobyl pourraient menacer le dépôt de déchets radioactifs

    Publié par Reporterre le 14.04.2020.

    Le feu continue à parcourir la « zone interdite » autour du réacteur de Tchernobyl, accidenté en 1986 et à l’arrêt depuis 2000. Un haut responsable des services d’urgence a déclaré qu’il n’y avait « aucune menace » pour la centrale ou ses installations de stockage, tandis que le vice-ministre de l’intérieur Anton Gerashchenko a insisté : « Tout ira bien ».

    Mais il est à craindre que les incendies aient pris une ampleur considérable. Greenpeace Russie a déclaré que l’un d’entre eux se trouvait à un kilomètre de l’usine elle-même. La branche russe de l’ONG, citée par Reuters, a déclaré que le plus grand incendie couvrait 34.000 hectares, tandis qu’un second incendie, à un kilomètre seulement de l’ancienne usine, avait une superficie de 12.000 hectares. Bien que les incendies soient fréquents dans la région, Greenpeace a déclaré que cela pourrait être le pire depuis des décennies.

    Les services d’urgence continuent de lutter contre l’incendie. L’Ukraine a envoyé des centaines de pompiers ainsi que des avions et des hélicoptères.

    Les responsables à Kiev affirment qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. Dans un post sur Facebook, M. Geraschenko a appelé au « calme, seulement au calme », insistant sur le fait que l’énorme structure en béton construite pour recouvrir l’ancien réacteur nucléaire - appelé « sarcophage » - était sûre et qu’il n’y avait « aucun changement » dans les niveaux de radiation.

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