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écologie - Page 95

  • COVID-19 : désinfecter les rues est inutile et dangereux

    Communiqué de FNE le vendredi 17 avril 2020

    En France, de nombreuses municipalités partent à la traque du Covid-19 en pulvérisant dans l’espace public des produits biocides dilués. Si l’inquiétude des populations et le souhait de limiter au maximum la transmission du virus est bien légitime, recourir à des pulvérisations de ce type est inefficace et non sans risques.

    Des pratiques inefficaces pour protéger la population

    Pour vivre le coronavirus a besoin d’infester une cellule vivante (homme ou animal), Il ne peut pas exister à l’air libre, ainsi, faute de trouver un hôte, il meurt.

    Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a réalisé une analyse relative au risque de contamination de la population par les espaces publics (voirie et mobilier urbain) ainsi qu’au risque lié à l’utilisation de produits détergents et désinfectants sur l’écosystème et l’environnement urbain. Dans son avis du 4 avril 2020, il recommande de ne pas mettre en œuvre une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie et autres lieux publics de plein air, du fait de l’absence d’argument scientifique de l’efficacité d’une telle mesure sur la prévention de la transmission du virus.

    Cette mesure ne contribuerait donc pas à la diminution de la transmission virale interhumaine, qui est ce contre quoi il faut précisément lutter. Les gestes barrières préconisés par le gouvernement sont la meilleure solution pour limiter cette transmission.

    Des déversements dangereux pour l’environnement

    Dans son avis, le HCSP précise par ailleurs qu’il est préférable, par mesure de précaution, de proscrire toute application de produits à proximité des milieux aquatiques. Il met en garde sur les effets de certains produits reconnus toxiques.

    Quoi qu’il en soit, lors des pulvérisations, les eaux chargées en produits désinfectants ruissellent et s’écoulent par le biais des avaloirs de rue pour aller se déverser dans les stations d’épuration urbaines, ou directement dans les cours d’eau.

    L’apport de ces produits dans les stations d’épuration peut entraîner des altérations de leur fonctionnement et donc de la qualité de l’eau épurée qui en ressort et est rejetée au milieu naturel. En effet, la quasi-totalité des stations d’épuration traitent les eaux usées grâce à l’action de communautés de bactéries. L’afflux de produits biocides en quantité peut altérer l’action de ces bactéries, entraînant un risque important de dysfonctionnement du système de traitement des eaux.

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  • Mangeons local pendant le confinement !

    Informations reprises du site de l'office de tourisme

    Le coro­­­­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­­­­­­­vi­­­­­­­­­­­­­­­rus bous­­­­­­­­­­­­­­­cule nos habi­­­­­­­­­­­­­­­tudes alimen­­­­­­­­­­­­­­­tai­­­­­­­­­­­­­­­res…Nous retour­­­­­­­­­­­­nons à l’es­­­­­­­­­­­sen­­­­­­­­­­­­tiel. Jouons la carte de la proxi­­­­­­­­­­­­­­­­mité durant cette période où il est primor­­­­­­­­­­­­­­­­dial de privi­­­­­­­­­­­­­­­lé­­­­­­­­­­­­­­­gier des trajets de courtes durées et autour de chez soi. Nous vous suggé­­­­­­­­­­­­­­­rons de s’ap­­­­­­­­­­­­­­­pro­­­­­­­­­­­­­­­vi­­­­­­­­­­­­­­­sion­­­­­­­­­­­­­­­ner en favo­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­sant nos agri­­­­­­­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­­­­­­­teurs et produc­­­­­­­­­­­­­­­teurs qui conti­­­­­­­­­­­­­­­nuent de propo­­­­­­­­­­­­­­­ser leurs produits malgré cette crise sani­­­­­­­­­­­­­­­taire.

    Il est aujourd’­­­­­­­­­­­­­­­hui possible de remplir votre frigo et vos placards en misant sur le local, avec le circuit court du produc­­­­­­­­­­­­­­­teur au consom­­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­­­­­teur.

    Faites vos courses en quelques clics

    En ligne avec le DRIVE FERMIER à Vouziers :  les produc­­­­­­­­­­­­­­­teurs conti­­­­­­­­­­­­­­­nuent de vous accueillir et de confec­­­­­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­­­­­ner vos commandes. Fruits & légumes, produits laitiers, miel, bois­­­­­­­­­­­­­­­sons, pains, pois­­­­­­­­­­­­­­­sons, viandes/volailles & char­­­­­­­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­­­­­­­te­­­­­­­­­­­­­­­rie, œufs, farine et plats prépa­­­­­­­­­­­­­­­rés.

    Tous les produits dispo­­­­­­­­­­­­­­­nibles sont visibles sur l’in­­­­­­­­­­­­­­ter­­­­­­­­­­­­­­­face, vous n’avez plus qu’à remplir votre panier. Passez votre commande du mercredi au mardi, sélec­­­­­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­­­­­nez votre heure de retrait et récu­­­­­­­­­­­­­­­pé­­­­­­­­­­­­­­­rez vos articles le jeudi de 16h à 20h.

    Prêt à tester ? Rendez-vous ici pour tenter l’ex­­­­­­­­pé­­­­­­­­­rience, vous allez être conquis!

    Attra­­­­­­­­­­­­pez votre panier

    Direc­­­­­­­­­­­tion la place Carnot à Vouziers le samedi matin : bonne nouvelle pour nous, le marché est main­­­­­­­­­­­­­­­tenu. Seuls les commerçants propo­­­­­­­­­­­­­­­sant des produits d’ali­­­­­­­­­­­­­­men­­­­­­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­­­­­­tion seront bien-sûr présents. Vous pour­­­­­­­­­­­­­­­rez en profi­­­­­­­­­­­­­­­ter pour vous rendre dans les petits commerces de la ville situés autour de la place : nos 2 bouche­­­­­­­­­­­­­­­ries , les boulan­­­­­­­­­­­­­­­ge­­­­­­­­­­­­­­­ries ainsi que notre petite épice­­­­­­­­­­­­­­­rie (dite «chez Momo»). Elles restent ouvertes et acces­­­­­­­­­­­­­­­sibles en respec­­­­­­­­­­­­­­­tant les consignes de non-conta­­­­­­­­­­­­mi­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­­­­tion.

    Les épice­­­­­­­­­­­­ries de Le Chesne, Buzancy et Grand­­­­­­­­­­­­pré sont ouvertes elles aussi : retrou­­­­­­­­­vez chez eux une sélec­­­­­­­­­­­tion de produits locaux.

    Nous vous conseillons de véri­­­­­­­­­­­­­­­fier les heures d’ou­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­­­­­­tures qui pour­­­­­­­­­­­­­­­raient éven­­­­­­­­­­­­­­­tuel­­­­­­­­­­­­­­­le­­­­­­­­­­­­­­­ment évoluer selon les semaines à venir tenant compte des circons­­­­­­­­­­­­­­­tances. 

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  • Les feux autour de Tchernobyl pourraient menacer le dépôt de déchets radioactifs

    Publié par Reporterre le 14.04.2020.

    Le feu continue à parcourir la « zone interdite » autour du réacteur de Tchernobyl, accidenté en 1986 et à l’arrêt depuis 2000. Un haut responsable des services d’urgence a déclaré qu’il n’y avait « aucune menace » pour la centrale ou ses installations de stockage, tandis que le vice-ministre de l’intérieur Anton Gerashchenko a insisté : « Tout ira bien ».

    Mais il est à craindre que les incendies aient pris une ampleur considérable. Greenpeace Russie a déclaré que l’un d’entre eux se trouvait à un kilomètre de l’usine elle-même. La branche russe de l’ONG, citée par Reuters, a déclaré que le plus grand incendie couvrait 34.000 hectares, tandis qu’un second incendie, à un kilomètre seulement de l’ancienne usine, avait une superficie de 12.000 hectares. Bien que les incendies soient fréquents dans la région, Greenpeace a déclaré que cela pourrait être le pire depuis des décennies.

    Les services d’urgence continuent de lutter contre l’incendie. L’Ukraine a envoyé des centaines de pompiers ainsi que des avions et des hélicoptères.

    Les responsables à Kiev affirment qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer. Dans un post sur Facebook, M. Geraschenko a appelé au « calme, seulement au calme », insistant sur le fait que l’énorme structure en béton construite pour recouvrir l’ancien réacteur nucléaire - appelé « sarcophage » - était sûre et qu’il n’y avait « aucun changement » dans les niveaux de radiation.

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  • Rapport du WWF sur la méthanisation agricole durable

    Le WWF France vient de publier le résultat d’un travail collaboratif sur les conditions de durabilité de la filière méthanisation agricole en France.

     

    La méthanisation est porteuse d’espoir pour certains dans son aptitude à entraîner les systèmes agricoles dans une voie plus vertueuse tout en répondant aux grands enjeux de société : nourrir en relevant les défis climatique, énergétique et de protection de la biodiversité.

    Pour d’autres elle est au contraire source d’inquiétudes nourries par certaines dérives et un manque de recul sur l’activité, en particulier sur la question du maintien de la qualité des sols.

    Le WWF-France, en partenariat avec GRDF et avec la contribution de différents acteurs, a réalisé un rapport restituant un travail collaboratif pour tenter de cerner les conditions de durabilité de la filière, en particulier pour ce qui concerne l’utilisation des CIVEs (cultures intermédiaires à vocation énergétique) et le retour au sol du digestat. Ce travail a permis de faire émerger une vision partagée de cette durabilité et d’identifier les limites des connaissances actuelles.

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  • Les oiseaux font leur nid : ne taillez pas les haies, n'élaguez pas les arbres !

    La LPO recommande de ne plus tailler les haies ni d’élaguer les arbres entre fin mars et fin juillet, afin que les oiseaux puissent nidifier en paix.

    Avec l’arrivée des beaux jours et plus encore en cette période de confinement forcé, les amateurs de jardinage en profitent pour bichonner leur terrain. Cependant, il faudra encore patienter quelques mois avant de pouvoir sortir taille-haie, scie ou tronçonneuse : c’est la pleine saison de nidification chez les oiseaux et beaucoup d’espèces s'installent dans les haies et les arbustes. Ainsi, le Merle noir, le Rougegorge familier, l’Accenteur mouchet, le Verdier d’Europe, le Pinson des arbres, et bien d’autres utilisent les enfourchures des branches pour accrocher leurs nids. 

    Afin de ne pas déranger les couvées, la LPO recommande donc d'arrêter de couper les haies et d’élaguer dès le début du printemps et d’attendre l’envol des derniers oisillons, soit au plus tôt fin juillet.

    Les tailles de haies et l’élagage des arbres se pratiquent avant la montée de sève, c’est à dire en hiver, idéalement pendant les mois de novembre et décembre. De manière générale, laissez-les autant que possible la végétation se développer naturellement, sans taille ni élagage et veillez à garder du bois mort sur pied et au sol. 

    Il peut en outre exister une règlementation locale communale sur les tailles des végétaux et il convient de s’informer à la mairie (codes civils et rural). Il existe également une règlementation nationale qui interdit la taille en France en milieu rural. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre fiche juridique sur le sujet:

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  • Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ?

    Communiqué de la LPO le 31.03.2020

    Le nourrissage des oiseaux est pratiqué l'hiver par des millions de personnes dans leur jardin ou sur leur balcon, et il est bien souvent vital pour de nombreuses espèces durant cette période de pénurie alimentaire. Un nourrissage permanent peut cependant avoir des conséquences néfastes et mettre en danger certaines populations d’oiseaux.

    Ainsi, la LPO conseille aux Français de nourrir les oiseaux uniquement en période de froid prolongé, soit en général de la mi-novembre à fin mars. Dès que le printemps s'installe, les oiseaux commencent à établir leur territoire et débutent la construction de leur nid ou recherchent la cavité où ils pondront leurs œufs. S'il est alors tentant de les attirer aux mangeoires pour mieux les observer, la mise à disposition de nourriture n'est plus nécessaire, la nature fournissant suffisamment d'aliments "de saison" à l’avifaune, y compris dans les villes. Continuer de nourrir les oiseaux peut même devenir contre-productif et leur nuire.

    Si vous n’avez pas encore commencé le processus de sevrage, il est désormais temps de réduire petit à petit les quantités, afin de stopper tout nourrissage au bout de 7 à 10 jours. Cet arrêt est important car les lipides des graines ou des boules ne graisse ne sont pas adaptés aux futurs poussins qui doivent être nourris exclusivement de protéines, et de nombreuses espèces deviennent ainsi insectivores. D’autre part, la dépendance à un lieu précis de nourrissage doit cesser pour inciter les oiseaux à chercher par eux-mêmes la nourriture la plus adéquate à leur biologie. En revanche, l'apport d'eau est utile tout au long de l'année.

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  • « La métropolisation du monde est une cause de la pandémie »

     Entretien avec Guillaume Faburel publié dans Reporterre    le 28 mars 2020 (extraits)

    Guillaume Faburel est professeur à l’Université Lumière Lyon 2 et enseignant à Sciences Po Lyon, chercheur à l’UMR Triangle. Il est l’auteur de l’ouvrage Les métropoles barbares (Passager clandestin, rééd. 2019).

    Reporterre — Le coronavirus est-il une crise sanitaire due à la métropolisation ?

    Guillaume Faburel — Oui, en grande partie. Pour rappel, le foyer de la pandémie est Wuhan. Cette métropole de Chine a vu sa population croître de près de 30 % depuis 2000, pour atteindre onze millions d’habitants. Sa croissance est supérieure à celles de Pékin et de Shanghai. Elle est une plaque tournante du transport, avec des dizaines de lignes de chemin de fer, de routes et d’autoroutes et un port fluvial d’un million de containeurs.

    La métropolisation des grandes villes et le néolibéralisme généralisé empêchent de casser la prolifération, comme pour les épidémies passées. La peste noire du bas Moyen Âge a mis près d’un an à affecter l’Europe, la grippe espagnole d’il y a un siècle a mis deux ans pour se généraliser. La densification extrême et les surpeuplements démesurés rendent les foyers difficilement maîtrisables, à moins de quelques atteintes aux libertés publiques.

    Surtout, outre la promiscuité, la cause métropolitaine de la prolifération est à trouver dans notre soumission non moins croissante à des modes de vie uniformisés, rendus totalement dépendants des dispositifs technico-économiques et urbanistiques pour se nourrir et se divertir, pour tisser des liens ou simplement, en ces temps tragiques, pour respirer. Et nous sommes alors très rapidement désœuvré.e.s lorsqu’il s’agit d’arrêter de nous agiter en permanence. Que nous reste-t-il une fois qu’on a consenti à ces vies métropolitaines, à leur imaginaire de l’illimité par la consommation et à la frénésie par l’agitation des flux ? Nous soumettre à l’urgence sanitaire décrétée par l’État et aux conséquences du démantèlement des systèmes de soin.

    Donc, oui, l’une des causes principales de la pandémie est à trouver dans la métropolisation du monde, comme mythe de la surmodernité, comme mutation forcenée de nos vies, comme arrachement définitif de la nature.

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