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écologie - Page 94

  • FNSEA et environnement : en arrière, toute !?

    France Nature Environnement le dénonçait il y a quelques semaines : à la faveur de la crise environnementale, la liste des atteintes à l’environnement s’allonge et les lobbys ne sont pas confinés ! Cette fois, c’est au tour de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, de remettre en cause les réglementations environnementales, au moment même où il lance un appel pour « rebâtir notre souveraineté alimentaire ». France Nature Environnement dénonce ces manœuvres et appelle les pouvoir publics à ne pas céder à ces pressions indécentes.

    Stocker plus d’eau, préconiser la culture du maïs : des solutions datées et inadaptées

    « Face aux aléas climatiques, une souplesse règlementaire est nécessaire » : c’est ce qu’a déclaré la FNSEA fin avril, par un communiqué. Pour « améliorer la résilience de la production agricole française » face à un nouvel épisode de sécheresse, le syndicat agricole majoritaire propose une nouvelle fois d’assouplir la réglementation pour multiplier les ouvrages de stockage de l'eau. Elle demande également à « déroger à la mesure de diversification des assolements » en préconisant de semer du maïs à la place d'autres cultures.

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  • À Bure, contre le mouvement antinucléaire, une justice politique

    2 mai 2020 / Hervé Kempf (Reporterre)

    Un départ d’incendie dans un hôtel ; l’organisation d’une manifestation interdite ; des dégradations contre un bâtiment. Voici les trois éléments qui servent de prétexte à l’enquête judiciaire la plus coûteuse menée actuellement en France, ayant conduit pour plus d’un million d’euros à la mise sous contrôle judiciaire de dix personnes, à l’écoute cumulée de 16 ans de conversations téléphoniques, à l’examen de plus de 85.000 conservations et messages, à l’écoute durant de longs mois de 29 personnes, ainsi que de journalistes et d’avocats, à la mise en examen d’un avocat. Et tout ceci sans qu’aucune des personnes ainsi sanctionnée ou écoutée ne puisse se voir, pour l’instant, reprocher un délit concret. Il faut préciser que cette enquête hors norme se déroule dans un contexte où, dans un coin de la Meuse, les habitants opposés à un projet nucléaire sont sans arrêt surveillés – parfois avec des caméras postées aux fenêtres de leur maison – et contrôlés.

    Des magistrats prétendent sans rire que des enquêtes aussi démesurées sont menées pour démanteler des trafics de voitures ou de stupéfiants. Pour autant que cela soit vrai – on attend que l’on nous indique quelles enquêtes ont coûté autant d’argent à une justice qui crie misère dans toutes ses activités quotidiennes et utiles -, il faudrait expliquer pourquoi un départ de feu, une manifestation interdite et quelques dégradations méritent un tel déploiement de forces.

    Disons-le nettement : dans ce dossier, la justice n’est que de nom. Les moyens mis en œuvre par l’appareil judiciaire ont pour véritable but de casser l’opposition au projet d’enfouissement de déchets nucléaires dit Cigeo. C’est une justice politique.

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  • Ce que des ONG proposent à l’UE pour remettre de l’ordre dans l’industrie du textile

    France Nature Environnement milite avec une coalition de 65 ONG pour proposer à la Commission européenne, une stratégie globale sur le textile. Au moment où l’UE se remet en question à travers le Green Deal, sur l’avenir de la filière textile, des ONG apportent leurs visions. Entre les impacts environnementaux, l’iniquité sociale, les pratiques commerciales douteuses ou les appels à la surconsommation, le secteur textile parait être un archétype de l’industrie mondialisée de consommation de masse, dont les limites se font d’autant plus sentir à l’heure de la pandémie du coronavirus.

    La mode, une des industries les plus polluantes au monde

    86€ : c’est le salaire mensuel d’un ouvrier du secteur textile au Bangladesh, tels que ceux travaillant au Rana Plaza. Un atelier de confection à Dahka, dont l’effondrement a fait plus de 1 000 morts, il y a 7 ans jour pour jour. Et pendant ce temps, on estime que le gaspillage mondial de vêtements toujours en état d’être portés représenterait un coût de 395 milliards annuel d'euro.

    Depuis plusieurs décennies, l’industrie de la mode est régulièrement dénoncée comme cadre de violation des Droits de l’Homme, d’exploitation de la misère et de rupture d’égalité dans le rapport commercial. Plus récemment, son empreinte écologique a aussi fait l’objet d’une massive prise de conscience : entre le gaspillage des ressources provoqué par la surconsommation, la pollution générée à tous les niveaux de production puis par les kilomètres parcourus avant d’arriver en boutique, l’industrie textile fait partie des industries les plus polluantes de la planète (pour plus d’informations, voir nos publications sur le sujet).

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  • Le COVID-19 ne justifie pas d’épandre des pesticides au ras des habitations

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    Sous le prétexte du Covid-19, le gouvernement accorde des réductions supplémentaires pour épandre des pesticides à des distances encore plus faibles des habitations que celles déjà insuffisantes imposées en décembre. Afin de protéger les riverains confinés contre cet abus manifeste, deux recours contre cette décision inadmissible ont été déposés devant le Conseil d’Etat par plusieurs associations* ce 22 avril .

    Le Gouvernement avait organisé durant l’automne 2019 une parodie de consultation nationale aboutissant à des distances d’épandage des pesticides ridiculement faibles. Nos organisations avaient alors dénoncé et attaqué ces mesures devant le Conseil d’Etat. Mais voilà qu’au prétexte de la crise sanitaire, le Gouvernement a adopté une instruction et communiqué sur la possibilité de réductions supplémentaires ! 

    Ces dérogations permettent de passer outre le processus de concertation à l’initiative des utilisateurs de pesticides et l’obligation faite dans la loi de respecter des zones sans traitement en l’absence de chartes, dont la démarche de concertation et le contenu doivent être approuvés par les préfets !

    En clair pas besoin de concertations ni d’approbations préfectorales, il suffit d’un simple projet de charte validé par personne pour pouvoir pulvériser des produits toxiques à des distances encore plus faibles des habitations et des riverains qui pour beaucoup y sont confinés, et ce jusqu’en juin, période durant laquelle se concentrent les épandages !

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  • Sauvetage d’Air France : des milliards injectés sans aucune condition écologique ?

    Alors que le Haut Conseil pour le Climat vient de souligner dans son nouveau rapport que “ce n’est pas le moment de soutenir l’aviation coûte que coûte”, le Gouvernement français négocie actuellement un plan de soutien de plusieurs milliards d’euros pour Air France, sans aucune conditionnalité écologique. Cette absence de condition environnementale estomaque France Nature Environnement et l'ensemble des associations du Réseau Action Climat. Avec elles, notre mouvement milite auprès du gouvernement pour que le plan de sauvetage soit adossé à un plan de transition écologique et sociale.

    Le Haut Conseil pour le Climat vient de le souligner dans son nouveau rapport : “Ce n’est pas le moment de soutenir l’aviation coûte que coûte”, il faut au contraire “ouvrir le débat sur le fait de réduire les déplacements en avion.” Malgré ces alertes, le Gouvernement français négocie actuellement un plan de soutien de plusieurs milliards d’euros pour Air France, sans aucune conditionnalité écologique. Cette aide viendrait s’ajouter aux 700 millions d’euros de report de charges déjà actées pour le secteur. Pour les associations membres du Réseau Action Climat dont France Nature Environnement est membre, le Gouvernement fait fausse route en soutenant de manière inconditionnelle des entreprises dont l’activité participe à l’aggravation de la crise climatique et au gaspillage des ressources naturelles. Des conditions en matière de justice écologique et sociale doivent être fixées pour l’utilisation des aides publiques.

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  • Energie et budget carbone : le gouvernement toujours en panne de mesures pour le climat

    Alors que le Haut Conseil pour le Climat recommandait hier de relancer rapidement certains secteurs comme la rénovation des bâtiments et les infrastructures de transport alternatif et ferroviaire, le Gouvernement n’en tient pas compte et publie aujourd’hui une feuille de route inchangée pour le climat et la transition énergétique – la Stratégie nationale bas carbone et la Programmation pluriannuelle de l’énergie. Avec le Réseau Action Climat, France Nature Environnement rappelle que le contexte sanitaire actuel ne doit pas freiner la transition énergétique, mais au contraire l’accélérer en misant davantage sur les mesures les plus résilientes face aux crises.

    La crise sanitaire nous appelle pourtant à construire des sociétés plus résilientes aux chocs, en particulier face aux crises écologique et climatique, et à réduire notre dépendance aux importations, en premier lieu d’énergie, le premier poste déficitaire de notre balance commerciale. Malgré cela, le Gouvernement s’est refusé à intégrer les mesures complémentaires nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques – pourtant insuffisants – et de baisse de la consommation d’énergie de la France. Il acte ainsi l’écart entre les discours et les actes et se prive de leviers clés pour une reprise économique compatible avec l’Accord de Paris.

    Si le Gouvernement souhaite continuer la politique de l’autruche et soutenir un modèle économique responsable des crises que nous vivons, nous appelons tous les acteurs mobilisés pour le climat et la transition énergétique à s’exprimer de manière plus forte dans les semaines à venir afin que la sortie de la crise sanitaire s’accompagne de mesures pour nous prémunir d’une crise climatique et écologique qui pourrait être bien pire.

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  • Des jeunes oiseaux sont au sol, que faire ?

    Communiqué de la LPO le 20.04.2020

    Avec l'arrivée du printemps, de nombreux oisillons peuvent tomber du nid. Pourtant, ils ne sont que très rarement abandonnés. Sauf risque avéré comme la proximité d'une route fréquentée ou d'un chat à l'affut, il est préférable de les laisser sur le lieu de leur découverte. Leurs parents se trouvent généralement à proximité même si on ne les voit pas.

    Avant toute action, jugez la situation

    Dans un premier temps, conservez vos distances avant d'aller vers lui, patientez un peu et posez-vous les bonnes questions : Est-il blessé ? En danger ? L'oiseau vient peut-être de tomber du nid. Est-il vraiment seul ?

    Si l'oisillon ne semble pas pouvoir s'envoler mais sautille de branche en branche ou volète au-dessus du sol, ne faites rien. Il ne lui faudra que peu de temps avant de pouvoir atteindre seul les hautes branches. Si vous l'avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l'avez trouvé.

    Si nécessaire, mettez-le à l'abri des dangers ou replacez-le dans le nid. Les oiseaux contrairement aux mammifères, ont un odorat très peu développé. Aussi, sachez que le fait de les toucher n'entraînera aucun rejet par les parents.

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