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écologie - Page 13

  • Propositions pour un renouvellement forestier adapté au changement climatique

    Dans un contexte de réécriture des politiques forestières pour faire face aux crises conjointes du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire publie un rapport intitulé “Objectif Forêt” aux contours flous et à la destination inconnue. En lieu et place d’une stratégie, le ministère livre ici un document incomplet et trompeur sur l’état des dissensus entre la filière, la société civile et le Gouvernement. France Nature Environnement, la LPO, le Comité Français de l’UICN, les Réserves Naturelles de France, le WWF et Canopée livrent leur analyse et leurs recommandations pour une véritable stratégie de renouvellement des forêts.

    En réunissant les représentant·es de la filière et de la société civile au printemps 2023, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire promettait une stratégie de renouvellement des forêts adaptée aux crises du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, tout en assurant un soutien économique à la filière forêt-bois. Malgré de nombreux dissensus exprimés lors des réunions de consultation, le ministère a fait le choix de publier un rapport monolithique, ne faisant l’exposé que de certaines positions – potentiellement dévastatrices d’un point de vue écologique – en occultant les divergences d’opinion et les avis scientifiques contraires.

     

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  • Planification écologique : des avancées mais...

    Communiqué de presse de FNE du 26.09.2023.

    France Nature Environnement, à l’instar d’autres associations, a participé à la présentation du 18 septembre à Matignon de la première version de la planification écologique. Nous faisons le constat de l’avancée considérable de la place de l’environnement dans les politiques publiques : l’environnement est enfin reconnu comme un sujet global et transversal au-dessus des arbitrages interministériels traditionnels. 

    Nous sommes aussi heureux de constater que l’ampleur des enjeux, les objectifs et la réalité des efforts soient enfin partagés par l’ensemble des acteurs. Il s’agit là de l’apport le plus tangible du travail de la planification écologique. 

    Cependant, le plan tel qu’il a été proposé n’est pas à la hauteur d’une transition réussie pour la France, dans ses mobilités, son habitat, son alimentation, la façon de travailler, ses solidarités. Il s’agit plutôt d’une première « programmation » présentée comme susceptible de répondre à l’objectif de -55 % de GES (gaz à effets de serre, calculé en équivalents CO2) en 2030, en décidant d’une répartition des efforts à fournir par ailleurs très discutable.  

     Plusieurs éléments indispensables font défaut : 

    • une déclinaison territoriale encadrée par un Etat stratège qui donnerait des droits et des devoirs garantissant l’intérêt général, 
    • un budget dédié, qui permettrait de financer les objectifs fixés  : seuls 7 milliards sont annoncés, sur les 60 milliards d’investissements annuels qu’impose une réelle transition écologique, 
    • une conditionnalité écologique des investissements publics et privés (les banques sont absentes du document). 

     La majorité des trajectoires reposent sur des fortes ruptures de pente dès 2024, et des hypothèses très optimistes. 

    Une méthode qui interroge 

    Le processus démocratique à partir duquel cette planification a été élaborée nous laisse interrogatifs. La démocratie participative en matière d’environnement est pourtant inscrite dans l’article 7 de la Charte de l’Environnement adossée à la Constitution. Or si l’on voit bien comment les principaux acteurs industriels, économiques, ou agricoles ont pesé dans l’orientation de la répartition des efforts, les grandes associations de protection de l’environnement en ont été absentes. 

    Les mesures présentées n’ont fait l’objet d’aucune consultation des associations de protection de l’environnement (citée seulement trois fois dans le document de 78 pages !), ni de procédure de démocratie participative. Sa place auprès des autres instruments devant assurer la « transition écologique » (Stratégie Française pour l’Energie et le Climat SFEC, la programmation pluri-annuelle de l’énergie PPE, la stratégie nationale biodiversité SNB, le plan national d’adaptation au changement climatique PNACC, non mentionnés dans le document), tout comme le rôle du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE), du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) ou plus globalement la participation du public dans sa construction, n’est pas précisée. 

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  • Agrivoltaïsme : plus de 200 organisations disent non !

     

    Sans%20titre-1.pngPeu disert sur l’agriculture lors de la présentation de la planification écologique, le Président E. Macron a fait le choix de mauvaises pistes pour le monde agricole. Pour le Président, il faut « travailler avec les agriculteurs pour leur permettre d’avoir, par l’écologie, une réponse à la baisse des rendements : par l’agrivoltaïsme, la biomasse, les carburants durables ».

    Pour la Confédération paysanne, cette réponse va conduire les paysan·nes à devenir des énergéticiens, faute de revenus issus de leur production agricole et alimentaire. Encore une fois, il n'est pas questionderéguler les marchés pour protéger et garantir le revenu des paysan·nes.

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  • L’opé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­tion « Ma haie pour les abeilles » est lancée !

     

     Surveillez votre boîte à lettres cette semaine ! Vous y trou­­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­­rez le livret de présen­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­tion et le bon de commande pour parti­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­per à cette nouvelle opéra­­­­­­­­­­tion (enre­gis­tre­ment des commandes du 2 au 20 octobre 2023).

     Vous pour­­­­­­­­­­rez ainsi obte­­­­­­­­­­nir des plants pour haies, petits frui­­­­­­­­­­tiers, frui­­­­­­­­­­tiers, acces­­­­­­­­­­soires et abris pour la faune sauvage à tarifs préfé­­­­­­­­­­ren­­­­­­­­­­tiels, afin de favo­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­ser la biodi­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­sité autour de chez vous.

     Les agri­­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­­teurs·­­­­­­­­­­trices, communes et établis­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­ments scolaires, peuvent aussi béné­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­cier d’une aide spéci­­­­­­­­­­fique pour plan­­­­­­­­­­ter dans certains secteurs, créer des mares et bandes fleu­­­­­­­­­­ries.

    Plus d’in­­­­­­­­­­fos : Ma Haie pour les Abeilles

    Contact : Service Trame Verte et Bleue, Valé­­­­­­­­­­rie GENESSEAUX ou Mona GAREL-YOH, mahaie@ar­­­­­­­­­­gonne-arden­­­­­­­­­­naise.fr 

    Programme piloté par votre Commu­­­­­­­­­­nauté de Communes dans le cadre de l’ap­­­­­­­­­­pel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est.

    L’opé­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­tion s’ins­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­crit dans un vaste programme pluri­an­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nuel de restau­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion et de valo­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion de la avec les asso­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tions locales (Regrou­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment des Natu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­listes Arden­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nais, Réseau Biodi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sité pour les Abeilles, Maison de la Nature de Boult-aux-Bois et Conser­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­va­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­toire d’es­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­paces natu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rels de Cham­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pagne-Ardenne), en réponse à l’ap­­­­­­­­­­­­pel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est.

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  • Agriculture biologique : la solution n’est pas dans la Tech’ mais dans un réel soutien aux paysan·nes

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.09.2023

    Alors qu'une crise sans précédent touche toutes les productions en agriculture biologique, le Ministre de l'agriculture se rend au salon Tech&Bio, organisé à Bourg-lès-Valence dans la Drôme les 20 et 21 septembre.

    Le petit refrain de la « bio trop chère » pour les Français·es, accompagné des couplets sur l'aide alimentaire et le panier inflation, sont des attaques frontales aux pratiques agricoles qui protègent l'eau, les sols et l'alimentation. Cela ne dérange, visiblement pas le Gouvernement de faire payer les externalités négatives de l'agro-industrie aux citoyen∙nes. Par exemple, le coût de dépollution de l'eau lié à l'agriculture conventionnelle s'élève à plus milliard d'euros par an.

    Plus que jamais, s'affranchir des pesticides de synthèse avec un accompagnement des politiques publiques est une nécessité. Des politiques publiques structurelles qui permettent aux paysan∙nes de travailler en agriculture biologique, de tirer un revenu de leur activité, en offrant une alimentation de qualité pour tous et toutes, est donc un impératif. Nous ne pouvons plus faire l'impasse sur un soutien massif à l'agriculture biologique.

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  • Réautorisation du glyphosate pour 10 ans : la France doit s’opposer à la proposition de la Commission européenne !

    Alors que la Commission européenne propose aujourd’hui de renouveler pour 10 ans l’autorisation d’utilisation du glyphosate, Greenpeace tire la sonnette d’alarme au sujet de l’utilisation de cet herbicide et demande à E. Macron de se positionner contre la réautorisation du glyphosate dans l’Union européenne, en raison de ses probables effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement.

    La proposition de la Commission européenne est totalement à contre-courant des multiples crises auxquelles fait face le monde agricole, dans un contexte de réchauffement climatique et d’effondrement de la biodiversité, rappelle Ariane Malleret, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. La France doit jouer un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire le glyphosate en Europe. Alors que E. Macron s’était engagé en 2017 à sortir du glyphosate, le gouvernement doit prendre ses responsabilités et interdire cette substance classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer [1]. L’Inserm a conclu en 2021 que le glyphosate « semble présenter » des propriétés de perturbation endocrine [2]. La France ne peut pas et ne doit pas s’opposer à ces avis scientifiques en se positionnant en faveur de la réautorisation de cet herbicide. Il est nécessaire de respecter le principe de précaution pour garantir un niveau élevé de protection de la santé humaine et de l’environnement.”

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  • Les ONG quittent le groupe national loup

    Ce 18 septembre, les 6 organisations de protection de la nature (WWF, LPO, FNE, Ferus, ASPAS, Humanité & Biodiversité) représentées au Groupe National Loup ont annoncé leur retrait de cette instance consultative, indignées par le contenu déséquilibré du nouveau Plan national d’action (PNA)«Loup et activités d’élevage » présenté par le gouvernement pour la période 2024-2029.

    Nos associations regrettent l’absence totale d’évaluation du PNA précédent (2018-2023) et d’analyse de l’évolution de la situation en termes de dommages, de développement de la population de loups, de valorisation des expériences de terrain favorisant la coexistence, ou de baisse du nombre d’animaux d’élevage tués par rapport au nombre de loups présents. Le gouvernement fait ainsi le choix délibéré d’utiliser les dérogations juridiquement prévues dans le statut de protection pour organiser sans l’assumer une régulation cynégétique du loup en simplifiant les procédures d’abattage, empêchant le rétablissement d’une population viable de l’espèce sur son aire naturelle de répartition.

    Dans ce nouveau plan, les points d’engagement de l’Etat concernent la modification du statut du loup et son déclassement d’espèce strictement protégée, la facilitation des autorisations et modalités de tirs, aboutissant à une augmentation des destructions de loups à proximité d’élevages subissant très peu d’attaques. Alors que ce PNA devrait garantir la bonne conservation de l’espèce en France tout en assurant le soutien et l’accompagnement du pastoralisme, il n’est fait mention que des impacts négatifs de la présence du loup et pas des bénéfices qu’elle apporte, notamment pour la régulation des populations de grands ongulés nécessaire au bon fonctionnement des écosystèmes forestiers. En outre, ce plan contient de nombreuses inexactitudes et des affirmations mensongères, en particulier sur l’état de conservation de l’espèce en France et sur le bilan des dommages.

    Nos organisations regrettent que le Groupe National Loup, instance de dialogue importante pour la gestion de ce dossier, soit vidé de son sens parce que l’Etat a choisi de répondre de façon privilégiée aux demandes d’une partie des structures professionnelles de l’élevage, au détriment des propositions que nous avons présentées de longue date.

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