Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 13

  • Théâtre : le Sonneur à ventre jaune le 23 mai à Vouziers

    Un spectacle autour de la préservation du Sonneur à ventre jaune, un petit crapaud (de 3,5 à 5,5 cm) bien connu en Argonne, qui a pris l’habitude de se reproduire dans les ornières laissées par les engins forestiers. Cette habitude lui vaut, pour une bonne part, d’être en voie de disparition et le projette au milieu d’interactions humaines souvent contradictoires. Forestiers, promeneurs, scientifiques, agents de l’ONF, chasseurs, etc. sont les acteurs d’un petit drame local.

    Voici le sauvage qui fait irruption dans nos vies et pose la question du droit des êtres vivants... à vivre tout simplement. Ce spectacle est créé par : Texte et jeu : Vincent Clergironnet Musique : Eléonore Zielinski Mise en scène : Mickaël Monnin

    Ce projet de création s’inscrit dans un axe Art et Sciences / Sciences Avec et Pour la Société, avec une volonté de valorisation de la recherche et de la diffusion de la culture scientifique et technique par le médium artistique.

    Centré autour du programme de la conservation du Sonneur à ventre Jaune, le projet vise à sensibiliser au risque de la disparition d’une espèce. Il fait également l’objet d’une approche croisée Sciences Humaines et Sociales (SHS) et Sciences and Technology Studies (STS) autour des questions des changements de rapports à la nature nécessaires à la préservation de la biodiversité. 

    Lire la suite

  • Les 25 et 26 mai 2024, c’est le comptage national des oiseaux des jardins

    Organisées depuis 2013 par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle, les opérations de comptage national des oiseaux des jardins permettent à chacun d’agir concrètement en faveur de la connaissance et de la protection de notre avifaune en alimentant les bases de données naturalistes.  

    Envie de découvrir quelles sont les espèces présentes dans votre jardin cette année ? Rendez-vous les 25 et 26 mai 2024 ! Nous espérons vous voir nombreux à participer à cette nouvelle édition de ce grand comptage. 

    Comment y participer ?

    • Choisir un jour d’observation : samedi 25 ou dimanche 26 mai, et un créneau d’1 heure en essayant d'éviter les heures trop chaudes de la journée ; 
    • Trouver un lieu d’observation : un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ; 
    • Compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Afin de ne pas compter deux fois le même oiseau, conservez au final que le nombre maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps ; 
    • Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr

    Lire la suite

  • Fête de la nature 2024

    Cinq jours de manifestations gratuites pour permettre à tous les publics de vivre une expérience de la nature à son contact.

    Une fête annuelle

    La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai*, à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité.

    A cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne.

    La Fête de la nature est coordonnée en France par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organisateurs nationaux et partenaires de l’événement et œuvre pour accompagner les organisateurs locaux et porter la communication nationale de l’événement.

    La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur une idée du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année.

    fdln2024_vignette_web_-_616x346_0.png?itok=68tc3oDx

    Lire la suite

  • Une grande victoire pour les oiseaux : Le Conseil d’Etat entérine définitivement la fin des chasses traditionnelles

    Communiqué de la LPO le 06.05.2024.

    Ces textes constituaient le socle juridique sur lequel se basait chaque année le Gouvernement pour autoriser ces chasses traditionnelles et fixer des plafonds de prélèvements annuels d’alouettes à capturer. Or, comme le Conseil d’Etat l’a déjà reconnu dans plusieurs décisions d’annulation, ces modes de chasse sont contraires à la Directive européenne « Oiseaux » du 30 novembre 2009 en ce qu’ils ne démontrent pas leur caractère sélectif, ni l’absence d’autre solution satisfaisante.

    Dans une décision rendue le 24 mai 2023, les juges avaient déjà enjoint au Ministre de la transition écologique, chargé de la chasse, d’abroger définitivement trois autres arrêtés cadres de 1989 relatifs à d’autres pratiques dites traditionnelles : l'emploi des gluaux (chasse à la glu) en région PACA, la tenderie aux vanneaux et aux grives dans les Ardennes.

    Suite à des modifications subtilement apportées en octobre 2022 lors d’une énième tentative gouvernementale de maintenir ces modes de chasses sous la pression des lobbies cynégétiques, les deux arrêtés cadres de 1989 concernant la capture des alouettes à l’aide de pantes et de matoles avaient de facto déjà été abrogés. Ceux qui les ont remplacés avaient de nouveau été attaqués par la LPO et One Voice et restaient en attente d’être jugés afin de disparaître à leur tour du droit français. C’est désormais chose faite.

    Cette décision est une excellente nouvelle pour la protection de l’Alouette des champs qui a perdu plus de la moitié de ses effectifs européens depuis 1980 et près du quart de sa population française au cours des 20 dernières années.

    Lire la suite

  • Autorisation gouvernementale pour de nouveaux puits de pétrole en Seine-et-Marne : réaction de Greenpeace France

    Lundi 6 mai, le quotidien Libération a dévoilé que le gouvernement avait récemment autorisé l’extension d’une concession pétrolière en Seine-et-Marne, au Sud de la forêt de Fontainebleau.

    Greenpeace France condamne fermement l’autorisation de nouveaux projets fossiles sur le territoire français par le gouvernement, en contradiction totale avec les constats scientifiques et ses propres engagements.
    Pour l’organisation, il s’agit d’un nouvel exemple du double jeu du gouvernement qui prétend agir pour une sortie des énergies fossiles et continue de valider des nouveaux projets comme les nouveaux puits pétroliers à la Teste-de-Buch* ou le terminal méthanier du Havre.

    “Ces révélations sont complètement scandaleuses : une fois de plus, le gouvernement joue le jeu de l’industrie fossile en autorisant, en catimini, une entreprise à aller forer jusqu’à la dernière goutte de pétrole contre l’avis des scientifiques et au mépris de la population ou de la menace que fait peser ce projet sur les nappes phréatiques. 
    On ne peut pas ‘en même temps’ déclarer que la France sera la première nation à sortir des fossiles et autoriser le développement d’activités pétrolières et gazières sur notre territoire”,  déclare Sarah Fayolle, chargée de campagne Énergies Fossiles à Greenpeace France.

    Lire la suite

  • Agent orange au Vietnam : " Ce procès historique est celui de la dernière chance pour obtenir justice"

    A l’initiative du Collectif Vietnam Dioxine, des personnalités politiques, syndicales et associatives apportent leur soutien, dans une tribune au Monde, à la Vietnamienne Tran To Nga, victime de cette arme chimique, dans le procès qui l’oppose notamment à l’entreprise Monsanto.

    Le 7 mai 2024 aura lieu un procès digne d’un combat de David contre Goliath. Tran To Nga, âgée de 82 ans, assigne en justice 14 multinationales agrochimiques, dont la célèbre Monsanto, pour avoir produit et commercialisé l’agent orange, un herbicide employé comme arme chimique par l’armée étasunienne durant la Guerre du Vietnam. Ce procès historique est celui de la dernière chance pour obtenir justice et permettre aux victimes d’envisager la reconstruction individuelle et collective, près de 50 ans après la fin du conflit.

    Accompagnée de ses avocats Me William Bourdon, Me Bertrand Repolt, et Me Amélie Lefebvre, c’est en 2014 que Tran To Nga dépose plainte au tribunal judiciaire d’Evry où elle réside. Reprenant les arguments des sociétés incriminées, le parquet rend sa décision en 2021 : il se déclare incompétent à juger du fond de l’affaire. Ses avocats font alors appel de cette décision, l’affaire est reconduite devant la Cour d’appel de Paris trois ans plus tard.

    Si les sociétés incriminées plaident l’immunité de juridiction (définition), parce elles ont en réalité répondu à un appel d’offres qui n’imposait en rien la présence de dioxine. Par ailleurs, la toxicité du produit était connue des fabricants dès 1957. Les épandages d’herbicides ont commencé en 1961, dont l’agent orange, massivement déversé dès 1965. S’il y a eu des réquisitions par les Etats-Unis, elles n’ont eu lieu qu’à partir de 1967, soit six ans après le début des épandages.

    Lire la suite

  • Carottes au dichloropropène : une victoire dans le combat vers la sortie des pesticides

    La Confédération paysanne vient de remporter une victoire dans l'affaire des carottes de Créances traitées au dichloropropène après le rejet du pourvoi en cassation des prévenus [1]. Douze producteurs et deux intermédiaires, un importateur et un revendeur, sont donc définitivement condamnés pour l’importation, la détention, l’usage, la publicité et la commercialisation d’un produit interdit.

    Partie civile dans ce procès, avec 5 ONG* environnementales, la Confédération paysanne a agi dans la défense des intérêts généraux et collectifs de la profession agricole. La mise sur le marché, la détention et l'utilisation de produits interdits en France entraîne de la concurrence déloyale à l'égard les maraîcher·ères respectant cette interdiction et porte atteinte à l'image des carottes produites en France.

    Au total, entre 2018 et 2020, plus de 132 tonnes de ce pesticide avaient été importées d'Espagne, dont plus de 107 tonnes avaient été appliquées sur des cultures de carottes. Pour rappel, cette matière active, classée cancérigène probable, est interdite dans l'Union européenne depuis 2007 mais son usage est resté autorisé en France jusqu'en 2018, à coup de dérogations durant plus de 10 ans. Ce laps de temps n'a pas été mis à profit pour mettre en place des solutions alternatives et il a permis à des importateurs et des revendeurs de réaliser des profits substantiels.

    Lire la suite