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écologie - Page 11

  • Discours de politique générale du Premier ministre : “la promesse française” de François Bayrou fait l’impasse sur la crise climatique.

    Dans son discours de politique générale, le Premier ministre François Bayrou a choisi de minimiser les enjeux écologiques privilégiant des sujets comme la crise budgétaire et l’immigration.

    Réduite à une vision « techno-solutionniste » et productiviste, avec l’éloge du nucléaire et de l’hydrogène, la lutte contre le changement climatique a été reléguée au rang de non-sujet. L’urgence climatique, pourtant illustrée chaque jour par des catastrophes de plus en plus fréquentes et intenses, a été largement ignorée.

    « Comment est-il possible, en 2025, de passer à ce point sous silence la question climatique ? Aucune référence n’est faite aux travaux du GIEC, au franchissement du seuil de +1,5°C pour 2024, pas un mot sur les méga-feux qui ravagent Los Angeles, et même Mayotte n’est évoquée que pour l’immigration… Alors qu’il a affiché sa volonté d’en finir avec la dette qui pèse sur nos enfants, l’épée de Damoclès de la crise environnementale semble totalement lui échapper. » pointe Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France.

    Pour Greenpeace France, François Bayrou confirme sa méconnaissance des enjeux environnementaux et affiche un soutien préoccupant au productivisme industriel ou agricole.

    Le Premier ministre a en effet pris soin d’envoyer des signaux rassurants aux multinationales, affirmant que ‘la poule aux œufs d’or de la France’ devait être protégée de toute augmentation d’impôts, semblant enterrer par la même toute velléité de justice fiscale ou de mise en oeuvre du principe pollueur payeur pour l’industrie fossile.

    Sur le front de l’agriculture, même logique : le Premier ministre a évoqué implicitement des projets controversés tels que les méga-bassines, tout en attaquant l’Office français de la biodiversité, sans jamais rappeler les causes profondes de la crise agricole.

    Concernant Mayotte et les Outre-mer, plusieurs fois cités dans le discours, là encore aucune prise en compte de leur vulnérabilité accrue face aux changements climatiques n’a émergé. Alors que ces territoires sont en première ligne des impacts environnementaux, cette omission traduit un décalage préoccupant avec la réalité que la population vit au quotidien.

  • 25 et 26 janvier 2025 : comptage national des oiseaux des jardins

    Le grand rendez-vous du Comptage National des Oiseaux des Jardins est de retour ! Les 25 et 26 janvier 2025, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle invitent tous les curieux de nature à consacrer 1 heure à observer et compter les oiseaux de leur jardin.

    Parce que chaque observation compte !

    Prenez vos jumelles (si vous en avez), installez-vous confortablement et observez : vous allez devenir le témoin d’un ballet ailé qui nous permet d’en apprendre plus sur la santé des populations d’oiseaux des jardins. Moineaux, mésanges, rougegorges, sittelle... Qui sera de la partie cette année ? Et attention chaque espèce doit être comptabilisée, même les pigeons !

    Ce week-end d’observation est bien plus qu’un simple loisir : c’est une occasion unique de contribuer à la science depuis chez vous. Les données récoltées lors de ces deux journées nous aident à mieux comprendre les raisons qui amènent les oiseaux à fréquenter nos jardins et nous permettent de suivre les tendances de population de ces espèces en période hivernale.

    Comment participer au comptage ? 

    Il n’est pas nécessaire d’être un expert en ornithologie pour participer, il suffit d’avoir un peu de temps et d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile ! 

    1. Choisissez votre lieu d’observation : balcon, jardin ou parc public.
    2. Prenez une heure, le 25 ou le 26 janvier pour observer les oiseaux.
    3. Notez pour chaque espèce le nombre maximal d’individus vus en même temps.
    4. Envoyez vos observations sur le site www.oiseauxdesjardins.fr.

    Pas de panique si vous êtes novice : le site regorge de fiches d’identification pour vous aider à distinguer, par exemple, un moineau domestique d’un accenteur mouchet ou toute autre espèce

    Comment ne pas compter plusieurs fois les mêmes oiseaux ?

    Notez uniquement le nombre maximal d’oiseaux observés par espèce. Si vous observez successivement 4 mésanges bleues, puis 2 et enfin 1, ne notez que 4 mésanges bleues et non 7 (4+2+1).

    Reconnectez-vous à la nature, là, juste au coin de la fenêtre

    Que vous soyez en ville ou à la campagne, ce comptage est l’occasion parfaite de redécouvrir la nature qui nous entoure, parfois juste à quelques mètres de votre canapé. Prenez le temps d’observer la diversité d’oiseaux qui viennent fréquenter votre jardin. C’est le moment idéal pour partager cela en famille ou pour profiter d’un instant de calme.

    Un problème technique ?

    Pour tout problème technique avec le site (inscription, saisi de données…) nous vous invitons à consulter le Guide d’aide à la participation. Lisez-le attentivement, vous y trouverez certainement la solution à votre problème. Sinon rendez-vous dans la Foire aux questions 

    L’équipe animatrice du programme reste également à la disposition des participants pour les aider à identifier les oiseaux observés en envoyant de simples photos à : oiseauxdesjardins@lpo.fr.

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  • Dauphins : Le Conseil d’État confirme la suspension de la pêche dans le Golfe de Gascogne

    Communiqué de la LPO le 06.01.2025

    La plus haute juridiction administrative française vient d’annuler définitivement les dérogations à la fermeture temporaire de la pêche dans le golfe de Gascogne, qu’elle avait déjà suspendues l’an dernier après un recours de plusieurs associations. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport confirmant l’efficacité des mesures d’interruption de certaines activités de pêche dans la réduction de la mortalité des cétacés.

    Depuis plusieurs années, des milliers de dauphins sont tués chaque hiver par certains engins de pêche (chaluts, filets, sennes) dans le Golfe de Gascogne. Saisis par des associations de protection de la nature (FNE, Sea Shepherd, DMA), le Conseil d’État avait ordonné à l’État le 20 mars 2023 de mettre en place des fermetures spatiales et temporelles des pratiques responsables de cette hécatombe. 

    Le Secrétariat d’État à la Mer s’était alors exécuté en prenant l’arrêté du 24 octobre 2023, auquel nos associations se sont immédiatement opposées car ce dernier introduisait des dérogations qui auraient dans les faits permis à la quasi-totalité de la flotte de pêche de poursuivre ses activités. Saisi en référé, le Conseil d’État avait alors suspendu le 22 décembre 2023 l’application des dérogations prévues, entrainant l’arrêt effectif des activités de pêche concernées entre le 22 janvier et le 20 février 2024. Suite à une audience tenue le 18 décembre dernier, il a confirmé le 30 décembre sa décision en interdisant aux navires à risque de pêcher pendant un mois en 2025 et 2026, ainsi que la remise en vigueur de l’obligation d’équipement en dispositifs de réduction des captures accidentelles pour certains bateaux afin d’évaluer leur efficacité.

    Un bilan effectué par l’Observatoire Pelagis a confirmé en novembre dernier l’efficacité de cette mesure, potentiellement également liée à des conditions environnementales favorables : la mortalité des dauphins a été divisée par quatre entre l’hiver 2022-2023 et l’hiver 2023-2024.  

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  • S’attaquer à la démocratie environnementale ne fera pas gagner du temps aux projets industriels.

    Contribution de la LDH  à la consultation publique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires au sujet du projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP)

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme), en tant qu’association engagée dans la défense des droits humains et des principes démocratiques, exprime sa vive opposition au projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP).
    Le projet de décret a pour objet de supprimer la ligne 10 consacrée aux équipements industriels du tableau de l’article R. 121-2 du Code de l’environnement. Il vise à supprimer la saisine de la CNDP pour les équipements industriels, qui était jusqu’alors obligatoire pour pour les équipements industriels dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 600 M €, et facultative pour ceux dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 300 M €.
    Autrement dit, ce projet représente une atteinte grave à la démocratie environnementale, en affaiblissant les mécanismes de participation du public indispensables à une prise de décision éclairée et acceptée sur les projets industriels d’ampleur.

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  • A vos arbres, prêts, plantez !

    Communiqué de la LPO

    La saison hivernale est l’occasion d’agir en faveur de la biodiversité !

    La période allant de mi-novembre à mi-mars est idéale pour planter des arbres et des haies, car elle correspond à la dormance des végétaux. Durant cette phase, les arbres arrêtent temporairement leur croissance, ce qui réduit le stress lié à la transplantation. Les racines peuvent alors se développer tranquillement dans un sol humide, sans la contrainte de devoir alimenter les feuilles ou les fleurs. Cela permet à l’arbre de bien s’enraciner avant l’arrivée des chaleurs du printemps et de l’été. En plantant à cette période, vous maximisez ainsi les chances de succès de vos plantations.

    En plus de contribuer à la lutte contre le changement climatique, planter des arbres et des haies est une action cruciale pour restaurer la biodiversité. Véritables corridors écologiques, les haies favorisent notamment la circulation des espèces, tout en offrant des abris et des sources de nourriture aux oiseaux, insectes, reptiles et petits mammifères.

    Plantez sans vous planter !

    En respectant nos conseils, vous contribuerez à restaurer les écosystèmes locaux et à offrir de nouveaux habitats aux nombreuses espèces animales et végétales.

    Comment planter un arbre ?

    Comment planter une haie champêtre ?

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  • Émissions de CO2 : l’inquiétant ralentissement des efforts français

    Extraits de l'article de  Emmanuel Clévenot pour Reporterre

    Les émissions de gaz à effet de serre en France sont reparties à la hausse au troisième trimestre 2024 par rapport à 2023. Une tendance inquiétante, qui met en danger l’objectif d’une diminution de 4,7 % par an jusqu’à 2030.

    « Ceci devrait être un électrochoc pour le nouveau gouvernement. » Le 27 décembre, un aperçu inédit de la quantité de gaz à effet de serre (GES) émis par la France au cours des neuf premiers mois de l’année 2024 a été publié. Et ce baromètre n’est pas de bon augure : « Les émissions sont reparties à la hausse au troisième trimestre », déplore la directrice des programmes au Réseau Action Climat, Anne Bringault, sur le réseau social Bluesky.

    Mandaté par le ministère chargé de la Transition écologique pour mener à bien cet inventaire, l’organisme Citepa détaille les chiffres dans un communiqué. De janvier à mars 2024, il a enregistré une réduction de 5 % des émissions de GES par rapport à la même période l’année précédente. D’avril à juin, cette baisse n’était plus que de 2,2 %. Et entre juillet et septembre, les émissions sont reparties à la hausse, de 0,5 %.

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  • Mayotte : panser les plaies, repenser l’avenir

    Communiqué de FNE le 17.12.2024

    Après les dévastations causées par le cyclone Chido à Mayotte, France Nature Environnement souhaite partager toute son émotion et exprimer son soutien aux populations mahoraises et de l’Océan Indien, si durement frappées. 

    France Nature Environnement a une pensée particulière pour tous les membres des associations de protection de l’environnement de Mayotte, fédérées au sein de Mayotte Nature Environnement et des Naturalistes de Mayotte, et pour leurs familles. 

    Cette catastrophe souligne la vulnérabilité particulière des territoires ultramarins aux catastrophes naturelles. Une vulnérabilité liée à leur situation insulaire, une vulnérabilité renforcée par les dérèglements climatiques et les atteintes à l’environnement causés par les humains, une vulnérabilité des populations exacerbée par la pauvreté et les inégalités sociales que l’action publique ne prend pas en charge à sa juste mesure depuis trop longtemps. 

    Cette catastrophe est un nouveau signal d’alarme : il faut absolument prendre au sérieux les crises environnementales et sociales que nous traversons. Il est vital – au sens premier du terme – d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour limiter l’ampleur du changement climatique, dont l’effet amplificateur sur les phénomènes météorologiques a été démontré. Il est vital aussi de restaurer les écosystèmes naturels, qui forment des barrières de protection des populations insulaires. Il est essentiel également de lutter pour plus de justice économique et sociale dans ces territoires en particulier, la pauvreté démultipliant la gravité de ces phénomènes.  

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