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écologie - Page 14

  • Proposition de loi Duplomb : Greenpeace dénonce une attaque contre l’environnement et l’avenir de l’agriculture.


    Alors qu’une proposition de loi (PPL) portée par le sénateur Laurent Duplomb va être débattue aujourd’hui au Sénat, Greenpeace France dénonce la menace directe qu’elle représente pour l’environnement, la santé publique et l’avenir de l’agriculture. Sous couvert de vouloir « libérer » les agriculteurs et les agricultrices de contraintes supposément excessives, ce texte propose des mesures régressives qui favorisent une agriculture intensive et destructrice, aux antipodes des exigences d’une transition agroécologique pourtant indispensable.

    « Dans un contexte où le secteur agricole est confronté à de multiples crises, ce texte est un cadeau de plus du gouvernement aux industriels de l’agriculture, aux lobbies agricoles et au syndicat majoritaire, s’indigne Romane Rozencwajg, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. Il entraîne l’agriculture dans une voie sans issue et ne répond en rien aux problèmes structurels que rencontrent les agriculteurs et agricultrices : les faibles revenus, la répartition inéquitable de la valeur ou encore leur vulnérabilité face aux aléas climatiques. »

    Parmi les mesures proposées, Greenpeace dénonce une vision obsolète et dangereuse sur quatre points en particulier :

    • Réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dans le secteur de l’élevage

    La PPL Duplomb propose de « simplifier » l’implantation d’élevages intensifs, notamment en alignant les seuils de ces installations sur des normes européennes et en limitant les contrôles et les possibilités de recours de la société civile [1]. Greenpeace rappelle que les ICPE peuvent, par définition, « créer des risques pour les tiers et/ou des pollutions ou nuisances vis-à-vis de l’environnement » [2]. De plus, ces installations à fort impact environnemental contribuent à la pollution des sols et des eaux, menacent la biodiversité et fragilisent les petites et moyennes exploitations [3].

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  • « Mort aux écolos » : France nature environnement, « cible facile » de syndicats agricoles

    Extraits de l'article d'Estelle Pereira pour Basta!, publié le  

    Violences et intimidations à l’égard des associations du réseau France nature environnement se multiplient. Les responsables des attaques sont à chercher du côté d’organisations agricoles. Que fait l’État ?

    Il faisait nuit noire le 18 octobre dernier, lorsque Daniel Jarrige, président de l’association Saint-Junien environnement, en Haute-Vienne, entend le vrombissement d’un engin agricole devant chez lui. À peine sorti, il découvre un tracteur et une benne en train de déverser des pneus, des branches et de la terre devant son portail. Au-dessus du monticule, le drapeau jaune de la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole français. « Je m’attendais à des représailles. Mais pas directement à mon domicile », témoigne-t-il, encore abasourdi.

    Pour le militant, il n’y a pas l’ombre d’un doute : cet acte, également orchestré la même soirée devant le domicile du trésorier de son association, est une « vengeance », alors que se tenait, plus tôt dans la journée, le procès d’un ancien cadre de la Coordination rurale du département (CR87). Ce dernier était jugé pour avoir lâché des animaux sauvages, dont un ragondin, dans un cinéma, en janvier 2023 à Limoges, pour perturber la diffusion d’un film sur l’impact des mégabassines dans le marais poitevin.

    L’opération avait été revendiquée par le syndicat sur les réseaux sociaux avec cette phrase : « Les écolos terroristes veulent de la biodiversité, la CR87 leur en a livré. » « En sortant du tribunal, nous avons eu droit à une haie d’honneur avec des menaces du type : “on vous retrouvera”, “on sait où vous êtes”, “on s’occupera de vous” », relate Daniel Jarrige.

     

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  • Conférence : les oiseaux en hiver

    Conférence : les oiseaux en hiver le mercredi 29 janvier
     
     
    De 18h à 19h30
    Pour connaître les oiseaux, les reconnaître et les aider à passer les périodes de froid.
     
    GRATUIT – Inscription obligatoire

    Organisation : maison de la Nature de Boult-aux-Bois 5 rue de la Héronnière 08240 BOULT AUX BOIS

     
    03 24 30 24 98
     
    maisonnatureboult@gmail.com

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  • Le gouvernement envoie un nouveau signal négatif aux producteurs et productrices bio

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.01.2025

    L'adoption de l'amendement du sénateur Duplomb visant à supprimer l'Agence bio, avec l'aval du gouvernement, est un message contre toutes celles et ceux qui défendent une agriculture qui travaille avec la nature.

     

    Le besoin de soutenir la bio est incontournable au regard de ses aménités pour la société.

    Supprimer l'Agence bio serait de surcroit un élément de déstructuration de la filière biologique, alors que la crise du secteur est toujours d'actualité.

    Disposer d'un budget dédié pour la bio, d'un suivi statistique fiable, et d'une vision d'ensemble pour le développement de la bio est crucial. Le risque d'internaliser ses missions serait de saucissonner les enjeux par filière et de noyer encore davantage les moyens dédiés à la bio.

    Cette possible suppression, décrite comme une idée "pertinente" par la Ministre de l'agriculture, sonne comme un énième reniement pour le développement de la bio. Elle participe des retours en arrière portés par certains responsables syndicaux, des parlementaires et le gouvernement au sujet des défis environnementaux pour l'agriculture : haies, pesticides, qualité de l'eau, planification écologique…

    La priorité actuelle des décideurs publics doit être de soutenir l'agriculture biologique pour sortir durablement de la crise. L'État devrait ainsi s'employer, par tous les moyens, à respecter et à atteindre les 20% de bio dans la restauration collective, et à mettre en place des politiques publiques réellement favorables à l'accompagnement des paysan·nes bio.

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  • Trump : le programme anti-écologique des ultraconservateurs

    Extraits de l'article d'Edward Maille pour Reporterre

    Donald Trump, investi président des États-Unis ce 20 janvier, veut augmenter la production d’énergies fossiles et réduire les moyens gouvernementaux de protection de l’environnement.

    Le souvenir de la première présidence de Donald Trump a de quoi inquiéter. Le milliardaire avait retiré les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Il avait détricoté, annulé ou diminué 125 règles et politiques environnementales, selon le Washington Post, avec des conséquences dramatiques.

    L’abrogation de régulations pour limiter la pollution durant son mandat avait causé 22 000 morts supplémentaires en 2019, indique une étude publiée dans The Lancet. Son investiture ce 20 janvier comme 47ᵉ président des États-Unis laisse donc craindre, à nouveau, le pire pour l’environnement.

    Pour son second mandat, Donald Trump a affirmé vouloir réduire, voire supprimer, le financement de l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Avec ses 18 000 employés, elle met en application les régulations environnementales et veille à leur respect. Son affaiblissement provoquerait une détérioration de la qualité de l’air, de l’eau et des sols.

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  • 2024 : la limite des 1,5°C franchie

    Communiqué de Greenpeace le 14 janvier 2025

    2024 marque un tournant préoccupant dans la lutte contre le réchauffement climatique : pour la première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C sur une année. Ce sombre record, s’il venait à se pérenniser, risque d’entraîner des conséquences irréversibles, mettant en péril notre avenir. Pendant ce temps, les entreprises des énergies fossiles continuent de réaliser des profits record en alimentant cette crise climatique. Il n’est pas trop tard pour agir : chaque dixième de degré compte.

    Un seuil critique a été franchi. Selon le dernier rapport de l’observatoire européen Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et pour la toute première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. 

    Ce dépassement de la ligne rouge fixée par l’Accord de Paris marque un tournant alarmant dans la lutte contre le réchauffement climatique et laisse entrevoir des conséquences dramatiques pour l’humanité et la biodiversité. 

    Alors que chaque année est marquée par ses records de chaleur, de sécheresses et d’inondations, les politiques climatiques des gouvernements restent largement insuffisantes et inadaptées à l’urgence de ces désastres. L’échec retentissant de la COP29 et les coupes budgétaires prévues par la France pour 2025 concernant la transition écologique ne font que témoigner de ce déni climatique dangereux.

    Des conséquences irréversibles ? 

    Si la moyenne mondiale des températures venait à durablement dépasser les 1,5°C, cela entraînerait des points de basculement climatique aux conséquences irréversibles et toujours plus dangereuses.

    Chaque dixième de degré supplémentaire augmente les risques de :

    •  Montée des océans et perturbation des courants marins essentiels à notre climat ;
    •  Effondrement des récifs coralliens tropicaux, qui abritent plus de 25 % des espèces marines ;
    •  Fonte des glaces et dégel du pergélisol, libérant alors des quantités massives de carbone ;
    • Baisse des rendements agricoles qui menacerait la sécurité alimentaire.

    Sans compter que plus la planète se réchauffe, plus les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’intensifient. L’année 2024 a été marquée par de terribles catastrophes : incendies dévastateurs en Californie, inondations meurtrières en Inde, en Roumanie, en Italie, au Brésil, en Afrique du Sud ou encore en Espagne…

    Tout au long de cette année, des milliards de personnes ont souffert des conséquences du réchauffement planétaire. Et malheureusement, les terribles feux qui ravagent la ville de Los Angeles depuis le 7 janvier, montrent que ce n’est pas prêt de s’arrêter en 2025.

    Cette nouvelle catastrophe n’est pas seulement une tragédie, c’est un avertissement sur ce à quoi ressemblera notre avenir en pleine crise climatique. Le coût total des incendies de Los Angeles, entre les dégâts matériels et les pertes financières qu’ils ont engendrés, pourrait dépasser les 225 à 250 milliards de dollars.

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    Des feux violents ravagent des maisons à Los Angeles, aux Etats-Unis, en janvier 2025 © David McNew / Greenpeace

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  • Lourdes condamnations pour trafic de chardonnerets

    Communiqué de la LPO le 17 janvier 2025

    Cet oiseau protégé dont les populations sont en fort déclin est victime d’un commerce illicite international insoupçonné. 

    Le 9 janvier 2025, le Tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a condamné à 18 mois de prison, dont 8 fermes avec mandat de dépôt, un braconnier accusé de capturer illégalement des chardonnerets élégants. Cet oiseau apprécié des oiseleurs pour son plumage coloré et son chant mélodieux est victime d’un trafic lucratif en Europe, au Maghreb et au Proche-Orient, alimenté par des pratiques cruelles telles l’utilisation de pièges à la glu.  

    Alertés par des membres de la LPO, des agents de l’Office français pour la biodiversité (OFB) avaient découvert en septembre 2022 une cage avec un chardonneret chantant en guise d’appât, avant de placer sous surveillance un suspect. Le domicile de l’homme de 47 ans sera finalement perquisitionné en mai 2024. Les enquêteurs y trouvent alors plusieurs indices solides, dont de la colle forte et du dissolvant, utilisé pour décoller les oiseaux englués, ainsi que des filets de capture. Lors de son procès, les justifications farfelues du prévenu n’ont pas convaincu les juges.  

    Ce 13 janvier 2025, le parquet de Marseille a jugé en comparution immédiate un individu interpellé pour la seconde fois en quelques mois en possession de chardonnerets élégants proposés à la revente sur certains marchés locaux. Au total, une centaine d’oiseaux a été saisie, la plupart ayant pu ensuite être remis en liberté. En situation irrégulière, le prévenu a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, une interdiction de territoire pendant 5 ans avec transfert immédiat vers un centre de rétention dans l'attente de son renvoi forcé. 

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