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écologie - Page 12

  • Découverte : Qu'est-ce qu'une tourbière ? le mercredi 12 juin à Germont

    Le marais de Germont-Buzancy (08240) constitue la plus vaste des tourbières alcalines du département des Ardennes. Situé aux alentours de Vouziers et à proximité de Buzancy, il englobe une "Zone Spéciale de Conservation" qui s'étend sur 99 hectares (répartis sur trois communes).

    "L’ensemble des marais de Germont et de Buzancy s’étend sur environ 5 kilomètres le long de la vallée de la Bar. Il fait partie du plus vaste marais alcalin du département. Le site Natura 2000 représente un tiers de la surface totale. Il est constitué d’un secteur de bas marais alcalin dominé par la calamagrostaie, roselière composée du Calamagrostis des marais. Ce marais ponctué de bosquets de saules cendrés occupe la moitié Est du site. La moitié Ouest est constituée d’habitats résultant des activités humaines en particulier des fosses de tourbage alternant avec des plantations d’arbres de feuillus et de résineux. En périphérie, la prairie tourbeuse a tendance à s’assécher et à s’eutrophiser, les peuplements sont alors dominés par des mégaphorbiaies (prairies à hautes herbes) et des boisements humides. L’enjeu principal est de restaurer la diversité biologique et le fonctionnement de la tourbière."

    © DREAL Grand Est

    Zoom sur les tourbières :

    Les tourbières sont des zones humides colonisées par la végétation et dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d'un sol constitué d'un dépôt de tourbe (un combustible fossile d'aspect noirâtre et de consistance spongieuse, formé par la décomposition partielle de certains végétaux comme les mousses, sphaignes et joncs, par exemple). Elles abritent une biodiversité remarquable, assurant la présence d'habitats, d'une flore et d'une faune souvent en régression en France, ce qui confirme la nécessité d'en assurer une gestion conservatoire. En outre, elles assurent plusieurs fonctions : 

    La régulation des crues et des étiages,
    Le stockage du carbone,
    Des productions diverses : roseaux, tourbe, gibier, élevage extensif, pêche en eau douce...
    Une vitrine pédagogique...

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  • 2 juin : départ du Tour Alternatiba

    Le Tour Alternatiba 2024, c’est une importante mobilisation citoyenne pour transformer ensemble les territoires de manière concrète, soutenable et désirable ! À bord de nos vélos, nos triplettes et quadruplettes, nous allons parcourir la France, nous arrêtant dans les villes, les quartiers, les villages, les lieux-dits qui nous ouvriront leurs portes.

     

    Malgré des décennies d’alertes, nous sommes désormais entré·es dans l’ère du dérèglement climatique et en subissons les premières conséquences : incendies, sécheresses, inondations, tempêtes, sont plus nombreuses et destructrices que jamais… Face à cette situation, que peut-on faire ? Les plus riches peuvent s’adapter, s’équiper, se déplacer, déménager, réparer les dégâts, acheter au prix fort des ressources devenant plus rares et plus chères (énergie, eau, nourriture). Mais la majorité de la population, les classes populaires, les familles et les personnes les plus précaires, se retrouvent bien plus démunies face à ces impacts.

    Pourtant, l’adaptation commence et la manière dont elle s’organise au quotidien pose les bases de la société de demain. Nous sommes à la croisée des chemins : construisons-nous une société du chacun pour soi, d’inégalités et d’injustices sociales aggravées, ou une société d’entraide, de partage, de solidarité et de justice sociale ? Ce choix fondamental se joue dès maintenant, par les arbitrages faits sur l’accès à l’eau, à la santé, au logement, à l'éducation pour toutes et tous, par les moyens octroyés à la rénovation des bâtiments et aux transports en commun, par les politiques agricoles décidées à Paris ou à Bruxelles…

    Si des actions politiques d’ampleur aux niveaux national et international sont indispensables, nous voyons bien qu’elles ne se mettent en place ni assez vite, ni avec assez d’ambition, ni avec assez de justice sociale. Nous appelons donc à la mobilisation la plus massive possible autour des initiatives collectives d’adaptation et de transformation concrète de nos territoires pouvant être réalisées directement par les citoyennes et les citoyens, pour davantage de justice et de solidarité climatiques.

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  • La dernière heure du sonneur ?

    Le sonneur à ventre jaune a acquis le statut de marqueur de la biodiversité en Argonne, et particulièrement dans le massif de La-Croix-aux-Bois. Ce petit crapaud est étudié par les chercheurs du CERFE de Boult-aux-Bois, afin d’estimer l’évolution de la population et de mettre en œuvre des mesures de protection. Le grand public est sollicité pour participer à cette recherche, à travers un programme participatif ( https://sonnette.univ-reims.fr/ ).

    sonneur à ventre jaune,théatre,vouziers,demain il fera jour,écologie,biodiversitéC'est dans cet esprit qu'une commande de spectacle a été faite par l'université de Reims (dont dépend le CERFE), afin d'alerter et de diffuser l'information sur le sonneur à ventre jaune. Après un travail de recueil de témoignages sur le terrain, le spectacle a été créé par : Texte et jeu : Vincent Clergironnet Musique : Eléonore Zielinski Mise en scène : Mickaël Monnin.

    Un public nombreux a pu assister à une représentation donnée à la salle Bellevue de Vouziers jeudi dernier, le 23 mai.

    La forme est originale, le public étant disposé en arc se cercle autour de la scène. Le comédien interprète tous les rôles, passant très rapidement dusonneur à ventre jaune,théatre,vouziers,demain il fera jour,écologie,biodiversité personnage du scientifique à celui du juge, de l'exploitant forestier au vététiste, du chasseur au promeneur, avec peu de moyens techniques, mais avec une grande virtuosité.

    L'accompagnement musical permettait de créer une ambiance sonore, ou de souligner un trait de mise en scène. Grace aux deux artistes, le sujet a pu captiver le public présent, et expliquer les tenants et aboutissants de cette étude scientifique d'une manière très accessible et distrayante.

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  • La déraison d'Etat, ça suffit !

    Communiqué de FNE le 23.05.2024

    La dernière estimation du nombre de loups présents en France est connue depuis des semaines par les responsables gouvernementaux, qui se sont gardés de la rendre publique, et pour cause : elle fait état d’une baisse de la population de 9 %, passant de 1096 loups estimés pour l’année 2022 à 1003 individus pour 2023.

    Cette information que nous révélons aujourd’hui est particulièrement préoccupante, alors que le gouvernement a reconduit automatiquement le plafond annuel de loups dont la destruction est autorisée (209 individus), et qu’il plaide toujours pour un déclassement du statut de protection du loup au niveau européen.

    Les scientifiques du Muséum d’histoire naturelle ont produit en 2019 une note en réponse à une saisine ministérielle, dans laquelle il était souligné que le niveau élevé de destructions autorisées par l’Etat risquait concrètement d’entraîner une baisse de la population, mais le gouvernement n’en a tenu aucun compte. Il n’existe par ailleurs aucune étude scientifique récente sur la viabilité de la population de loups française, qui devrait pourtant être à la base d’une position de demande de déclassement.

    Aujourd’hui, avec cette estimation qui concrétise ces alertes scientifiques, il est de la responsabilité du gouvernement de baisser immédiatement le plafond de destructions autorisables pour 2024 en tenant compte de cette nouvelle estimation et en modifiant la « note technique » de la préfète coordonnatrice, et de cesser de prôner un déclassement du niveau de protection de l’espèce, cette nouvelle estimation venant renforcer le constat qu’elle n’est pas en bon état de conservation.

    Il y a 5 ans, l’Etat avait justifié l’augmentation du plafond annuel en affirmant : « la croissance  de la population de loups intervient dans un contexte marqué par un niveau de dommages aux troupeaux qui se maintiennent à un niveau élevé […] et qu’il apparait aujourd’hui nécessaire de temporiser la croissance de l’espèce afin de laisser le temps aux éleveurs de s’adapter à la présence du loup ». Aujourd’hui, alors que le niveau des dommages est stabilisé depuis 2017 et qu’il a même baissé significativement en 2023 de 9 % selon les constats officiels de l’Etat, cet argument ne tient plus et les choix du gouvernement pour ce qui concerne les autorisations 
    de destruction s’apparentent plus à une volonté d’empêcher l’installation de l’espèce sur de nouveaux territoires qu’à une recherche de prévention des dommages aux troupeaux. Concrètement, sur la période 2018-2021, le taux de survie des loups était de seulement 27 % dans les territoires où l’espèce arrive sans être installée durablement, contre 68 % dans les territoires où elle est installée de plus longue date.

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  • Surfaces en bio et légumineuses : la Confédération paysanne demande le rétablissement des objectifs chiffrés

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 22.05.2024

    signal-2024-05-21-123258_008.jpegLa Confédération paysanne dénonce la suppression des objectifs chiffrés sur le développement des surfaces cultivées en agriculture biologique et des cultures de légumineuses opérée lors de l’examen de l’article 1er du projet de loi LOA* à l’Assemblée nationale. Portée par les rapporteurs, cette disposition, qui n'a fait l'objet d'aucun débat, a été assumée par le Ministre de l’agriculture.

    C’est un nouveau signal d’abandon de la bio et plus largement des dispositifs en faveur de la transition agro-environnementale. Il s’ajoute aux retards de paiement dont sont victimes actuellement les paysan·nes engagé·es dans la transition (MAEC, aides bio...) contre lesquels la Confédération paysanne a manifesté hier à Limoges et se mobilisera vendredi à Quimper. Pourtant, ces deux objectifs sont essentiels au niveau agronomique, pour la durabilité des systèmes de production et pour la souveraineté alimentaire.

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  • Fête de la Nature 2024

    La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité.

    A cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, fdln_talmont-st-hilaire_science_g7e0086.jpg?itok=EB7bhAdhles collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne.

    La Fête de la nature est coordonnée en France par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organisateurs nationaux et partenaires de l’événement et œuvre pour accompagner les organisateurs locaux et porter la communication nationale de l’événement.

    La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur une idée du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année.

    Voir ci-dessous les animations locales.

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  • Planter 1 milliard d’arbres : comment le plan de Macron rase des forêts

    Extraits de l'article de Gaspard d’Allens pour Reporterre

    L’État plante des arbres pour mieux raser des forêts. C’est la réalité cachée du projet de plantation de 1 milliard d’arbres vanté par Emmanuel Macron. Dix-huit mois après son annonce en grande pompe, au lendemain des incendies de l’été 2022, le plan qui avait pour ambition de « renouveler 10 % de la forêt française » et de « réparer la nature » montre un tout autre visage : les millions d’euros d’argent public déversés dans la filière servent de prime aux coupes rases et transforment des forêts diversifiées en monocultures résineuses. Une situation qui inquiète gravement les associations écologistes.

    D’après les documents officiels du ministère de l’Agriculture, que Reporterre a pu consulter, 50 millions d’arbres ont déjà été plantés, sur 35 935 hectares. Dans de nombreuses régions, les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces chantiers posent problème.

    (...)

    Adapter la forêt aux besoins de l’industrie

    « On nage en plein délire, s’emporte Bruno Doucet, chargé de campagnes au sein de l’association. Alors même qu’il y a urgence à préserver les forêts, on les rase pour les transformer en champs d’arbres. » Les associations écologistes dénoncent un « coup de communication » et « un projet mégalomane ». Le milliard d’arbres plantés aurait vocation non pas à aider la forêt à affronter le dérèglement climatique, mais à l’adapter aux besoins de l’industrie. « Si tous les arbres du plan “1 milliard d’arbres” sont plantés dans les mêmes conditions, cela signifierait que 200 000 hectares de forêts saines et vivantes seraient rasés d’ici 2032 », ajoute-t-il.

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