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écologie - Page 16

  • Rencontres des Luttes Paysannes et Rurales à Bure

    Les rencontres des luttes paysannes et rurales approchent et nous sommes dans les derniers ajustements avant que ça ne démarre. Après plus d’un an de travail, voici un communiqué, voué à présenter les objectifs de nos rencontres, à dévoiler le programme prévu et à clarifier quelques points sur le fonctionnement de nos structures. Plein de choses ne sont pas encore tout à fait ficelées, mais vous trouverez les informations actuelles sur le site lpr-camp.org. Un bon mois avant le démarrage, il y a de quoi être enthousiastes.

    On est ravi·es de toustes vous retrouver à la fin août !

    Afin de faciliter la logistique du camp, nous appelons toustes les participant·es à s’inscrire. Vous pouvez aussi contribuer financièrement par notre Helloasso (https://rb.gy/800jy). Toutes les questions organisationelles peuvent être adressées à: rencontreslpr[at]riseup.net.

     

    Pour les médias : il y aura des créneaux de temps limités pour du travail de presse sur le camp. Veuillez consulter le site pour les détails ou contactez : presse[at]lpr-camp.org

    Des douzaines de groupes et des centaines de camarades sont attendu·es au campement, prévu non loin du village de Bure, où nous nous rassemblerons du 26 août au 3 septembre. Il s’agit d’un campement autogéré, antinucléaire et transnational, dont le bon fonctionnement dépendra de nous toustes. Nous nous basons également sur le bénévolat, l’autogestion et le prix libre, afin de rendre l’événement le plus accessible possible à chacun·e.

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  • Convoi de l'eau - Récit du Jour 2 - De la traversée du convoi à la traversée du désert !

    A 3200 tartines, 700 personnes, presque autant de vélo et 20 tracteurs, entre le réveil collectif et le départ effectif, il faut bien compter 2 heures. Comme chaque jour une partie motorisée du convoi part de son côté pour remonter le camp du soir et l'essentiel - une cantine, des sanitaires, une scène et un bar avec le groupe d'accueil local.

    De la traversée du convoi...

    Au rythme des cyclistes, le territoire prend le temps de se dévoiler, strates par strates. Première partie de journée vallonnée, ombragée et mouillée. Le convoi divisé en 4 pelotons occupe 3 kilomètres de route. Des habitant.es sont de nouveau au bord des routes à applaudir ou à crier le poing levé "no bassaran" en assistant au passage du convoi. Quand on le remonte d'un bout à l'autre pour se figurer l'ampleur du phénomène, on dépasse successivement plusieurs dj's offrant chacun.e leur meilleure playlist, une plate-forme de toilettes sèches, des équipes médics et un atelier de réparation de vélo, une roulotte repos-bibliothèque, une zbeulinette de redistribution récup bio pêches-abricots, un tournage de météo-bassines, plusieurs outardes, des tonnes à eau, des unités volantes de gestions de la circulation à chaque croisement et plusieurs centaines de conversation fluctuantes... Parce qu'au rythme où on va, on a plutôt le temps de se rencontrer. On avait toujours rêvé que le tour de France, ce soit nous - en roue libre - plutôt que des athlètes sponsorisé·es, et que la caravane du tour soit une armada de tracteurs en mode boum et paillettes avec des remorques pleine de cookies et de glaces maison plutôt qu'un défilé de multinationales. Ça, c'est fait !

    Même s'il reste toujours quelque rabat-joie ici et là. En l’occurrence à midi, premier désaccord entre le convoi et la gendarmerie sur l'itinéraire de passage à l'entrée de Vouillé. Le maire a produit un arrêté nous interdisant de traverser le bourg et d'aller à l'endroit ombragé de pique-nique planifié. Nous refusons l'offre du terrain de foot en plein soleil, merci.

    S'ensuit une première confirmation de la capacité du convoi à remporter l'épreuve de force et à noyer le (modeste) dispositif adverse dans un flot de vélos, un encerclement de chants, de slogans, de power disco, de sirènes de mégaphones, et de rugissements de tracteurs.

    "A taaaable !"

    Premiers wraps frais livrés par l'incroyable intercantine de luttes, qui est déjà en train de préparer le repas du soir au bivouac. Le café s'étend en siestes éparpillées et concert sur le pouce de Ze Verveine Underground un groupe féminin de reprise féminine de 4 garçons de liverpool..

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  • Fête de la Binette à Verrières

    ferme de la binette 08.2023.jpg         Fête de la Binette

    5ème  édition

    Le samedi

    2 septembre

    à partir de 17h

    Fanfare Moussakafête de la binette,agriculture biologique,verrières,ferme de la binette,fanfare moussaka

    Cigany Mohawk

    Activités enfants

    Restauration sur place 

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  • Le gouvernement veut taxer davantage les SUV et les avions

    Article de Reporterre du 18.08.2023

    Un « verdissement » de la fiscalité. C’est ce que semble préparer le gouvernement pour le projet de loi de finances 2024, dont le journal Les Échos révèle les arbitrages en cours. Plusieurs hausses d’impôts ciblées comme écologiques seraient attendues, justifiées par le « nécessaire financement de la transition écologique », rapporte une source du ministère de l’Économie et des Finances auprès du journal économique.

    Les autoroutes et les aéroports seraient d’abord concernés, via une taxe sur toutes les concessions du secteur des transports, qui pourrait rapporter 2,5 milliards d’euros d’ici à 2030, selon Les Échos. L’aviation sera doublement ciblée, puisque les billets d’avion devraient aussi voir leur taxation augmenter, ajoutant 1 ou 2 euros au prix du billet en classe éco et 20 euros en classe affaire. L’idée serait de contribuer par cette taxe à financer le développement du ferroviaire, en générant 100 millions d’euros de nouvelles recettes par an.

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  • Manif’: C’est sans le nucléaire que vivront nos terres

    Pour le 2 septembre 2023 nous appelons à une grande manifestation paysanne et antinucléaire au départ du village de Bure dans la Meuse.

    Contre la relance du désastre nucléaire voulue par Macron et pour défendre nos territoires, nous souhaitons rassembler nos forces afin de protéger les terres menacées par le centre d’enfouissement de déchets atomiques Cigéo en Lorraine. Nous invitons tout.es les acteur.ices des luttes environnementales, paysan.es ou non, à se retrouver au campement des « Luttes Paysannes et Rurales » près de Bure dès la fin août, pour se rencontrer et préparer une journée de manifestation forte et joyeuse. La manifestation déclarée déambulera entre les villages de Bure et Mandres-en-Barrois afin de nous confronter aux impacts écologiques et territoriaux des futurs travaux prévus par l’Andra.

    Défendre le vivant

    Durant les récentes crises sanitaires, militaires et énergétiques, et malgré un contexte de chaos climatique, de sécheresses et d’incendies pulvérisant tous les records, la France a accéléré son programme de relance du nucléaire. Pourtant rien ne laisse penser que cette technologie soit une solution aux problèmes environnementaux actuels. Seuls des lobbies industrialistes défendent l’atome comme bénéfique. Au vu des évènements autour la centrale de Zaporijia au carrefour des combats en Ukraine, nul ne peut nier le danger qui émane du nucléaire dit « civil ». De nombreuses autres installations d’Europe de l’ouest sont également en bout de course, même si les nucléocrates veillent à leur prolongement au nom du profit et en dépit des nombreuses alertes autour de la sureté et la sécurité.

    Depuis ses origines, l’industrialisation de l’usage du nucléaire a toujours servi à des fins militaires. De l’Algérie au Pacifique, la France a imposé après-guerre un programme nucléaire pour consolider sa puissance coloniale et géostratégique. L’atome n’est pas un symbole du progrès scientifique mais une menace réelle, environnementale et sociétale, contre laquelle nous combattons de toutes nos forces.

    C’est principalement en France que les lobbies capitalistes opposés au vivant et les ingénieurs médiatiques techno-solutionnistes nous racontent que le nucléaire sauvera le climat. Pourtant, la construction de nouvelles centrales durerait bien trop longtemps pour espérer être une solution effective. Le discours pronucléaire fait abstraction de tous les impacts néfastes, des risques encourus et de l’impossibilité du financement d’une telle renaissance industrielle.

    Pour nous, la seule perspective de changement de cap imaginable est une remise en culture et une réappropriation radicale de nos campagnes et territoires. Nous portons une perspective de transformation sociale, écologique et démocratique qui tient compte des alertes actuelles et qui affirme clairement que continuer comme avant, c’est aller à notre perte.

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  • Écologie : en Afrique, l’arbre ne cache plus la forêt

    Publié par le CADTM le 27.07.2023, article signé par Paul Martial

     

    L’Afrique, comme d’autres continents, fait face au rétrécissement de sa couverture forestière, fruit de l’extension de l’agriculture d’exportation et de la coupe de bois, le plus souvent illicite.

    Les forêts africaines sont menacées sous l’effet de l’accélération de la marchandisation des terres sur le continent. Si, souvent, on se focalise sur la forêt équatoriale de l’Afrique centrale, la forêt sèche située en dessous de la bande sahélo-saharienne et dans une grande partie de l’Afrique australe, connaît une crise encore plus grave.

     Les forêts africaines en danger

    Pendant la colonisation, les forêts ont été exploitées sous la forme juridique de concessions. Un système où l’État colonial transférait l’ensemble de ses prérogatives à des entreprises privées. Ces dernières ont installé des cultures d’exportation comme le cacao, le café, le caoutchouc, l’huile de palme, etc., au détriment des forêts. Lors des indépendances des pays africains ce type d’économie agricole a perduré.

    C’est ainsi que, pendant des décennies, le massif forestier a été décimées. La Côte d’Ivoire est un exemple significatif. De 1900 à 2021, le pays a perdu 80 % de sa surface forestière au profit notamment de l’agriculture d’exportation du cacao.

    Les forêts en Afrique sont, comme celle d’Amazonie, un formidable piège à carbone. Celle du Congo en stocke 50 milliards de tonnes. Elles participent à la régulation du climat et hébergent de nombreuses espèces de la flore et de la faune. Elles sont aussi, pour près de 100 millions de personnes, une source directe ou indirecte de subsistance tant pour l’alimentation et la santé que les matériaux de construction.

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  • Les Soulèvements de la Terre : le Conseil d’Etat freine les ardeurs répressives du ministre de l’Intérieur

    Communiqué LDH

    Le 21 juin 2023, le gouvernement a prononcé la dissolution du collectif les Soulèvements de la Terre sur le fondement de l’article L.212-1 du Code de la sécurité intérieure disposant que « Sont dissous, par décret en Conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait […] : qui provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens ».

    Le 28 juillet 2023, les Soulèvements de la Terre ont saisi le Conseil d’Etat d’un recours en annulation, assorti d’un référé-suspension, à l’encontre du décret prononçant leur dissolution.

    Au regard de la gravité de l’atteinte portée à la liberté d’association, la LDH, le Mrap, Utopia 56 et l’Anafé sont intervenus volontairement au soutien de leurs requêtes.

    Le mouvement des Soulèvements de la Terre a été constitué fin janvier 2021 aux fins d’opposition à de grands projets d’infrastructures portant atteinte aux droits fondamentaux en matière environnementale.

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