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écologie - Page 20

  • Climat : 2023, la deuxième année la plus chaude

    Données reprises du site de Météo France, publiées le 05.01.2024

    L’année 2023 se classe au deuxième rang des années les plus chaudes sur notre territoire après 2022 avec une température moyenne de 14.4 °C. L’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année atteint +1.4 °C par rapport aux normales 1991-2020.

     
    14,4°C de moyenne annuelle en 2023

    En complément du bilan provisoire présenté le 30 novembre, l’intégration des observations du mois de décembre permet de confirmer que dans la continuité de 2022, année la plus chaude que la France ait connue depuis le début du XXe siècle, l’année 2023 se classe au deuxième rang des années les plus chaudes sur notre territoire. Avec une température moyenne de 14.4 °C, l’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année atteint +1.4 °C (par rapport aux normales 1991-2020).

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  • Non à l'incinérateur de déchets à Givet

    Une entreprise de recyclage de déchets du bâtiment et des travaux publics (Givet recycling) risque de s'implanter près du port de Givet.

    Le dossier est là : 

    https://melanissimo-ng.din.developpement-durable.gouv.fr/lecture.jsf?uuid=rgPaNUVHnnngqCyX-1ZmpXR1FANRn6ypvHdvDxH4jZs

    950 000 tonnes par an de déchets du bâtiment et d'enrobés bitumineux et goudronneux seraient traités (pour mémoire, les déchets ménagers des Ardennes c’est 60 000 tonnes

    350 000 t de déchets d'enrobés seront chauffés à 1000° dont 5% de bitume et goudron (17 500 tonnes de bitume et goudron)

    50 000 tonnes de terres polluées et de cendres de papeteries stockées en mélange sur site 

    35 000 tonnes d'incinération de déchets dangereux 

    38 000 camions de 25 tonnes (95 camions par jour)

     

    Nous, les habitants de Givet, sommes préoccupés par le projet d'installation d'un incinérateur de déchets dans notre ville. Les incinérateurs sont connus pour émettre des polluants dangereux qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine et l'environnement. Selon l'Agence de protection de l'environnement (EPA), les incinérateurs peuvent émettre du mercure, du plomb et d'autres métaux lourds toxiques qui peuvent contaminer notre air et notre eau.

    De plus, ils contribuent également au changement climatique en produisant des gaz à effet de serre. Nous ne voulons pas que notre belle ville soit exposée à ces risques inutiles. Nous demandons donc aux autorités compétentes d'empêcher l'installation de cet incinérateur à Givet pour protéger la santé publique et préserver la qualité environnementale que nous chérissions tant ici. Signez cette pétition pour soutenir nos efforts!

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  • (Géo)politique : le nucléaire, une énergie antidémocratique et néocoloniale

    Article publié le 29 décembre 2023 par "Sortir du nucléaire"

     

     

     

    Si aucune technologie ne peut être qualifiée de neutre, cette affirmation se vérifie encore plus pour le nucléaire. Dangereux, complexe, intimement lié au militaire, nécessitant l’extraction de quantités importantes de minerais, le recours à l’atome entraîne des implications politiques à des degrés divers, qu’il ait lieu dans des États démocratiques ou sous des régimes autoritaires. Petit tour d’horizon international

    L’État nucléaire : antidémocratique, adepte du secret et de la répression

    Même dans les États démocratiques, le développement du nucléaire a généralement été amorcé sans vote parlementaire préalable et sur la base du fait accompli. Dans un certain nombre de cas, parmi les pays « vétérans » du nucléaire (France, Grande-Bretagne, États-Unis et même en Suisse), le programme nucléaire civil s’est enraciné dans la volonté, concrétisée ou pas ultérieurement, de se doter de la bombe.

    En 1977, dans son ouvrage Der Atomstaat (L’État atomique), l’écrivain autrichien Robert Jungk analysait que le nucléaire nécessitait un pouvoir politique fort et centralisé, voire policier, afin de pouvoir gérer les risques liés à son utilisation (vol de substances radioactives, attentat, espionnage...). Le déploiement du nucléaire est ainsi allé de pair avec une culture du secret, à des degrés divers selon les pays. En France, les élu·es ne sont pas averti·es du passage de convois de déchets radioactifs dans leurs communes. En Russie et au Kazakhstan, des villes entières abritant des complexes nucléaires sont longtemps restées absentes des cartes. Certaines sont toujours fermées aux non-résidents.

    Toujours à des degrés divers, la surveillance et la répression s’étendent aux opposant·es à l’atome. En France, de l’attentat contre le Rainbow Warrior en 1985, dans lequel est mort Fernando Pereira, photographe de Greenpeace, aux opérations policières massives visant des opposant·es au projet d’enfouissement des déchets à Bure, la théorie de Jungk s’est largement confirmée. La surveillance et la répression visent aussi, notamment, les mouvements antinucléaires en Bulgarie, au Bélarus et en Russie. Bien avant l’invasion de l’Ukraine, plusieurs militant·es russes ont dû fuir leur pays pour échapper à un pouvoir qui les harcelait comme "agents de l’étranger".

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  • Sauvegarder l’eau, les libertés et l’intérêt général

    Éditorial de décembre 2023 de "Campagnes Solidaires", mensuel de la Confédération paysanne.

    À l'heure où j'écris ces lignes, nous sommes juste repartis de Niort. Nous étions venus soutenir pour la deuxième fois les neuf personnes prévenues. Parmi elles, trois confédérés jugés pour avoir manifesté ou pour avoir organisé les manifestations des 2 et 29 octobre 2022 ainsi que celle du 25 mars 2023 à Sainte-Soline.

    Le procès des défenseurs de l'eau, commencé le 8 septembre, s'est donc clos ce 28 novembre. Pour cette deuxième journée d'audience, il y avait 500 personnes devant le tribunal. Des rassemblements étaient organisés dans d'autres régions en France (1). Les syndicats étaient présents pour défendre les libertés, aux côtés de nombreuses associations qui luttent pour que l'eau ne soit pas accaparée par une minorité. Des tables rondes, des projections et un spectacle de théâtre ont rythmé la journée.

    Pendant ces 14 heures d'audience se sont succédé témoignages et plaidoiries. « Une minorité ne peut pas détenir la vérité » a argué le procureur en évoquant la question des mégabassines et a requis des peines allant de l'amende à, pour certains, des peines de 6 à 12 mois de prison avec sursis et des interdictions du territoire départemental de 3 ans. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe, estimant que « toutes peines prononcées pour avoir organisé une manifestation sont choquantes ». L'état de nécessité à manifester pour défendre l'intérêt général a été mis en avant. Le délibéré est attendu pour le 17 janvier.

    L'État, sans scrupule, utilise tous les moyens pour essayer de faire taire ceux et celles qui contestent, qui s'opposent à ses politiques mortifères. Les arguments pour justifier les bassines sont pourtant bien maigres ! Mais le soutien aux irrigants est sans faille. Y compris quand ils passent en force pour au moins 4 des 16 bassines prévues en Deux-Sèvres, sous prétexte que le financement est déjà accordé. Pour justifier l'injustifiable, nous avons d'abord eu le mensonge des bassines qui se remplissent avec de l'eau de pluie.  Et maintenant on nous dit qu'on ne peut pas faire de l'agriculture sans eau, sous-entendu sans irrigation alors que cette pratique ne concerne à l'échelle nationale que 7 % des surfaces agricoles.

     

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  • Malgré l’hiver, le Languedoc toujours en proie à la sécheresse

    Publié par Reporterre,  le 27 décembre 2023

    Le Languedoc-Roussillon a soif. Après une année 2023 marquée par une sécheresse qualifiée d’« intense, généralisée et durable » par la préfecture de l’Hérault dans un communiqué, la situation en cette fin d’année est jugée « particulièrement inquiétante, car identique à celle relevée le 23 août ». Les quelques épisodes de pluie de novembre et décembre n’ont pas été suffisants pour remplir correctement les nappes souterraines. Autour du fleuve côtier de l’Orb, la situation reste « exceptionnellement tendue » en raison de l’absence de pluie.

    Selon le site Mété’oc, qui s’est appuyé sur les données de Météo-France, l’aridité touche également l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Il n’a ainsi plu que 245 mm à Perpignan en 2023, contre 305 en 2022. « Il est certain que moult stations languedociennes/catalanes (avec trente ans ou plus de données) vont connaître leur année la plus sèche », précise le site météorologique.

    Dans un communiqué, la Fédération pour les espaces naturels et l’environnement (Frene) des Pyrénées-Orientales s’inquiète également de la « descente vertigineuse des nappes phréatiques » : « La pénurie d’eau potable est à envisager si rien n’est fait en urgence dans le sens de la modération ces prochaines années », juge-t-elle. Selon l’association, les principaux points à réguler pour économiser l’eau sont « l’urbanisation » et la croissance démographique. « Les maires ont privilégié depuis de trop nombreuses années la rente immobilière plutôt que la préservation de la ressource, parfois d’ailleurs avec un déni sur le risque d’inondation », déplore la Frene.

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  • Redevances sur l’eau pour le secteur agricole : pour sortir de l’impasse, ouvrir une concertation sur la remise à plat de la fiscalité

    21. décembre 2023 — Communiqué de presse du Réseau Action Climat

    Le rapport définitif de la commission d’enquête parlementaire sur les pesticides vient de paraître et il tire un nouveau constat alarmant sur l’impuissance publique à affranchir le secteur agricole de sa dépendance aux pesticides.

    Parmi les nombreux impacts de cet échec politique, ceux qui concernent la ressource en eau sont particulièrement documentés. 

    Comment, dans ce contexte, comprendre la récente décision du gouvernement de revenir sur la hausse des deux redevances sur l’eau prévues pour le secteur agricole, dont celle sur les pollutions diffuses - précisément censée mettre à contribution les utilisateurs de pesticides - si ce n’est pour acheter la paix agricole au prix d’un renoncement cynique à protéger l’eau et la santé publique ? 

    Aujourd’hui, 43,3 % des masses d’eau de surface sont affectées par des pollutions diffuses (nitrates, pesticides notamment). Le coût estimé du traitement pour rendre l’eau potable est compris entre 500 millions et 1 milliard d’euros par an selon une instruction du gouvernement datant de 2020, quand le CGDD estime pour sa part que les coûts de dépollution des eaux souterraines à cause des pesticides se situent dans une fourchette comprise entre 32 et 105 milliards d'euros… Face à de tels enjeux, la redevance sur les pollutions diffuses dont s’acquitte le monde agricole (…186 millions d’euros) méconnaît clairement le principe pollueur-payeur, pourtant inscrit en droit français, et est par là impuissant à réparer les dégâts causés comme à réorienter les pratiques. 

    En abandonnant toute évolution de la redevance pour pollutions diffuses dans le PLF 2024, le Gouvernement entérine l’existence d’un droit à polluer pour l’agriculture

    Pour restaurer ces équilibres, la commission d’enquête parlementaire propose, entre autre, « d’adopter pour la mise en œuvre des politiques de réduction des produits phytosanitaires une nouvelle logique comptable fondant les dépenses de prévention sur les coûts de réparation des externalités négatives liées à ces produits ». Elle nous invite ainsi à cesser de raisonner « toutes choses égales par ailleurs » en occultant complètement les coûts – environnementaux, sanitaires – des externalités négatives associées au recours massif aux produits phytosanitaires. 

    Sur cette base, nos organisations (WWF, Générations Futures, France Nature Environnement, Fondation Nature et Homme, et LPO) appellent le gouvernement à sortir de l’impasse en organisant dès maintenant une concertation nationale impliquant toutes les parties prenantes - parlementaires, consommateurs, collectivités, associations - pour la remise à plat de la fiscalité de l’eau afin que les plus gros pollueurs paient leur juste part dans l’effort national.

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  • Pourquoi s’intéresser aux insectes pollinisateurs ?

    Document de présentation de l'opération  « Ma Haie pour les abeilles » par la communauté de communes.

    On compte une grande diver­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sité d’in­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sectes polli­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­teurs : Hymé­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­no­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ptères, Diptères, Lépi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­do­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ptères, Coléo­­­­­­­­­­­p­­­­­­­­­­­­­tè­­­­­­­­­­­­­­res…

    En 30 ans, leurs popu­­­­­­­­­­­­­­la­­­­­­­­­­­­­­tions ont dimi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nué de 75 %. Ce déclin est d’ori­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­gine multi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­fac­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­to­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rielle : chan­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ge­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment d’oc­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion des sols, pesti­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cides, déve­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­lop­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment d’es­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pèces concur­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rentes (exotiques enva­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­his­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­santes), chan­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ge­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment clima­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tique…

    Or, les insectes polli­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­teurs sont respon­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sables de la repro­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­duc­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion de près de 90 % des plantes à fleurs et 75 % des plantes que nous consom­­­­­­­­­­­­­­mons néces­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sitent une polli­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion animale.  Ils sont égale­­­­­­­­­­­­­­ment à la base de nombreuses chaînes alimen­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­taires.

    Ils sont garants à la fois du main­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tien de la biodi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sité et de notre alimen­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion ; il est donc urgent de veiller à leur sauve­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­garde.

    Chacun peut agir à son échel­le en parti­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pant à cette opéra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion et/ou en adap­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tant ses pratiques :

    • Lais­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ser pous­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ser fleurs sauvages, lierre et ronces
    • Tondre ou tailler moins souvent
    • Préser­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ver des zones d’herbes hautes
    • Lais­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ser les feuilles mortes au sol ou dans un coin
    • Créer des haies, prai­­­­­­­­­­­­­­ries fleu­­­­­­­­­­­­­­ries ou mares…

    Agri­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­teurs·­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­trices, communes et établis­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ments scolaires, contac­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tez-nous pour véri­­­­­­­­­­­fier l’éli­­­­­­­­­­gi­­­­­­­­­­­bi­­­­­­­­­­­lité de votre projet et béné­­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­­cier d’une aide tech­­­­­­­­­­­nique et finan­­­­­­­­­­­cière supplé­­­­­­­­­­­men­­­­­­­­­­­taire !

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