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colonialisme

  • Écologie : en Afrique, l’arbre ne cache plus la forêt

    Publié par le CADTM le 27.07.2023, article signé par Paul Martial

     

    L’Afrique, comme d’autres continents, fait face au rétrécissement de sa couverture forestière, fruit de l’extension de l’agriculture d’exportation et de la coupe de bois, le plus souvent illicite.

    Les forêts africaines sont menacées sous l’effet de l’accélération de la marchandisation des terres sur le continent. Si, souvent, on se focalise sur la forêt équatoriale de l’Afrique centrale, la forêt sèche située en dessous de la bande sahélo-saharienne et dans une grande partie de l’Afrique australe, connaît une crise encore plus grave.

     Les forêts africaines en danger

    Pendant la colonisation, les forêts ont été exploitées sous la forme juridique de concessions. Un système où l’État colonial transférait l’ensemble de ses prérogatives à des entreprises privées. Ces dernières ont installé des cultures d’exportation comme le cacao, le café, le caoutchouc, l’huile de palme, etc., au détriment des forêts. Lors des indépendances des pays africains ce type d’économie agricole a perduré.

    C’est ainsi que, pendant des décennies, le massif forestier a été décimées. La Côte d’Ivoire est un exemple significatif. De 1900 à 2021, le pays a perdu 80 % de sa surface forestière au profit notamment de l’agriculture d’exportation du cacao.

    Les forêts en Afrique sont, comme celle d’Amazonie, un formidable piège à carbone. Celle du Congo en stocke 50 milliards de tonnes. Elles participent à la régulation du climat et hébergent de nombreuses espèces de la flore et de la faune. Elles sont aussi, pour près de 100 millions de personnes, une source directe ou indirecte de subsistance tant pour l’alimentation et la santé que les matériaux de construction.

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  • 17 octobre 1961-17 octobre 2017 : 56e anniversaire – Vérité et Justice

    Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient  pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur  avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le gouvernement de l’époque. Ils défendaient  leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre  d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

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