SÉANCE EXCEPTIONNELLE !
Le jeudi 20 février, à Vouziers, aux Tourelles, à 20 h
projection du film "C'est moi la plus belle"
(Allemagne, 1 h 21, VOST)
en présence de son réalisateur Frieder Schlaich,
qui débattra avec le public après la projection.

Une histoire vraie !
Parfaitement intégrée dans son milieu scolaire, Charo, jeune Colombienne de 13 ans, vit, comme tous ses copains et copines du même âge, les hauts et les bas de l'adolescence, l'école, les adultes, les premières amourettes... Ce qui la distingue des autres cependant, c'est qu'elle doit également gérer des problèmes d'adulte qui la dépassent : avec sa mère, elle vit en Allemagne dans l'illégalité, comme un demi-million de sans-papiers. La situation se corse quand elle veut s'inscrire au collège, chose impossible sans passeport valable. Le jour où la police frappe à la porte, l'univers de Charo risque de s'effondrer : elle ne s'imagine ni vivre en Colombie, pays qu'elle ne connaît pas, ni vivre sans sa mère. Mais à qui parler de ses difficultés, puisque personne ne doit être au courant de sa situation illégale ?
Le réalisateur
Frieder Schlaich étudie la communication audiovisuelle à l'École des beaux arts de Hambourg. Pour son premier film Demie Lune basée sur des nouvelles de Paul Bowles, il reçoit de nombreuses distinctions et les félicitations de la critique internationale. Son film suivant, Otomo avec Isaach Bankolé et Eva Mattes, s'inspire de l'histoire vraie d'un demandeur d'asile africain qui s'est déroulée à Stuttgart en 1989 et obtient en 2000 le prix “Diversity in Spirit Award” de Vancouver ainsi que le prix d'or “Rosa Camuna” à Bergamo.
Producteur, réalisateur et auteur, Frieder Schlaich produit des films d'artistes aussi divers que Christoph Schlingensief (The african twin towers, avec Patti Smith), Werner Schroeter (co-production internationale Nuit de chien), et tant d'autres.
Depuis 1992, ensemble avec Irene von Alberti, Frieder Schlaich dirige Filmgalerie 451, maison de distribution, de production et de label DVD.
Renseignements : Les Tourelles 03 24 71 94 71
Film conseillé à partir de 13 ans.
Coût de la place : 5,50 €




dans un appartement ; le transport vers le Sud, à l’intérieur d’un bateau à aubes dont le moteur produit un bruit infernal. Le travail dans les plantations de canne à sucre et de coton, sous un soleil de plomb, avec pesage quotidien de la récolte de chaque esclave et coups de fouets en cas d’insuffisance. Une société où les maîtres vivent dans la peur, quand ce n’est pas dans la folie, et exercent un pouvoir de vie, de viol et de mort sur ceux qui leur appartiennent, parfois avec un plaisir sadique et parfois même au nom de Dieu ; où les esclaves apprennent vite que parler, s’entre-aider, fuir, c’est mourir. Solomon, rebaptisé Platt, refoule sa révolte et son désespoir jusqu’à la rencontre avec l’homme du Nord qui va enfin le sauver. Les beaux portraits de Solomon, humain et grondant de colère, ou de la petite Patsey que le féroce maître Epps adore et torture au sang, incarnent mieux que des discours la vérité insoutenable de ce qu’a été l’esclavage. Vérité relevée par le contraste avec un décor de rêve : les bayous de Louisiane avec leurs immenses cyprès qui filtrent le soleil, autour des vérandas à colonnettes des somptueuses maisons des planteurs.
Manouchian furent décimés en région parisienne grâce au zèle de la police française, traditionnellement très anticommuniste, et livrés aux nazis. Tout le monde connaît l’affiche rouge, destinée à convaincre le bon peuple, qui n’en crut rien, que des bandits juifs étrangers s’en prenaient à la France pour de l’argent. Condamnés d’avance, les « terroristes judéo-communistes » furent fusillés après une parodie de procès. Un célèbre poème d’Aragon les transforma en légende.