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culture - Page 49

  • 19 septembre 1914 : la cathédrale de Reims en feu

    Notre région a malheureusement occupé une place centrale dans le conflit de 1914-1918, qui a laissé des traces profondes dans la mémoire collective autant que dans les paysages, villes et villages de Champagne Ardenne.

    Le 19 septembre, après la reprise de Reims par l'armée française, des bombardements allemands déclenchent un incendie qui crée des dégâts considérables à l'édifice. Voici un résumé des événements, repris d'un article de Wikipédia

    La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.

    Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.

    Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.

    La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale »

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    Photomontage du site "reims-avant"

  • Visites guidées du domaine de la Charteuse du Mont-Dieu

    Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, découvrez ce site habituellement fermé aux visiteurs

    Créée en 1984, par le ministère de la Culture, sous le nom Journée Portes ouvertes dans les monuments historiques, la manifestation connaît un succès immédiat auprès du public.
    A partir de 1992, elle se déroule sur deux jours, le troisième week end de septembre.

    En 1991, le Conseil de l’Europe soutien officiellement les Journées européennes du patrimoine (appellation adoptée en 2 000). Actuellement, une cinquantaine de pays en Europe participe à la manifestation.

    A découvrir près de chez vous

    le-mont-dieu.pngFondée en 1137 la Chartreuse va connaître un formidable développement économique et spirituel. Reconstruite au début du XVIIe siècle, transformée en prison et vendue comme carrière à la Révolution, elle est sauvée de la destruction totale par le manufacturier Poupart de Neuflize. Aujourd’hui, les propriétaires belges de ce domaine  privé, permettent à l’ASPV, de le  faire découvrir ainsi que son histoire, au public, à travers des visites guidées en groupes et selon un parcours aménagé.

     

     Départ des visites en groupe : les samedi et dimanche 20 et 21 septembre à 14h30, 16h et 17h30 depuis le pavillon des Dames à l’entrée de la Chartreuse.

    Les visites individuelles ne sont pas permises. Les visites sont gratuites.

    Organisation : Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois.

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  • Jaures assassiné deux fois !

    jaures_1.jpgVendredi 19 Septembre à 20h30
    au THEATRE MUNICIPAL de
    CHARLEVILLE - MÉZIÈRES
    Tél réservat.: 03.24.32.44.50 au théâtre (de 14h à 18h)

     

    Le spectacle commence le 31 juillet 1914... Jaurès vient d'être assassiné.
    Trois jours plus tard, un autre coup de tonnerre bouleverse la France: la guerre éclate.
    Grâce à Louise, sa femme, qui reçoit de plein fouet la mort de son mari, nous découvrons l'intimité de ce grand tribun qui croyait en la fraternité et s'est battu toute sa vie pour la paix entre les peuples.
    Elle évoque ses combats pour l'amélioration de la vie de ses concitoyens, ses engagements, ses discours enflammés sur la laïcité, sur le courage, sur le pacifisme, son admiration pour Victor Hugo, ses indignations devant l'injustice, sa prise de position dans l'affaire Dreyfus...
    Le spectacle aborde aussi la peur des jeunes soldats jetés dans la "sale guerre".
    Il se termine par le procès de l'assassin de Jaurès, un extrémiste de droite, en 1919 et le verdict...

     

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  • Cabaret encore plus Vert

    Informations reprises du site ALE 08

    L’éco-festival rock du Cabaret Vert n’est pas seulement un évènement musical. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur des savoir-faire du territoire et des associations, de doper l’économie locale et de faire de la pédagogie sur les questions environnementales. Cette année, les festivaliers bénéficient de nouvelles offres pour réduire l’impact transport de l’évènement.

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    La charte de développement durable du festival couvre les domaines de l’environnement, de l’économie et de la solidarité. Élu Greener festival trois étoiles en 2013, le Cabaret Vert poursuit ses efforts sur le volet environnemental notamment dans le domaine de l’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.

    Les consommations et émissions directes sont celles nécessaires à l’activité du site. Elles sont liées au fonctionnement des groupes électrogènes pour les scènes, à l’éclairage du site, à l’animation des stands et du village associatif ...

    Les consommations indirectes sont celles induites par le festival : consommation d’énergie en amont et en aval pour la préparation et la clôture de l’évènement, déplacement des festivaliers, salariés, bénévoles, contenu énergétique des repas ...

    Sur l’alimentation, il est prévu d’établir, à terme, une charte de restauration durable avec des objectifs concernant l’origine et la saisonnalité des produits.

    Mais la plus grande marge d’amélioration se situe dans le domaine des transports. En effet, l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre et des consommations d’énergie provient du déplacement des festivaliers pour rejoindre le site. Une enquête a permis d’établir que près des 3/4 des participants utilisent la voiture. Des efforts avaient déjà été entrepris dans les éditions précédentes pour favoriser le train par des offres promotionnelles. L’axe transport a été renforcé cette année et sera encore améliorer dans les années à venir.

    Répartition des moyens de transport utilisés par les festivaliers (Souce FLAP / CCI)



    L’accès en bus. Le Cabaret Vert et la compagnie « OnTours » propose aux festivaliers un pack comprenant le transport, le camping et l’entrée pendant 4 jours au festival. Cette offre concerne plusieurs villes de Belgique et du Nord-Est de la France.

    L’accès en train. Le Cabaret Vert propose aux festivaliers d’allier confort et économie avec le train :
    -Les festivaliers non-champardennais peuvent combiner billet d’entrée festival et billet de train avec l’offre promotionnelle « Instant V » de voyages-sncf.com.
    -Les festivaliers Champardennais peuvent profiter de 50% de réduction sur leur trajet A/R avec TER Champagne-Ardenne.
    -Les habitants du territoire des Crêtes Préardennaises peuvent bénéficier d’un aller-retour en TER gratuit, grâce à la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises, au départ des gares de Poix-Terron et Amagne-Lucquy.

    Le covoiturage. En plus du partenariat qu’entretien le festival avec le site blablacar.fr, le Parc Naturel Régional des Ardennes et la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises s’associent à la démarche de l’association FLaP (organisatrice du festival) pour développer des aires de covoiturage dans les Ardennes.
    Dans ce but, les communes de Rimogne, Revin, Poix-Terron, Attigny et Signy-l’Abbaye proposeront dès le jeudi 21 août et jusqu’à la fin du festival une zone de rencontre et de stationnement à l’attention des festivaliers souhaitant partager leur voiture. Carte des aires de covoiturage cabaret vert

    Autres. Pour les festivaliers à proximité du site, les réseaux de bus menant jusqu’au festival sont présentés sur la page « Infos pratiques » du site internet du Cabaret Vert. De plus, un parking vélo est mis à disposition des festivaliers à l’entrée du site du festival.

    Avec toutes ces possibilités, plus aucune raison de venir seul(e) en voiture !

    Enfin, pour mieux cerner les habitudes des festivaliers et améliorer son offre de transports lors des prochaines éditions, le Cabaret Vert conduira auprès de ses participants une enquête transports, pendant toute la durée du festival.

    Plus d’informations sur la page : http://cabaretvert.com/infos-pratiques/

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  • Vive la coupe du monde

    On pourrait reprocher à l'an vert de ne pas s'intéresser suffisamment à la coupe du monde de football.

    Certaines mauvaises langues laissent même entendre que ce serait par méconnaissance des joueurs, ce que nous pouvons démentir avec l'aide de Geluck :

    le-chat-geluck-joueurs-de-foot.jpg

    Dessin de Geluck (en plus, il est belge !)

  • A bon chat, bon rat

    Le Chat-huant vaut bien un rat-pelle

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  • L'émission de Daniel Mermet "Là-bas si j'y suis" retirée de France inter.

    Note reprise du"Monde diplomatique"
    Vendredi 27 juin 2014. Diffusée quotidiennement depuis 1989, l’émission Là-bas si j’y suis est menacée par la nouvelle direction de France Inter. Daniel Mermet ne serait pas reconduit dans ses fonctions. Longtemps, les dirigeants successifs de France Inter, à qui on opposait l’absence de10333531-727511503959472-9146395931192792485-o.jpg pluralisme de la station, notamment sur les questions économiques et européennes, se sont prévalus de l’existence d’une émission comme Là-bas si j’y suis...
    En mai dernier, dans Le Monde diplomatique, Daniel Mermet a analysé l’affadissement progressif de la radio publique.
    Voici un extrait de cet article :

    Les auditeurs reviennent toujours. On pourrait graver cette phrase en lettres d’or au fronton de la Maison de la radio. Quand l’audience décline, quand un président arrive, quand un humoriste se fait virer, quand l’actualité ne fait pas recette, il y a toujours une voix placide dans l’ascenseur pour dire : « Bah ! les auditeurs reviennent toujours ! » Un directeur se demandait même un jour ce qu’il faudrait faire pour que les auditeurs s’en aillent une fois pour toutes.

    chapodactu.jpgPour France Inter, deuxième radio généraliste du pays avec plus de cinq millions d’auditeurs quotidiens, l’audience ressemble en effet à un long fleuve tranquille. Pas plus de trois grosses fâcheries en quarante ans. En 1974, lors de l’éclatement de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) ; en 1981, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’abolition du monopole et l’explosion des radios libres ; et enfin en mai 2005, avec le référendum sur le traité constitutionnel européen (TCE) : le « non » l’a largement emporté (54,7 % des voix) alors que la rédaction de France Inter avait milité avec ferveur en sens inverse. Chaque fois, les auditeurs sont revenus.

    Une fois par trimestre, la publication des chiffres d’audience par le très opaque institut de sondage Médiamétrie distille pourtant l’angoisse dans les couloirs de France Inter. Surtout à proximité du bureau directorial. S’en échappent des volutes de discours avantageux sur la grandeur du service public et la complexité chez Edgar Morin. Mais, en vérité, tout se résume au tracé d’une flèche vers le haut ou vers le bas.

    A la machine à café, journalistes et petites mains dénoncent rituellement le mode de confection des enquêtes Médiamétrie, dont sont actionnaires les grandes radios privées, avant tout soucieuses de déterminer leurs tarifs publicitaires. Ce qui ne concerne pas la radio publique, affranchie de cette contrainte, mais également actionnaire de l’institut.

    Incapable d’affirmer sa différence en lui redonnant un sens et une ambition, la radio publique a néanmoins fini par s’aligner sur la loi du marché. Imaginez un cheval libre, pouvant courir à son gré à la découverte des grands espaces et qui, faute d’esprit et de désirs, viendrait immanquablement s’aligner auprès des chevaux de labour creusant leur sillon pour le compte d’une société lucrative. L’audience est devenue la seule boussole de France Inter. Le « beaucoup » a tué le « pourquoi ». Les rebelles de la machine à café le clament : toutes les grandes conquêtes de l’esprit, les grandes émancipations collectives apparaissent d’abord minoritaires et subversives. Dans les idées, en art, en politique. Avec Médiamétrie, pas de Galilée, ni de Vincent Van Gogh, ni d’Albert Einstein ; même pas un Pierre Desproges. Et Edgar Morin, sa flèche monte ou descend ? Le principe des affaires a contaminé les valeurs du service public de la radio et menace de lui faire la peau. Comme à La Poste, comme dans la santé, l’enseignement, la recherche...


    Pour soutenir l’émission, voir le site www.la-bas.org