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culture - Page 47

  • Les femmes dans la guerre 14-18

    La grande guerre de 1914-1918 a constitué une parenthèse dans la condition des femmes dans la société française.

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    Elles y ont occupé une place essentielle, mais cette situation a beaucoup plus répondu a une nécessite du moment qu'à une  évolution en profondeur de la mentalité de l'époque. Le conférencier de la soirée Les femmes dans la guerre 1914-1918 09.2014 021.jpgorganisée par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois a bien démontré la prise d'importance rapide des femmes dans la vie économique et sociale dès le début des hostilités, et comment la parenthèse s'est refermée aussi rapidement quand la paix est revenue.

    En s'appuyant sur l'exemple du département de la Meuse, coupé en deux par la ligne de front durant la quasi-totalité du conflit, Dominique Lacorde (photo ci-contre) a brossé le tableau d'un pays où l'absence des hommes a obligé a des adaptations et a permis de démontrer que les femmes pouvaient occuper des postes qui leur étaient fermés jusqu'alors.

    Si la mobilisation s'est faite dans un certain enthousiasme (la guerre devait durer quelques mois !), les quatre longues années du conflit furent très dures à traverser. Et non seulement pour les hommes au front ou prisonniers, mais aussi pour les femmes réfugiées, isolées ou embauchées dans des tâches de soutien, tant du côté allemand que du côté français.

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    Les nombreuses photos présentées rendaient émouvantes ces longues périodes de souffrance, dont la dureté s'inscrivait sur des visages de parents ou de voisins des villages meusiens.

    La fin de la guerre vit le retour des hommes, blessés ou non, mais souvent meurtris au fond de leur âme, et fit aussi ressentir cruellement le manque lié aux très nombreux morts de cette guerre.

    Mais il fallait reconstruire la France et repeupler le pays. La reconnaissance de la place de la femme a été reportée à plus tard, et il faudra attendre la fin du deuxième conflit mondial pour que le droit de vote soit accordé aux femmes dans notre pays. Quant à l'égalité....

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    Un public très attentif aux propos du conférencier.

  • Un tour contre l'oubli : Euskirchen-Sommepy fait étape à Vouziers

    Il y a 100 ans, des notables d'Euskirchen en Rhénanie montèrent une expédition jusqu'au front de Champagne, afin de soutenir les combattants allemands.

      100 années plus tard des habitants d'Euskirchen ont organisé un convoi qui emprunte le même trajet. Mais le but en est bien différent : il s'agit cette fois de faire revivre les souvenirs de ce conflit, en rencontrant les gens sur les lieux dévastés lors de ces batailles. Cette opération est organisée avec le soutien du musée de  plein air de Kommern qui a mis sur pied une exposition intitulée "Kriegs(er)leben im Rheinland"(expériences de guerre(ier) en pays rhénan).

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    Avant leur arrivée à Sommepy-Tahure, le convoi a fait étape ce midi à Vouziers, en s'arrêtant devant la mairie où l'on a pu découvrir des véhicules d'époque.

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  • Cine Attac le 30 septembre à Charleville

    Attac08 fait sa rentrée au cinéma le Mardi 30 Septembre à 20 h au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.

    RTEmagicC_p13_DVD_5camerasbrisees_02.jpg.jpgCette soirée de ciné-débat sera axée sur la Palestine. A cette occasion, sera projeté le film franco-israëlo-palestinien "5 caméras brisées", film qui a reçu de nombreuses récompenses.  Le film sera suivi d'un débat avec Eric Jurdant de l'Association Belgo-Palestinienne. Pour info, il a eu l'occasion de séjourner dans la ville où a été tourné le film.

     

    Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de co-exister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin.

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    Voir la bande annonce par ce lien

    La critique de Télérama du 20.02.2013

    Cinq ans durant, Emad Burnat, petit paysan de Cisjordanie, a filmé la lutte pacifique de son village contre l'édification d'un mur de séparation par les Israéliens. Censé protéger les colons de toute infiltration terroriste, ce mur spolie surtout Bil'in de la moitié de ses terres. Manifestations, mobilisation des délégations européenne et israélienne, riposte violente de Tsahal face à des gamins armés de pierres : la caméra capte ce qu'on n'a pas l'habitude de voir, qui se passe d'ordinaire en toute impunité, quand les journalistes sont partis. Diffusé en octobre dans un format resserré (52 mn) sur France 5, le film, dans sa version longue, est nommé aux Oscars 2013. Entrelacs de scènes collectives et intimes, cette chronique à la première personne nous propulse en quasi-immersion et donne à compren­dre la permanence du harcèlement, l'usure face à la répression, la banalité de l'arbitraire, la « construction » de la rage. C'est aussi une réflexion sur la trans­mission entre adultes et enfants parasitée par la brutalité, et un appel à briser le cercle vicieux. — Marie Cailletet

  • Chartreuse du Mont Dieu : une découverte exceptionnelle

    Ce dimanche, journée européenne du patrimoine, a permis à de nombreux visiteurs de découvrir la Chartreuse du Mont-Dieu, tout du moins les bâtiments qui témoignent aujourd'hui de ce que pouvait être l'ensemble à son apogée.

    Les visites étaient organisées par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) et son président a fait revivre par la parole l'histoire de ce site où le silence était la règle.

    Le site des Chartreux nous indique en effet que :" les chartreux consacrent entièrement leur vie à la prière et à la recherche de Dieu dans le secret du cœur. Ils intercèdent pour l'Église et pour le salut du monde entier. Leur vie s'équilibre autour de trois axes :

    - le silence, la solitude, la garde de la cellule
    - la prière commune à l'Église, trois fois par jour, ainsi que quelques rencontres fraternelles
    - une liturgie propre, adaptée à leur style de vie et leur petit nombre."

    Le site ajoute que : "tous vivent une vie de prière et de travail très solitaire, en cellule pour les uns, et davantage dédiée aux tâches quotidiennes dans le monastère pour les autres.

    Prière, méditation et travail se succèdent avec une grande régularité, au rythme de l'année liturgique et des saisons."

    A l'origine, la notion de travail était vue négativement pour les moines, car toute activité les éloignait de la prière et donc de Dieu.

    L'histoire  de la Chartreuse du Mont-Dieu est résumée ainsi par Wikipédia:

    Suite au concile de Reims de 1131, c'est dans la solitude des forêts d'Ardenne que sera fondée en 1132  par Odon, abbé de Saint-Rémi, cette retraite où vivront et prieront jusqu'à la Révolution française les moines chartreux suivant les Coutumes établies par Saint Bruno. Le pape Innocent III en signera et confirmera la charte de fondation dans la bulle du 9 décembre 1137. Et Guillaume de Saint-Thierry écrira à l'intention des premiers novices de la Chartreuse sa fameuse Lettre aux frères du Mont-Dieu sur la vie solitaire. Ou comment l'esprit humain se dégage de l'animalité et traverse l'état raisonnable pour parvenir à la vie de l'esprit.

    Bien que retirée et isolée au fond des forêts, l'abbaye fut plusieurs fois saccagée et ravagée par les guerres qui dévastaient la région. Les guerres de Religion surtout l'ayant beaucoup éprouvée, l'abbaye fut reconstruite en 1617, à l'époque de Louis XIII, avec des briques roses et noires et chainages en pierre taillée, dans le même style que la célèbre place de Charleville.

    Après l'expulsion des moines à la Révolution, les bâtiments furent convertis en prison d'État pendant la Terreur... et les nombreuses propriétés et possessions de l'abbaye, réparties sur une quarantaine de villages, vendues comme biens nationaux en 1791.

    Reconverties en filature, industrie importante dans la région de Sedan, les constructions, négligées, vandalisées et ruinées, furent peu à peu détruites par leurs différents propriétaires. Heureusement, André Poupart de Neuflize, sedanais enrichi dans le commerce du drap, achète et sauve en 1820 ce qui peut encore l'être de la magnifique chartreuse qui avait presque totalement disparu.

    Un grand succès de fréquentation

    Malgré la succession des plages de rendez-vous tout au long de ce week-end, ce sont plusieurs dizaines de personnes ( et 525 au total selon le comptage officiel) qui se sont regroupées à chaque début de visite pour une découverte des bâtiments existants et une évocation de ceux qui ont disparu. Pendant plus d'une heure trente, les visiteurs ont pu ainsi progresser dans leur connaissance de ce lieu magnifique. Les informations délivrées par le président de l'ASPV donnaient tout leur sens aux découvertes visuelles faites dans le site.

    Voici quelques images, prises ce dimanche après-midi :

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    Un des groupes débute la visite devant le bâtiment principal. Une découverte exceptionnelle pour un site privé, habituellement fermé aux curieux et aux passionnés.

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    Le "désert" choisi par les fondateurs a gardé son aspect naturel, en particulier grâce à la forêt environnante.

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    Le pavillon des Dames, situé à l'entrée du site, accueillait la gent féminine qui ne pouvait s'approcher des enceintes sacrées.

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    Le grand Corps de Logis se reflète dans les eaux qui l'entourent en partie.

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    Aimer et découvrir ensemble le patrimoine, c'est regarder dans la même direction. Le président de l'ASPV a fait appel au volontariat pour des chantiers de restauration des bâtiments.

  • 19 septembre 1914 : la cathédrale de Reims en feu

    Notre région a malheureusement occupé une place centrale dans le conflit de 1914-1918, qui a laissé des traces profondes dans la mémoire collective autant que dans les paysages, villes et villages de Champagne Ardenne.

    Le 19 septembre, après la reprise de Reims par l'armée française, des bombardements allemands déclenchent un incendie qui crée des dégâts considérables à l'édifice. Voici un résumé des événements, repris d'un article de Wikipédia

    La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre » car, en 1914, peu après le début des hostilités, elle commence à être bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent sur la ville de Reims et sur la cathédrale le 4 septembre 1914, juste avant l'entrée dans la ville des troupes allemandes. En urgence, les abbés Jules Thinot et Maurice Landrieux installent un drapeau blanc pour faire cesser les bombardements.

    Le 13 septembre, l'armée française reprend la ville, mais les Allemands se sont solidement retranchés aux environs immédiats de Reims et les bombardements reprennent le 14.

    Le 19 septembre 1914, vingt-cinq obus touchent la cathédrale. Un échafaudage resté en place sur la tour nord prend feu vers 15 h, Parti des échafaudages en bois posés sur la tour nord, l'incendie est relayé par les bottes de paille entreposées dans la nef alors transformée en hôpital, faisant éclater pierres et statues, exploser les vitraux de la grande rose centrale et effondrer la charpente de bois. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau. Par la suite, les riverains le ramassèrent et le restituèrent à l'issue du conflit. La destruction du monument entraîne une forte vague d'émotion à travers le pays. Plusieurs prisonniers blessés allemands réfugiés dans la cathédrale sont tués. La cathédrale a reçu 288 obus pendant la guerre dans une ville détruite à 85 %.

    La cathédrale est restaurée sous la direction d'Henri Deneux, natif de Reims et architecte en chef des monuments historiques, avec l'aide précieuse de mécènes américains (notamment la famille Rockefeller) et de la société des « Amis de la cathédrale »

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    Photomontage du site "reims-avant"

  • Visites guidées du domaine de la Charteuse du Mont-Dieu

    Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, découvrez ce site habituellement fermé aux visiteurs

    Créée en 1984, par le ministère de la Culture, sous le nom Journée Portes ouvertes dans les monuments historiques, la manifestation connaît un succès immédiat auprès du public.
    A partir de 1992, elle se déroule sur deux jours, le troisième week end de septembre.

    En 1991, le Conseil de l’Europe soutien officiellement les Journées européennes du patrimoine (appellation adoptée en 2 000). Actuellement, une cinquantaine de pays en Europe participe à la manifestation.

    A découvrir près de chez vous

    le-mont-dieu.pngFondée en 1137 la Chartreuse va connaître un formidable développement économique et spirituel. Reconstruite au début du XVIIe siècle, transformée en prison et vendue comme carrière à la Révolution, elle est sauvée de la destruction totale par le manufacturier Poupart de Neuflize. Aujourd’hui, les propriétaires belges de ce domaine  privé, permettent à l’ASPV, de le  faire découvrir ainsi que son histoire, au public, à travers des visites guidées en groupes et selon un parcours aménagé.

     

     Départ des visites en groupe : les samedi et dimanche 20 et 21 septembre à 14h30, 16h et 17h30 depuis le pavillon des Dames à l’entrée de la Chartreuse.

    Les visites individuelles ne sont pas permises. Les visites sont gratuites.

    Organisation : Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois.

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  • Jaures assassiné deux fois !

    jaures_1.jpgVendredi 19 Septembre à 20h30
    au THEATRE MUNICIPAL de
    CHARLEVILLE - MÉZIÈRES
    Tél réservat.: 03.24.32.44.50 au théâtre (de 14h à 18h)

     

    Le spectacle commence le 31 juillet 1914... Jaurès vient d'être assassiné.
    Trois jours plus tard, un autre coup de tonnerre bouleverse la France: la guerre éclate.
    Grâce à Louise, sa femme, qui reçoit de plein fouet la mort de son mari, nous découvrons l'intimité de ce grand tribun qui croyait en la fraternité et s'est battu toute sa vie pour la paix entre les peuples.
    Elle évoque ses combats pour l'amélioration de la vie de ses concitoyens, ses engagements, ses discours enflammés sur la laïcité, sur le courage, sur le pacifisme, son admiration pour Victor Hugo, ses indignations devant l'injustice, sa prise de position dans l'affaire Dreyfus...
    Le spectacle aborde aussi la peur des jeunes soldats jetés dans la "sale guerre".
    Il se termine par le procès de l'assassin de Jaurès, un extrémiste de droite, en 1919 et le verdict...

     

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