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culture - Page 48

  • Vive la coupe du monde

    On pourrait reprocher à l'an vert de ne pas s'intéresser suffisamment à la coupe du monde de football.

    Certaines mauvaises langues laissent même entendre que ce serait par méconnaissance des joueurs, ce que nous pouvons démentir avec l'aide de Geluck :

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    Dessin de Geluck (en plus, il est belge !)

  • A bon chat, bon rat

    Le Chat-huant vaut bien un rat-pelle

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  • L'émission de Daniel Mermet "Là-bas si j'y suis" retirée de France inter.

    Note reprise du"Monde diplomatique"
    Vendredi 27 juin 2014. Diffusée quotidiennement depuis 1989, l’émission Là-bas si j’y suis est menacée par la nouvelle direction de France Inter. Daniel Mermet ne serait pas reconduit dans ses fonctions. Longtemps, les dirigeants successifs de France Inter, à qui on opposait l’absence de10333531-727511503959472-9146395931192792485-o.jpg pluralisme de la station, notamment sur les questions économiques et européennes, se sont prévalus de l’existence d’une émission comme Là-bas si j’y suis...
    En mai dernier, dans Le Monde diplomatique, Daniel Mermet a analysé l’affadissement progressif de la radio publique.
    Voici un extrait de cet article :

    Les auditeurs reviennent toujours. On pourrait graver cette phrase en lettres d’or au fronton de la Maison de la radio. Quand l’audience décline, quand un président arrive, quand un humoriste se fait virer, quand l’actualité ne fait pas recette, il y a toujours une voix placide dans l’ascenseur pour dire : « Bah ! les auditeurs reviennent toujours ! » Un directeur se demandait même un jour ce qu’il faudrait faire pour que les auditeurs s’en aillent une fois pour toutes.

    chapodactu.jpgPour France Inter, deuxième radio généraliste du pays avec plus de cinq millions d’auditeurs quotidiens, l’audience ressemble en effet à un long fleuve tranquille. Pas plus de trois grosses fâcheries en quarante ans. En 1974, lors de l’éclatement de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) ; en 1981, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’abolition du monopole et l’explosion des radios libres ; et enfin en mai 2005, avec le référendum sur le traité constitutionnel européen (TCE) : le « non » l’a largement emporté (54,7 % des voix) alors que la rédaction de France Inter avait milité avec ferveur en sens inverse. Chaque fois, les auditeurs sont revenus.

    Une fois par trimestre, la publication des chiffres d’audience par le très opaque institut de sondage Médiamétrie distille pourtant l’angoisse dans les couloirs de France Inter. Surtout à proximité du bureau directorial. S’en échappent des volutes de discours avantageux sur la grandeur du service public et la complexité chez Edgar Morin. Mais, en vérité, tout se résume au tracé d’une flèche vers le haut ou vers le bas.

    A la machine à café, journalistes et petites mains dénoncent rituellement le mode de confection des enquêtes Médiamétrie, dont sont actionnaires les grandes radios privées, avant tout soucieuses de déterminer leurs tarifs publicitaires. Ce qui ne concerne pas la radio publique, affranchie de cette contrainte, mais également actionnaire de l’institut.

    Incapable d’affirmer sa différence en lui redonnant un sens et une ambition, la radio publique a néanmoins fini par s’aligner sur la loi du marché. Imaginez un cheval libre, pouvant courir à son gré à la découverte des grands espaces et qui, faute d’esprit et de désirs, viendrait immanquablement s’aligner auprès des chevaux de labour creusant leur sillon pour le compte d’une société lucrative. L’audience est devenue la seule boussole de France Inter. Le « beaucoup » a tué le « pourquoi ». Les rebelles de la machine à café le clament : toutes les grandes conquêtes de l’esprit, les grandes émancipations collectives apparaissent d’abord minoritaires et subversives. Dans les idées, en art, en politique. Avec Médiamétrie, pas de Galilée, ni de Vincent Van Gogh, ni d’Albert Einstein ; même pas un Pierre Desproges. Et Edgar Morin, sa flèche monte ou descend ? Le principe des affaires a contaminé les valeurs du service public de la radio et menace de lui faire la peau. Comme à La Poste, comme dans la santé, l’enseignement, la recherche...


    Pour soutenir l’émission, voir le site www.la-bas.org
  • Vouziers : Une fête de la musique plutôt tristounette.

    Malgré une météo plus que favorable et une programmation tombant un samedi, la fête de la musique n'a pas créé une grande animation ce jour à Vouziers.

    En fin d'après-midi, la chorale des Chants Marins s'est produite sur le podium de la place Carnot. Malgré leur entrain et leur talent, la foule n'était pas au rendez-vous sur la place.

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    Dans la soirée, ce même podium était désert à 22 h, bien qu'un panneau  indiquât un emplacement réservé jusqu'à 03 h. Pas de programme annoncé et plus personne pour attendre un éventuel nouveau passage sur scène. Seuls les deux cafés de la place proposaient une animation musicale, avec un public  en nombre assez modeste.

    La formule proposée à Vouziers pour ce temps fort de la musique a manifestement du mal à prendre. Ce constat a déjà été fait dans les années précédentes, il serait souhaitable de redonner son caractère festif et convivial à cette journée, qui devrait contribuer à l'animation de la ville.

  • Concert à Toges le 14 juin

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  • Le concert des Eratomanes, en hommage à Marguerite Vandevelde : droit aux chœurs !

    Le hall du lycée Masaryk était rempli d’auditeurs venus écouter le concert que proposait la formation musicale des Eratomanes, en hommage à Marguerite Vandevelde, pianiste de talent, membre de  ce groupe de musiciens amateurs qui se produisit pendant de nombreuses années dans la région.

    Son fils, Jean-Christophe Chanot, évoqua en quelques mots , la passion musicale de sa mère avant que les chorale, concert, eratomanes, marguerite vanderveldequatre saxophonistes du groupe Art Go On Sax n’ouvrent le concert par un morceau de jazz et un tango du maitre argentin Astor Piazzola. La chorale Cécilia que Marguerite Vandevelde dirigea pendant 27 années, jusqu’en 2005, offrit alors, un concert au répertoire composé pour l’essentiel de chansons de l’entre-deux-guerres. Sous la direction de Gilles Déroche, « la boîte à chansons » s’ouvrit de façon magistrale. L’auditoire ravi, écouta, nostalgique, « la Vie en rose », avec le sourire « un monsieur attendait », avec émotion « Prendre un enfant par la main », avec entrain « Quand un soldat » de Francis Lemarque et « L’Aventure » de Jacques Brel et enfin, avec humour, le fantasque « Aragon et Vanille » de Bobby Lapointe. Après la fantaisie et la légèreté distillées par la  généreuse chorale Cécilia, ce fut un intense moment d’émotion que la chorale Saint Léger offrit à l’auditoire, subjugué. Sous la direction sensible de Pierre Rigoulot, accompagnée à l’orgue par Vincent Depaquis, un musicien non-voyant exceptionnel, la chorale sedanaise interpréta brillamment une pièce religieuse « Les sept paroles du Christ en croix ». Les trois solistes, Nathalie Velin, soprano, Eric Fayard, ténor et Nicolas Cochard, basse furent remarquables dans leurs partitions respectives. L’interprétation nuancée et  vibrante du chœur suscita une vive émotion partagée par tout  l’auditoire qui remercia chaleureusement les interprètes par des applaudissements nourris. Au cours de cet après-midi ce fut un bien bel hommage musical qui vivifia  le souvenir de Marguerite Vandevelde, musicienne  généreuse, passionnée et exigeante.

    Eratomanes 2014 la chorale Saint Léger de Sedan sous la direction de Pierre Rigoulot.JPG

    la chorale Saint Léger de Sedan sous la direction de Pierre Rigoulot

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     Les solistes, Eric Fayard, ténor, à gauche et Nicolas Cochard, basse.

    Eratomanes 2014 Nathalie Velin soliste soprano.JPG

     Nathalie Velin soliste soprano.

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    La chorale Cécilia

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    Les auditeurs dans le hall du lycée Masaryk

  • En cheminant à l'aventure

    Des chemins, Daniel Doyen en a arpentés de nombreux, que ce soit par choix personnel ou par nécessité sociale et professionnelle.

    Sur ces chemins, il a fait des rencontres et des découvertes dont il nous rend compte dans son nouveau recueil des poèmes intitulés "En cheminant à l'aventure".

    Dans sa préface, Raymond Hardy éclaire par son analyse notre vision de l’œuvre et de son auteur.

    Il écrit dans sa conclusion :

    A l'évidence, l'œuvre, ambitieuse, est celle d'un homme compatissant et fraternel dont les élans altruistes procèdent d'un attachement sincère aux valeurs humanistes les plus nobles. Aussi, on ne saurait trop inciter tous ceux que tente un voyage intérieur apaisé par la redécouverte de « petits bonheurs », à suivre l'auteur qui va, « En cheminant » de confessions en contemplations et de témoignages en espérances. Si tout poème conserve sa part de mystère, tout poète est une vigie et un passeur de rêves. Reconnaissons donc à Daniel Doyen cette vocation profonde et apprécions la subtile ambiguïté de ses sonnets, apparemment si limpides mais en vérité si pénétrants.

    Raymond Hardy

     

    Voici un des sonnets, sur un thème bien connu de l'auteur.

    CONSEILLER MUNICIPAL

    De nombreux citoyens souhaitent être élus.

    Pour eux, c'est un honneur. Proposés sur des listes,

    Qu'ils soient instituteurs, éleveurs, garagistes,

    Étudiants, retraités, tous sont les bienvenus.

     

    Ils le sont franchement après s'être entendusdaniel doyen,poesie,vouziers

    Avec les colistiers sur l'objet et les pistes

    De travail collectif. Les esprits égoïstes,

    Nuls pour le bien public, ne sont pas retenus.

     

    L'étude en commission, à tête reposée,

    Ou en Conseil plénier, une motion sensée,

    Exigent des efforts que beaucoup ne font pas.

     

    Ainsi des dossiers, un chantier, une affaire,

    Par paresse oubliés : les élus d'ici-bas

    Abandonnent leurs choix aux Adjoints et au Maire.

     

    (Avril 2013)

     

    Vous pouvez vous procurer cet ouvrage à l'Office de Tourisme, à la Civette ou au Centre Leclerc de Vouziers.

    Daniel Doyen dédicacera son recueil le samedi 17 mai prochain, à l'Office de Tourisme (rue Chanzy) entre 10 H et 12 H

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