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culture - Page 51

  • Vouziers : Bourse aux livres

    Samedi 1er février 2014
    à la bibliothèque municipale au Centre Les Tourelles 
    de 10h à 17h

    Bourse aux livres annuelle

    A cette occasion, le bibliothèque met en vente "à petits prix" les livres des usagers.

    Les dépôts de livres peuvent se faire jusqu'au 29 janvier inclus.

    30 ouvrages maximum par famille ou personne sont acceptés.
    (Les magazines ne sont pas retenus ni les ouvrages en format de poche sauf pour enfants).

    Renseignements : Bibliothèque municipale, Centre Les Tourelles, 6 rue Henrionnet. Tél. : 03 24 71 64 93

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  • La LDH soutient le film « Twelve years a slave », de Steve Mc Queen

    Sortie le 22 janvier 2014
    Solomon Northup, violoniste noir américain, a publié le récit de sa vie en 1853 : homme libre enlevé à Washington, vendu comme esclave et emmené dans une plantation de Louisiane où il vécut – ou survécut – pendant douze ans.

    Fait rarissime, il fut délivré grâce à un charpentier canadien, retrouva sa femme et ses enfants et se consacra ensuite à la lutte abolitionniste. Son livre connut aux Etats-Unis un succès comparable à celui de La Case de l’oncle Tom, à peu près contemporain.

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    Steve Mc Queen a repris cette histoire et ses principaux personnages. Le résultat est un grand film sur l’esclavage, d’autant plus réussi que fortement incarné. Il décrit le marché aux esclaves de Washington, où les Blancs viennent choisir leur marchandise, hommes, femmes et enfants exposés nus twelve-years-a-slave.jpgdans un appartement ; le transport vers le Sud, à l’intérieur d’un bateau à aubes dont le moteur produit un bruit infernal. Le travail dans les plantations de canne à sucre et de coton, sous un soleil de plomb, avec pesage quotidien de la récolte de chaque esclave et coups de fouets en cas d’insuffisance. Une société où les maîtres vivent dans la peur, quand ce n’est pas dans la folie, et exercent un pouvoir de vie, de viol et de mort sur ceux qui leur appartiennent, parfois avec un plaisir sadique et parfois même au nom de Dieu ; où les esclaves apprennent vite que parler, s’entre-aider, fuir, c’est mourir. Solomon, rebaptisé Platt, refoule sa révolte et son désespoir jusqu’à la rencontre avec l’homme du Nord qui va enfin le sauver. Les beaux portraits de Solomon, humain et grondant de colère, ou de la petite Patsey que le féroce maître Epps adore et torture au sang, incarnent mieux que des discours la vérité insoutenable de ce qu’a été l’esclavage. Vérité relevée par le contraste avec un décor de rêve : les bayous de Louisiane avec leurs immenses cyprès qui filtrent le soleil, autour des vérandas à colonnettes des somptueuses maisons des planteurs.

    Bref, un beau film en plus d’une très efficace reconstitution de l’histoire de l’esclavage.

  • Les FTP-MOI dans la Résistance

    Communiqué de la LDH

    Le 21 février 2014, il y aura soixante-dix ans que le groupe Manouchian aura été fusillé au Mont-Valérien. L’année même de la Libération et du programme du Conseil national de la Résistance.

     

    C’était donc le moment de revenir sur cette histoire, ici de façon très différente de celle de Robert Guédiguian dans son film de 2009, L’Armée du crime. Ce sont les survivants ou leurs enfants qui racontent, témoignent, sans intervention de voix-off, et avec l’appui de documents audiovisuels, d’archives publiques et privées, d’historiens. Le récit s’ordonne chronologiquement : les origines de la FTP-MOI, son engagement dans la Résistance, la traque, le procès.

    ftp-moi,manouchian,affiche rouge,ldhLa MOI, Main-d’œuvre immigrée, était pour l’essentiel issue de l’organisation syndicale par nationalité des ouvriers étrangers, fondée par la CGTU. La France d’avant-guerre, très xénophobe, comptait 2,2 millions d’étrangers pour quarante millions d’habitants. Beaucoup avaient fui les persécutions dans leur pays – l’Arménie, l’Italie, l’Espagne, la Pologne – pour rejoindre la France, vue comme le pays de la liberté et des droits de l’Homme. C’est autour des plus politisés d’entre eux, comme Manouchian, poète arménien qui avait adhéré au Parti communiste à la suite de février 1934, et d’anciens des Brigades internationales, que de jeunes étrangers s’engagent dans la Résistance contre un régime collaborationniste et antisémite, inspiré par l’Action française, qui les désigne comme l’anti-France – Vichy effectue quinze mille dénaturalisations, dont cinq mille Juifs. Leur engagement a un caractère d’évidence.

    Dès 1940, l’organisation est interdite et se reconstitue dans la clandestinité. Le film raconte comment elle passe d’une première phase d’action politique – tracts, inscriptions, propagande – à une organisation militaire, solidement structurée et commandée, qui pratique désormais le renseignement, la guérilla urbaine, le sabotage des usines et des trains, et les attentats individuels. Ils – et elles, les femmes aussi – n’étaient en fait que quelques dizaines, mais devenus des professionnels des attentats, malgré la difficulté de tuer des êtres humains. Stéphane Hessel raconte comment de Gaulle reconnut leur combat, comment Jean Moulin intégra, comme soldat d’une Résistance unifiée, les FTP dirigés par Charles Tillon, comment surtout, au-delà de la Résistance immédiate, ils étaient porteurs d’une foi humaniste pour la France d’après la guerre, la foi qui inspira le programme du CNR.

    Auteurs d’actions retentissantes, pris en filature pendant l’année 1943, les membres du groupeexecution-de-missak-manouchian-et-ses-camarades-des-ftp-moi-manouchian-affiche_rouge.jpg Manouchian furent décimés en région parisienne grâce au zèle de la police française, traditionnellement très anticommuniste, et livrés aux nazis. Tout le monde connaît l’affiche rouge, destinée à convaincre le bon peuple, qui n’en crut rien, que des bandits juifs étrangers s’en prenaient à la France pour de l’argent. Condamnés d’avance, les « terroristes judéo-communistes » furent fusillés après une parodie de procès. Un célèbre poème d’Aragon les transforma en légende.

    Entre cette légende, nourrie des belles photographies de certains de ces très jeunes gens, et le débat historique, parfois nauséabond, qui s’en est pris qui à ces « staliniens », qui à Jean Moulin lui-même, il reste des faits, des souvenirs personnels, des transmissions familiales, des lettres qui disent l’espoir pour la France, du courage plus que de la haine, de l’humanité. C’est ce que montre fort bien ce film de forme modeste, en fait bien plus ambitieux qu’il y paraît. Ajoutons qu’il est dédié à un ami de la LDH, Raymond Aubrac.

  • Ma minute à moi !

    Nous reproduisons ci-dessous un poème de Bubune, le versificateur qui tire la sonnette d'alarme en écrivant des sornettes qui nous charment.

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    Ma minute à moi ! 

     

      A tous les idiots qui singent
    Qui lâchement provoquent
    Le cul sur leurs sales linges
    Qu'ils sachent que nous faisons bloc

    Vous n'êtes qu'immondes créatures
    D' humains vous n'avez que l'apparence
    Vous signez des papiers de nature
    A mériter exemplaire sentence

    J'ai une Minute à vous consacrer,
    Une FN ardennaise à enfouir dans le rang
    Des cerveaux lents, déjà vidés
    D'un superflu presqu'inexistant...

    J"ai le front chauve, souris de cet élan
    Nationaliste soi-disant, surtout raciste.
    De convaincu socialo je reste, suis à cran
    Surtout je fustige les anti-humanistes

    Je le crie haut à tous les partisans
    De la Marine qui n'en vaut pas la Pen
    J"ai honte de cette partie de France
    De cette préméditée mise en scène.

     


      Bubune (voir son blog par ce lien)

  • La Hulotte : sortie du numéro 100

    Depuis 1972, Pierre Deom fait vivre le journal "La Hulotte" qui est passé du statut de bulletin d'écoles à celui de magazine  international de référence .

    C'est ainsi que Vouziers est connu dans le monde entier pour être la ville proche de Boult-aux-Bois, lieu où travaille l'équipe du journal à parution irrégulomadaire.

    Son style inimitable fait que l'on s'amuse en s'instruisant, et sa rigueur documentaire le place en référence dans la vulgarisation des règnes végétaux et animaux.

    Voici donc la musaraigne (et le martin-pêcheur) au sommaire de ce n°100

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        N° 100 - Le Martin-pêcheur et la Musaraigne étrusque

            La Musaraigne étrusque, le plus petit mammifère du monde

            Elle ne sort que la nuit et passe sa journée à dormir dans un tas de pierres ou un vieux mur (pendant des siècles, l'Homme ne s'est pas aperçu de son existence !). Elle est toute petite et si légère qu'elle passe sur les pièges sans les déclencher. Dans son numéro 100, la Hulotte nous raconte les folles aventures de la Musaraigne étrusque, le plus petit mammifère du monde : deux grammes sur la balance. Une athlète tellement microscopique qu'elle doit chasser comme un tigre, vivre à deux cents à l'heure et multiplier les exploits les plus époustouflants pour ne pas mourir de faim ou de froid.

            Autre invité du numéro 100 : Le Martin-pêcheur, l'Oiseau des Glaces

            Qu'est devenue la jolie Sonelë-Martine ? Comment Martin va-t-il réussir à nourrir seul ses sept petits ? Où a-t-il pêché ce nom bizarre d'Oiseau des Glaces ? Vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

            Le plus beau des oiseaux de France et le plus petit mammifère du monde sont les invités de la Hulotte. Leurs exploits vont vous stupéfier.

            48 pages, 145 dessins

    Un lien pour s'abonner à La Hulotte

  • Festival ciné d'ATTAC.08 du 15 au 17 Novembre 2013

    Le festival ciné d'attac08, c'est pour bientôt ! Il a lieu le Vendredi 15, Samedi 16 et Dimanche 17 Novembre au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.


    3 jours et 5 films au programme ! (tarifs ---> 1 film : 5 € - 3 films : 13 € - 5 films : 20 €)

    On débutera le festival avec la projection le Vendredi à 20h de "Mémoire d'un saccage. Argentine, le hold-up du siècle".

    Ce documentaire de Pino Solanas porte sur l'histoire récente de l'Argentine. On y démonte les mécanismes qui ont causé la faillite d'un pays prospère, où la population gagnait bien sa vie et bénéficiait de services publics de qualité : la nationalisation de dettes privées et l'explosion d'autres dettes odieuses, les privatisations et la corruption politico-financière qui vient avec, suivies de la détérioration des services, le libre-échange dont le pays sort perdant, la promotion par les médias du rôle du privé au détriment de celui du public, l'impunité, la répression, les plans d'austérité.

    Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

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    A la suite du film, nous aurons l'occasion de débattre avec Chloé Etsi et Yiorgos Vassalos de l’Initiative Grecque à Bruxelles.

    Voici la suite du programme de ces trois journées :

     

    Le Samedi 16 : Transition énergétique

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    A 15 h : projection de “Héritage Fight”. Puis débat avec Eugénie Dumont, la réalisatrice.

    A 20 h : projection de “Promised Land”. Puis débat avec Antoine Guilleux d'Enercoop Ardennes.

     

    - Le Dimanche 17 : Bilan et perspective.

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    A 14h30 : projection de “Le revenu de base”. Puis débat avec Jean-Marc Scattolin, responsable local Meurthe et Moselle du mouvement français pour le revenu de base.

  • Roland Garros honoré au-delà des frontières (V.F.)

    Suite à la publication de l'hommage à Roland Garros, publié ici-même il y a deux jours, nous avons reçu quelques messages dans notre boite mail.

    Il semble qu'un certain nombre de lecteurs de L'An Vert ne possèdent pas une maîtrise complète de la langue polonaise. Nous publions donc une traduction de ce texte, qui a été effectué par le service ad hoc de Google. Nous pouvons d'ailleurs, en examinant la qualité de ce travail , être inquiet pour l'avenir du métier de traducteur.

    Après les tisserands supplantés par le métier à tisser, après les opératrices des centraux téléphoniques remplacées par des armoires électroniques, ne va-t-on pas arriver à la suprématie de la traduction automatique ? Nous vous laissons juger de l'originalité avec laquelle Google manie la langue française :

    Là, il irait avec sa tête dans les rêves de vie des nuages ​​ont commencé à répondre à Roland Garros en 1910, lorsqu'il est reçu licence de pilote professionnel, numéro 147 Inscrit le acrobatique. En 1911-1912 , il a donné des démonstrations de l'océan, mais revint rapidement sur ​​le vieux continent , d'agir de leur propre chef . Posé un défi à relever le défi . La poupée était un des vols long-courriers. Il est devenu tarifs aériens célèbres sur les routes de Paris à Madrid et Rome. Soulèvent également le ciel verticalement . Soyez le premier est passé à plus de 5000 mètres . Enfin, comme le premier à voler la mer Méditerranée. Quand le monde est sorti de l'admiration pour ses réalisations, il était loin de là, à marcher avec la tête dans les nuages ​​. Lorsqu'on l'interroge sur si il se sentait soulagé qui a duré près de huit heures le vol historique a été un succès , a été surpris . - Pourquoi soulagement? Je pense que le plan des moyens ordinaires de transport - at-il dit . Et ce fut le début du siècle dernier . A la nouvelles de la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'armée . Il ne pouvait pas en être autrement, puisque le mois avant le déclenchement des plans révolutionnaires déjà travaillé sur une mitrailleuse synchronisée avec l' avion à hélice . Et ici, a été un pionnier . Pendant la guerre, il a abattu trois avions ennemis . Après que son avion a subi une panne de moteur du côté allemand , les deux ans, il a été capturé . Quand il est venu , il a immédiatement retourné à son unité dans les derniers mois de la guerre . Il a été tué dans l'air dans un combat inégal à Vouziers Octobre 5 , 1918 années , quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale et le jour avant le 30 anniversaire .

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