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  • Projet de loi de finances : un bloc gouvernemental rétrograde épargne encore les pollueurs

    Publié  par Greenpeace le 31 janvier 2025

    Ce vendredi, la commission mixte paritaire, dominée par le bloc gouvernemental, a rendu sa copie. Le projet de loi de finances sera présenté à l’Assemblée nationale lundi prochain. Greenpeace France regrette des coupes budgétaires massives et anachroniques sur le plan écologique et l’absence de mesures fiscales socialement justes et ambitieuses. A nouveau, ce texte marque l’abandon des enjeux de la justice climatique dans les politiques fiscales du pays. 

    Sur ce sujet, une seule avancée, très insuffisante, est à remarquer : l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), dont le barème est toutefois revu à la baisse. L’espoir en matière de justice climatique était pourtant permis suite à l’adoption d’amendements ambitieux, en octobre et novembre derniers. La gauche de l’échiquier politique avait alors porté des mesures concrètes, comme l’établissement d’un ISF climatique, lors des débats à l’Assemblée nationale.

    Pour Sarah Cleaver, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France : “Le texte issu de cette commission mixte paritaire est une vraie déception. Où est la justice climatique ? Les entreprises les plus polluantes sont exonérées de toute contribution tandis que les Français·es et les collectivités paient toujours plus cher le prix des catastrophes climatiques. Les moyens financiers nécessaires à la transition et à l’adaptation existent, mais notre gouvernement refuse toujours d’aller les chercher chez les responsables de la crise climatique.”

     

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  • Attaque israélienne à Jénine : la France doit reconnaître l’illégalité de l’occupation

    Communiqué de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

    Alors que l’armée israélienne a lancé une opération militaire meurtrière à Jénine dans un contexte d’accélération de la colonisation, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à appliquer la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du 18 septembre 2024 afin qu’Israël mette fin à l’occupation et la colonisation du Territoire palestinien occupé.

    Ce mardi 21 janvier, une opération militaire de grande ampleur menée par les forces israéliennes dans la région de Jénine, en Cisjordanie occupée, a causé la mort d’au moins 10 Palestiniens et fait près de 40 blessés, d’après le ministère palestinien de la santé. Cette opération ne se limite pas au camp de réfugiés, mais s’étend également à la ville de Jénine et à ses environs, incluant notamment Qabatia et Kafr Qaddum. Depuis le 7 octobre 2024, l’OCHA a dénombré 853 Palestiniens tués en Cisjordanie (Jérusalem-Est incluse) dans le contexte de l’occupation.

    Cette offensive a lieu dans le contexte de l’intensification de la colonisation israélienne, qui a atteint des niveaux records en 2023, selon un rapport publié par la représentation de l’Union européenne dans le territoire palestinien occupé en août 2024. Des permis de construire ont ainsi été accordés par les autorités israéliennes pour 30 682 logements en Cisjordanie – un chiffre annuel jamais atteint depuis la signature des accords d’Oslo en 1993. Les violences des colons israéliens ont également connu une explosion. Selon l’OCHA, le nombre d’incidents marqués par des violences de colons est passé de 96 cas en 2016 à environ 1420 cas en 2024. Plus de 710 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie, contre 3,2 millions de Palestiniens. En outre, l’entrée en vigueur jeudi 29 janvier de la fermeture des locaux de l’UNRWA à Jérusalem-Est ainsi que l’interdiction faite à l’agence onusienne de travailler avec des responsables israéliens met en danger 870 000 Palestiniens de Cisjordanie, Jérusalem-Est comprise, qui bénéficient des services de 96 écoles et 43 centres de soins.

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  • Alerte sur la situation financière des associations

    Lettre ouverte du Mouvement associatif adressée à François Bayrou, Premier ministre

    Monsieur le Premier ministre,

    Le Mouvement associatif et l’ensemble des réseaux qui le composent et qui agissent au quotidien partout en France vous sollicitent pour exprimer leur profonde inquiétude quant aux difficultés encourues par les associations.

    Les 1,4 million d’associations jouent un rôle essentiel dans le maintien du lien social et la cohésion territoriale. Ce secteur dynamique s’appuie sur l’engagement de 20 millions de bénévoles et sur un partenariat important avec les pouvoirs publics. Le prochain vote du budget pourrait avoir un impact majeur sur le monde associatif, en raison des coupes sectorielles annoncées, du décalage dans son adoption et de la diminution des budgets des collectivités territoriales, dont certaines ont déjà prévenu qu’elles réduiraient significativement leurs subventions aux associations. Cette situation déstabilise un monde associatif déjà fragilisé depuis de nombreuses années, pris en tenailles entre une hausse continue des charges et une demande de plus en plus importante des bénéficiaires. En clair, les associations sont aujourd’hui dans l’impasse de devoir faire toujours plus avec moins.

    Il n’est aujourd’hui plus possible que le monde associatif continue d’être une variable d’ajustement budgétaire des politiques publiques. Le Mouvement associatif et ses membres ont toujours considéré que les pouvoirs publics et les associations devaient agir ensemble en tant que partenaires et non pas en tant que prestataires. C’est le sens de la charte d’engagement réciproque signée il y a près de 11 ans entre Le Mouvement associatif, les collectivités territoriales et le gouvernement.

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  • Journée Mondiale des Zones Humides 2025 : participez aux animations près de chez vous !

    Le 2 février, c’est la Journée mondiale des zones humides ! Pour l’occasion, et durant tout le mois de février, de multiples animations sont organisées partout en France pour partir à la découverte de ces milieux riches en biodiversité, comprendre leur rôle et apprendre à les protéger.

    Une zone humide c’est quoi ?

    Quel est le point commun entre la Baie de Somme, les étangs de la Dombes, le Marais poitevin, le lac de Grand-Lieu, la Camargue, l’estuaire du Sinnamary en Guyane ou encore les tourbières du Jura ? Ce sont des zones humides ! Le terme « zone humide » est très vaste. Il désigne un espace de transition entre la terre et l’eau. Il s’agit de lieux où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire : estuaires, lagunes, marais, étangs, lacs, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides, ou encore récifs coralliens, lagons et mangroves dans les régions tropicales.

    Un mois de février consacré aux zones humides

    Chaque année depuis 1997, la Journée mondiale des zones humides (JMZH de son petit nom) célèbre les zones humides partout dans le monde. En France, elle dure tout le mois de février : associations, collectivités territoriales, groupes de citoyens, gestionnaires d’espaces naturels et bien d’autres structures vous proposent de découvrir et mieux connaître les zones humides près de chez vous, à travers une grande variété d’activités (sortie découverte, chantier, exposition, conte ou encore débat). Cette mobilisation de nombreux acteurs partout dans le monde est l’occasion pour nous tou·tes d’en apprendre plus sur ces milieux entre terre et eau, sur les différents services qu’ils nous rendent et sur les actions que chacun·e peut mener pour mieux les protéger.

    Protéger les zones humides pour notre avenir commun

    En 2025 la JMZH est placée sous le thème « Protéger les zones humides pour notre avenir commun ». En effet, les zones humides sont des espaces naturels qui, lorsqu’ils sont en bon état, rendent de nombreux services indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, pour assurer une bonne qualité de l’eau que nous buvons, pour nous protéger de certaines catastrophes naturelles et pour maintenir une riche biodiversité. Pourtant, elles font partie des écosystèmes les plus dégradés de la planète, avec une perte accélérée de leur surface – trois fois plus rapide que celle des forêts sur les 50 dernières années.

    Ainsi, cette nouvelle édition de la JMZH appelle à une prise de conscience collective sur l’importance vitale des zones humides pour l’humanité et invite chacun(e) à agir pour leur préservation et leur restauration.

    Et près de chez vous ?

    Près de 700 activités sont déjà proposées partout en France, du 1er au 28 février. Venez nombreuses et nombreux : en famille, entre collègues, entre ami·es ou seul·e (on vous promet que vous rencontrerez du monde sur place). De 0 à 99 ans, il n’y a pas d’âge pour apprécier les zones humides !

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  • Proposition de loi Duplomb : Greenpeace dénonce une attaque contre l’environnement et l’avenir de l’agriculture.


    Alors qu’une proposition de loi (PPL) portée par le sénateur Laurent Duplomb va être débattue aujourd’hui au Sénat, Greenpeace France dénonce la menace directe qu’elle représente pour l’environnement, la santé publique et l’avenir de l’agriculture. Sous couvert de vouloir « libérer » les agriculteurs et les agricultrices de contraintes supposément excessives, ce texte propose des mesures régressives qui favorisent une agriculture intensive et destructrice, aux antipodes des exigences d’une transition agroécologique pourtant indispensable.

    « Dans un contexte où le secteur agricole est confronté à de multiples crises, ce texte est un cadeau de plus du gouvernement aux industriels de l’agriculture, aux lobbies agricoles et au syndicat majoritaire, s’indigne Romane Rozencwajg, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. Il entraîne l’agriculture dans une voie sans issue et ne répond en rien aux problèmes structurels que rencontrent les agriculteurs et agricultrices : les faibles revenus, la répartition inéquitable de la valeur ou encore leur vulnérabilité face aux aléas climatiques. »

    Parmi les mesures proposées, Greenpeace dénonce une vision obsolète et dangereuse sur quatre points en particulier :

    • Réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dans le secteur de l’élevage

    La PPL Duplomb propose de « simplifier » l’implantation d’élevages intensifs, notamment en alignant les seuils de ces installations sur des normes européennes et en limitant les contrôles et les possibilités de recours de la société civile [1]. Greenpeace rappelle que les ICPE peuvent, par définition, « créer des risques pour les tiers et/ou des pollutions ou nuisances vis-à-vis de l’environnement » [2]. De plus, ces installations à fort impact environnemental contribuent à la pollution des sols et des eaux, menacent la biodiversité et fragilisent les petites et moyennes exploitations [3].

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  • C’est parti pour la nouvelle ère Trump !

    Edito de Cartooning for Peace du 23.01.2025

    Donald Trump a officiellement pris ses fonctions de 47e président des États-Unis lundi 20 janvier, à l’issue d’une journée d’investiture scrutée par le monde entier. Une étrange journée, marquée par un froid polaire qui a cloué la cérémonie à l’intérieur du Capitole, et par le double salut fasciste lancé par Elon Musk au meeting d’investiture*, tout un symbole…
    Dès lundi, Donald Trump a signé plusieurs « executive orders » parmi la centaine qu’il a préparé pour son début de mandat, un record. Il a signé, entre autres, des lois anti-immigration, une grâce présidentielle pour les assaillants du Capitole, et le retrait des États-Unis des accords de Paris.
    Sur la scène internationale, Donald Trump va appliquer son principe « America First ». Il compte refondre l’ordre mondial sous le signe de la puissance, à l’instar de ses homologues Russes et Chinois. Il cherche à s’émanciper du droit international et de ses institutions, du dialogue et des alliances. L’Europe, que ce soit sur le terrain stratégique ou commercial, sera la première à faire les frais de cette nouvelle ère Trump.

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  • Circulaire Retailleau, encore moins d’humanité, encore plus de misère, de précarité, de souffrances

    Communiqué LDH

    Cette nouvelle circulaire vient dans le prolongement d’une campagne de désinformation qui notamment :
    – assimile immigration et délinquance par l’utilisation sordide de faits divers alors que, d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur sur 7,3% des obligations de quitter le territoire (OQTF) moins de 2% ont pour origine une condamnation pénale ;
    – met en avant le nombre d’OQTF exécutées (avec une évaluation fantaisiste, 7% ou 20% selon les jours et les ministres qui s’expriment) alors que le premier problème est le nombre d’OQTF bien supérieurs à celui de nos voisins européens et le fait que beaucoup sont sans fondement. D’après les statistiques européennes (Eurostat), si l’on compare le nombre de demandes d’asile et le nombre d’expulsions effectuées, la France expulse presque deux fois plus que l’Espagne et trois fois plus que l’Allemagne ;
    – passe sous silence la situation tragique de beaucoup d’étrangers en France, familles séparées quand l’un des parents n’obtient pas de titre de séjour, personnes travaillant depuis des années, contraintes de vivre dans la clandestinité, enfants qui ne connaissent pas d’autres pays que la France expulsés ou vivant en permanence la peur au ventre d’être contrôlés, femmes victimes de violences renvoyées vers leurs bourreaux… ;
    – ne parle pas de l’avenir compromis des jeunes intégrés depuis plusieurs années dans les formations générales ou professionnelles.

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