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  • A vos arbres, prêts, plantez !

    Communiqué de la LPO

    La saison hivernale est l’occasion d’agir en faveur de la biodiversité !

    La période allant de mi-novembre à mi-mars est idéale pour planter des arbres et des haies, car elle correspond à la dormance des végétaux. Durant cette phase, les arbres arrêtent temporairement leur croissance, ce qui réduit le stress lié à la transplantation. Les racines peuvent alors se développer tranquillement dans un sol humide, sans la contrainte de devoir alimenter les feuilles ou les fleurs. Cela permet à l’arbre de bien s’enraciner avant l’arrivée des chaleurs du printemps et de l’été. En plantant à cette période, vous maximisez ainsi les chances de succès de vos plantations.

    En plus de contribuer à la lutte contre le changement climatique, planter des arbres et des haies est une action cruciale pour restaurer la biodiversité. Véritables corridors écologiques, les haies favorisent notamment la circulation des espèces, tout en offrant des abris et des sources de nourriture aux oiseaux, insectes, reptiles et petits mammifères.

    Plantez sans vous planter !

    En respectant nos conseils, vous contribuerez à restaurer les écosystèmes locaux et à offrir de nouveaux habitats aux nombreuses espèces animales et végétales.

    Comment planter un arbre ?

    Comment planter une haie champêtre ?

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  • Émissions de CO2 : l’inquiétant ralentissement des efforts français

    Extraits de l'article de  Emmanuel Clévenot pour Reporterre

    Les émissions de gaz à effet de serre en France sont reparties à la hausse au troisième trimestre 2024 par rapport à 2023. Une tendance inquiétante, qui met en danger l’objectif d’une diminution de 4,7 % par an jusqu’à 2030.

    « Ceci devrait être un électrochoc pour le nouveau gouvernement. » Le 27 décembre, un aperçu inédit de la quantité de gaz à effet de serre (GES) émis par la France au cours des neuf premiers mois de l’année 2024 a été publié. Et ce baromètre n’est pas de bon augure : « Les émissions sont reparties à la hausse au troisième trimestre », déplore la directrice des programmes au Réseau Action Climat, Anne Bringault, sur le réseau social Bluesky.

    Mandaté par le ministère chargé de la Transition écologique pour mener à bien cet inventaire, l’organisme Citepa détaille les chiffres dans un communiqué. De janvier à mars 2024, il a enregistré une réduction de 5 % des émissions de GES par rapport à la même période l’année précédente. D’avril à juin, cette baisse n’était plus que de 2,2 %. Et entre juillet et septembre, les émissions sont reparties à la hausse, de 0,5 %.

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  • Mayotte : panser les plaies, repenser l’avenir

    Communiqué de FNE le 17.12.2024

    Après les dévastations causées par le cyclone Chido à Mayotte, France Nature Environnement souhaite partager toute son émotion et exprimer son soutien aux populations mahoraises et de l’Océan Indien, si durement frappées. 

    France Nature Environnement a une pensée particulière pour tous les membres des associations de protection de l’environnement de Mayotte, fédérées au sein de Mayotte Nature Environnement et des Naturalistes de Mayotte, et pour leurs familles. 

    Cette catastrophe souligne la vulnérabilité particulière des territoires ultramarins aux catastrophes naturelles. Une vulnérabilité liée à leur situation insulaire, une vulnérabilité renforcée par les dérèglements climatiques et les atteintes à l’environnement causés par les humains, une vulnérabilité des populations exacerbée par la pauvreté et les inégalités sociales que l’action publique ne prend pas en charge à sa juste mesure depuis trop longtemps. 

    Cette catastrophe est un nouveau signal d’alarme : il faut absolument prendre au sérieux les crises environnementales et sociales que nous traversons. Il est vital – au sens premier du terme – d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour limiter l’ampleur du changement climatique, dont l’effet amplificateur sur les phénomènes météorologiques a été démontré. Il est vital aussi de restaurer les écosystèmes naturels, qui forment des barrières de protection des populations insulaires. Il est essentiel également de lutter pour plus de justice économique et sociale dans ces territoires en particulier, la pauvreté démultipliant la gravité de ces phénomènes.  

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  • 5 janvier : marche des réquisitions

    Communiqué de DAL (Droit Au Logement) le 26.12.2024

    5 janvier : Journée de mobilisation pour l’application de la loi de réquisition !

    Lieu et heure de rendez-vous pour la marche des réquisitions de Paris à venir !!

    À peine élu, Macron avait déclaré le 27 juillet 2017 :
    « La 1ere bataille, c’est de loger tout le monde dignement, je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, perdus, c’est une question de dignité, d’humanité ».
    7 ans plus tard, le nombre de sans-abris est passé de 143.000 à 330.000 ;
    Celui des personnes privées de logement personnel est passé de 896.000 à 1.098.000 ;
    tandis que 2,7 millions de familles attendent un HLM.

    La France, surtout les grandes agglomérations, compte 3,1 millions de logements vacants et
    9 millions de mètres carrés de bureaux vacants équivalent à 200 000 logements.

    Qu’attend Macron pour faire appliquer la loi de réquisition sur les logements et bureaux vacants de riches propriétaires ? 30 ans après la dernière vague de réquisition qui ont suivi l’occupation de la rue du Dragon le 18 décembre 1994 à Paris, l’État n’a plus le courage d’appliquer loi. Elle est nécessaire pour sauver des vies, pour sortir de la rue des femmes, des enfants, des personnes handicapées ou âgées, des hommes qui tombent dans la déchéance et dont la vie ne tient plus qu’à un fil…

    Le maire aussi peut réquisitionner en vertu de ses pouvoirs de police, dans l’urgence, et le Préfet peut transférer son pouvoir aux métropoles ou aux communautés de commune. Encore faut-il qu’elles le demandent, même celles de gauche ne l’ont pas fait…

    En attendant d’édifier les logements sociaux en nombre suffisants, de baisser les loyers qui n’ont jamais été aussi élevés : Application de la loi de réquisition et abrogation de la loi Kasbarian !!!

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  • Gaza : personne ne pourra dire qu’il ignorait les massacres en cours

    Près de 300 signataires, dont Edgar Morin, Blanche Gardin, Bertrand Badie, Ariane Ascarine ou encore Jacques Tardi appellent notamment les dirigeants français et européens à tout mettre en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, en Cisjordanie et au Liban, préalable à tout processus de paix.

     

    Depuis le massacre du 7 Octobre où plus de 1 200 Israéliens, dont 900 civils, ont été tués et où 250 personnes ont été prises en otages par des commandos du Hamas et ses alliés, l’Etat d’Israël, sous la conduite de Benyamin Nétanyahou et de plusieurs ministres d’extrême droite proclamant leur idéologie fasciste, mène une guerre inédite par sa durée, son ampleur et sa violence.

    Selon des chiffres provisoires, plus de 44 000 Palestiniens ont été tués auxquels s’ajoutent les disparus enfouis sous les décombres. Plus de 100 000 ont été blessés et 2,3 millions contraints à de multiples déplacements. Gaza, sous les bombardements, la peur et la dévastation, est réduit à l’état de cendres et de gravats. Des milliers d’enfants ont été tués, des centaines ont été amputés, plus de 17 000 sont orphelins ou isolés de leurs familles.

    Les restrictions de l’aide alimentaire et médicale ont conduit les ONG et les agences de l’ONU à alerter sur la famine, la soif et les maladies qui tuent des hommes, des femmes et principalement des enfants. Cette situation va être aggravée par la décision israélienne d’interdire l’Unrwa, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, créé par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1949. Le retour au pouvoir de Donald Trump est une autre menace de poids.

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  • Le parti de la presse et de l’argent

    Article du Monde Diplomatique daté du 20.12.2024

    La vingtième mise à jour de notre carte « Médias français, qui possède quoi ? » est enfin en ligne sur notre site. En un an, la partie de Monopoly qui voit les grandes fortunes se répartir les grands moyens de communication a connu plusieurs rebondissements spectaculaires. D’abord, M. Bernard Arnault réalise un vieux rêve en rachetant Paris Match à son collègue Arnaud Lagardère. Ensuite, M. Rodolphe Saadé, le milliardaire de la logistique, ravit à M. Patrick Drahi, le milliardaire des télécoms, le contrôle de BFM TV et de RMC. L’un et l’autre partageant les idées économiques du président de la République, la différence ne devrait pas sauter aux yeux. Enfin, la famille Hutin, qui contrôla longtemps SIPA - Ouest France, quitte le plateau : l’association qui possède le groupe ne dépend plus des anciens propriétaires.

    Au fil des ans, cette carte a parfois alimenté un malentendu. Elle met en cause un système où les médias s’achètent et se vendent comme des bottes de poireaux : une presse de marché productrice d’information-marchandise. Mais, plutôt que de discuter l’appropriation privée des chaînes et des titres, le débat public se focalise sur les préférences idéologiques de certains propriétaires. Belles âmes démocrates et moralistes libéraux s’indignent des outrances racistes de la « presse Bolloré ». Mais ne contestent pas que des hommes d’affaires puisse acquérir et asservir l’information. À leurs yeux, limiter le droit de propriété abîmerait la démocratie.

    Il y a quatre-vingts ans, les résistants qui formaient l’ossature du gouvernement provisoire abolissaient d’un trait de plume la concentration de la presse. Poursuivre et parfaire leur programme est la meilleure manière de célébrer cet anniversaire.

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  • Crèche de la nativité au sein de la mairie de Beaucaire : le tribunal administratif de Nîmes fait droit à la requête de la LDH

    Communiqué LDH

    Le tribunal administratif de Nîmes vient de faire droit à la demande de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) de suspension de la décision du maire de Beaucaire d’installer une crèche de la nativité au sein même de l’hôtel de ville.

    La pression mise sur le magistrat et le personnel de cette juridiction, par l’affrètement, par le maire de Beaucaire, aux frais des contribuables, de deux cars de ses sympathisants pour assister à l’audience et perturber les débats, n’aura pas fait plier le juge des référés qui a fort légitimement appliqué le droit et la jurisprudence du Conseil d’Etat : au nom du principe de laïcité, une crèche de la nativité n’a pas sa place au sein d’un bâtiment abritant le siège d’une collectivité publique ou d’un service public.

    La ville de Beaucaire doit ainsi retirer la crèche de la nativité de l’hôtel de ville sous astreinte de mille euros par jour de retard.

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