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  • Lourdes condamnations pour trafic de chardonnerets

    Communiqué de la LPO le 17 janvier 2025

    Cet oiseau protégé dont les populations sont en fort déclin est victime d’un commerce illicite international insoupçonné. 

    Le 9 janvier 2025, le Tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a condamné à 18 mois de prison, dont 8 fermes avec mandat de dépôt, un braconnier accusé de capturer illégalement des chardonnerets élégants. Cet oiseau apprécié des oiseleurs pour son plumage coloré et son chant mélodieux est victime d’un trafic lucratif en Europe, au Maghreb et au Proche-Orient, alimenté par des pratiques cruelles telles l’utilisation de pièges à la glu.  

    Alertés par des membres de la LPO, des agents de l’Office français pour la biodiversité (OFB) avaient découvert en septembre 2022 une cage avec un chardonneret chantant en guise d’appât, avant de placer sous surveillance un suspect. Le domicile de l’homme de 47 ans sera finalement perquisitionné en mai 2024. Les enquêteurs y trouvent alors plusieurs indices solides, dont de la colle forte et du dissolvant, utilisé pour décoller les oiseaux englués, ainsi que des filets de capture. Lors de son procès, les justifications farfelues du prévenu n’ont pas convaincu les juges.  

    Ce 13 janvier 2025, le parquet de Marseille a jugé en comparution immédiate un individu interpellé pour la seconde fois en quelques mois en possession de chardonnerets élégants proposés à la revente sur certains marchés locaux. Au total, une centaine d’oiseaux a été saisie, la plupart ayant pu ensuite être remis en liberté. En situation irrégulière, le prévenu a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, une interdiction de territoire pendant 5 ans avec transfert immédiat vers un centre de rétention dans l'attente de son renvoi forcé. 

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  • La crise du logement et son cortège de victimes ne sont pas dans les urgences de M. Bayrou

    Bayrou a ignoré les 330 00 sans abris, les 4 millions de mal-logé.es et les 2,7 millions de ménages demandeurs HLM !

    F. Bayrou a présenté son projet de gouvernement. Pas une seule fois il n’a prononcé les mots :
    – « sans-abris » alors que sévit une vague de froid,
    – « mal-logé.es » ou « locataires » alors que les loyers, les expulsions et le surpeuplement battent des records, et que les droits des locataires et des DALOs sont piétinés,
    – « logement social », tandis que jamais la demande HLM n’a été aussi élevée en France, la production aussi faible depuis 20 ans. Les démolitions HLM se poursuivent et les conditions de vie des locataires se dégradent..

    Par contre les milieux immobiliers et les maires sont servis :
    Soutien financier aux investisseurs immobiliers et donc aux riches épargnants et aux groupes financiers et soutien à l’accession à la propriété en crise à cause du logement cher;
    Soutien aux maires bâtisseurs par des mesures financières et par la simplification des procédures d’urbanisme…

    Il veut vendre le patrimoine public pour réduire la dette, ce sera donc au plus offrant et pas pour faire des logements sociaux. On se souvient que Sarkozy avait innové dans ce domaine, contraignant ensuite les administrations à louer leurs locaux au prix du marché, augmentant d’autant les dépenses de l’État à long terme.

    Par contre, il n’a dit mot sur le nouveau record de dividendes acquis en 2024 par les actionnaires des entreprises du CAC40, qui avoisine désormais 100 milliards. Là, il y a ce qu’il faut pour résorber la dette de l’État, renforcer la protection sociale et agir contre la crise du logement !

    Il a promis 15.000 logements étudiants par an. Faible aux vues des besoins et risque de cadeau au secteur privé au détriment du logement social étudiant.

    Manifestement, la crise du logement et son cortège de victimes ne sont pas dans les urgences de M. Bayrou, et ses recettes nous promettent toujours plus de crise du logement.

    En manif cet après-midi à l’Assemblée, malgré l’arrêté d’interdiction du Préfet de police (annulé ce matin par le juge), nous serons vigilant.es sur le projet de loi Mayotte qui arrive en séance dans une semaine, et nous serons mobilisé.es les semaines à venir pour faire valoir le droit à un logement stable, décent et abordable pour toutes et tous.

    Un toit c’est un droit !

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  • La LDH et 86 associations et syndicats quittent X afin de poursuivre la bataille des idées dans la dignité

    Communiqué LDH

    Dans une tribune parue hier dans le journal Le Monde, 86 associations et syndicats annoncent quitter collectivement le réseau social X (ex-Twitter) le 20 janvier prochain, date de l’investiture de Donald Trump. En soutenant l’initiative « Hello quitte X », ils appellent également citoyennes et citoyens à un départ massif de la plateforme.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) a cofondé le collectif HelloQuitteX en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et appelé à signer la tribune initiée par Emmaüs France. Elle a aussi décidé de ne plus produire de contenus sur le site X en raison tant du paramétrage des algorithmes, qui favorisent la prolifération des contenus haineux et la circulation des théories complotistes et climatosceptiques, que de l’absence de modération.

    La LDH estime qu’X n’est plus la rue numérique (même imparfaite) qu’elle avait pu être, en raison de la manipulation des conditions de possibilités du débat public par Elon Musk et, de ce fait, de l’invisibilisation des principes qu’elle défend en matière de défense des droits humains et d’égalité.

    Il s’agit aussi d’une mobilisation fondamentale pour la démocratie, qui implique la solidarité de tous les acteurs de la société civile et de la politique qui partagent les mêmes valeurs. Cela implique de favoriser et de plaider pour des espaces numériques qui respectent et assurent la protection du pluralisme, du débat respectueux et de la raison.

    La LDH invite donc toutes celles et tous ceux qui partagent ces valeurs et cette action à quitter X aussi massivement que possible le 20 janvier 2025 et à les suivre sur Mastodon ou Bluesky, quelles que soient les modalités de ce départ.

    Paris, le 15 janvier 2025

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  • Discours de politique générale du Premier ministre : “la promesse française” de François Bayrou fait l’impasse sur la crise climatique.

    Dans son discours de politique générale, le Premier ministre François Bayrou a choisi de minimiser les enjeux écologiques privilégiant des sujets comme la crise budgétaire et l’immigration.

    Réduite à une vision « techno-solutionniste » et productiviste, avec l’éloge du nucléaire et de l’hydrogène, la lutte contre le changement climatique a été reléguée au rang de non-sujet. L’urgence climatique, pourtant illustrée chaque jour par des catastrophes de plus en plus fréquentes et intenses, a été largement ignorée.

    « Comment est-il possible, en 2025, de passer à ce point sous silence la question climatique ? Aucune référence n’est faite aux travaux du GIEC, au franchissement du seuil de +1,5°C pour 2024, pas un mot sur les méga-feux qui ravagent Los Angeles, et même Mayotte n’est évoquée que pour l’immigration… Alors qu’il a affiché sa volonté d’en finir avec la dette qui pèse sur nos enfants, l’épée de Damoclès de la crise environnementale semble totalement lui échapper. » pointe Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France.

    Pour Greenpeace France, François Bayrou confirme sa méconnaissance des enjeux environnementaux et affiche un soutien préoccupant au productivisme industriel ou agricole.

    Le Premier ministre a en effet pris soin d’envoyer des signaux rassurants aux multinationales, affirmant que ‘la poule aux œufs d’or de la France’ devait être protégée de toute augmentation d’impôts, semblant enterrer par la même toute velléité de justice fiscale ou de mise en oeuvre du principe pollueur payeur pour l’industrie fossile.

    Sur le front de l’agriculture, même logique : le Premier ministre a évoqué implicitement des projets controversés tels que les méga-bassines, tout en attaquant l’Office français de la biodiversité, sans jamais rappeler les causes profondes de la crise agricole.

    Concernant Mayotte et les Outre-mer, plusieurs fois cités dans le discours, là encore aucune prise en compte de leur vulnérabilité accrue face aux changements climatiques n’a émergé. Alors que ces territoires sont en première ligne des impacts environnementaux, cette omission traduit un décalage préoccupant avec la réalité que la population vit au quotidien.

  • Le 18 janvier, mobilisons-nous pour l’hôpital public, l’accès à la santé pour toutes et tous

    Dans toute la France notre système de santé est en crise.

    Dans les villes comme à la campagne, le manque de soignant-e-s de proximité accentue la dépendance aux services hospitaliers, eux-mêmes de plus en plus en difficulté, quand ils ne sont pas tout simplement fermés. Les déserts sanitaires s’étendent. Sept millions de personnes sont sans médecin traitant. Des urgences saturées, des délais d’attente trop longs pour une consultation, une hospitalisation, une chirurgie font courir des risques de complication et d’accidents aux patient-e-s, parfois fatals.

    Cet été, un tiers des services d’urgence ont fermé ou limité leur activité. Près de 17 000 lits hospitaliers ont disparu depuis la crise Covid. Cette crise est le fruit des politiques menées depuis des années, de budgets contraints, toujours inférieurs aux besoins réels, en particulier pour l’hôpital, conduisant à un déficit structurel et à une dégradation continue des conditions d’accueil et de soins. Ces conséquences sont telles que les soignantes et les soignants sont aujourd’hui épuisé-e-s, découragé-e-s et pour certain-e-s partent.

    Face à cette crise aux conséquences dramatiques, le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2025 prévoyait un nouveau coup contre l’hôpital public et notre système de soins en fixant l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) à 2,8%, niveau ne permettant pas d’envisager une quelconque amélioration. Rappelons que la Fédération hospitalière de France chiffrait à 6% la hausse de l’ONDAM des établissements de santé nécessaire pour faire face aux besoins les plus urgents.

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  • Repas des anciens 2025

    Voici un reportage photographique sur le repas des anciens qui s'est déroulé à la salle des fêtes de Vouziers ce dimanche 12 janvier.

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    C’est madame Payen, première adjointe et en charge du CCAS, qui a prononcé le mot d'accueil. Elle a remercié toutes les personnes qui ont participé à l'organisation de cette journée, et les partenaires qui œuvrent toute l'année au bénéfice des anciens,en particulier les plus isolés.

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    C'est l'équipe de cuisiniers de Hervé Buffet qui était à nouveau chargée de préparer le repas.

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    Il est vrai que dans les Ardennes, on aime bien le sanglier.

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    Les service des convives était assuré par les élus municipaux et les membres du CCAS.

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    Plus de 200 anciens étaient présents à ce repas dansant. Ceux qui qui ne pouvaient pas se déplacer ont reçu un colis de la part du CCAS

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    Le sous-préfet de Vouziers a partagé le repas en compagnie du maire de Vouziers.

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    Jean-Luc Warsmann, le député de la circonscription, a salué les participants à chaque table, en échangeant avec les convives.

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  • Increvable et universel

    Edito de Riss dans Charlie-Hebdo du 07.01.2025

    Dix ans après, Charlie Hebdo est toujours là. Les causes du drame aussi. Ainsi que la détermination des membres du journal. La situation géopolitique a évolué, s’est même aggravée. Des régimes autoritaires comme la Russie ou la Chine ne cachent plus leurs ambitions de combattre les valeurs démocratiques avec le même fanatisme que des organisations terroristes islamistes comme Daech ou al-Qaida. La démocratie est une idée qui semble de plus en plus contestée par des forces hostiles de plus en plus actives.

    Qu’est-ce qu’un hebdomadaire pouvait espérer faire, à son modeste niveau, pour combattre ces forces hostiles ? D’abord survivre. Au lendemain de l’attentat, nous nous sommes ­retrouvés au pied du mur : du statut de commentateur de l’actua­lité, Charlie Hebdo est brutalement passé à celui ­d’acteur politique. Si Charlie s’effondrait et disparaissait, les terroristes gagnaient. Si Charlie réussissait à se relever, les terroristes échouaient. Continuer le journal, c’était prouver que les idées pour lesquelles nous nous battions depuis des années, au moyen de textes et de dessins, n’avaient pas été que du bavardage, mais l’expression de nos convictions profondes. L’attentat fut un moment de vérité qui allait mettre à l’épreuve la solidité de nos idées, et ce malgré les souffrances et la difficulté de devoir reconstruire une rédaction toujours ciblée par des menaces et dénigrée par les critiques. Parce qu’une idée, c’est du réel, du vécu, pas seulement des belles paroles qu’on déclame ou qu’on gribouille dans un édito.

    Ce qui nous a réconfortés durant ces dix années, ce sont les gens que nous croisions, en France ou à l’étranger, qui nous disaient : « Heureusement que vous êtes là. » On leur répondait : « Heureusement que vous êtes là, vous aussi. » En dix ans, ­Charlie Hebdo est devenu bien plus qu’un journal. Il suffit de lire ce que déclare cet Irakien, interrogé par Inna dans ce numéro : « Le courage affiché par Charlie Hebdo nous rappelle à tous ici le rôle essentiel de la laïcité, telle qu’incarnée par l’exemple français. » Ou ce Turc : « La résilience de Charlie Hebdo alimente notre lutte, en Turquie, où la censure d’Internet et la répression médiatique persistent. » Le combat que Charlie mène depuis 1970, depuis 1992 et depuis 2015, c’est celui de ceux qui, pour être libres, se battent contre toutes les formes d’asservissement, politique, religieux ou économique.

     

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