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mobilisation

  • Campagne de dons pour Politis : Un immense merci !

    Nous avions besoin de 500 000 euros pour ne pas être en cessation de paiements au printemps 2022, ce sont plus de 650 000 euros qui nous sont parvenus depuis le lancement de notre appel, le 18 novembre dernier ! Grâce à vous, Politis a un avenir.

    Quel adjectif convoquer pour dire notre gratitude face à la déferlante de vos dons depuis un mois et demi ? Ils sont pour nous un signal essentiel : Politis doit vivre, puisque vous êtes là, répondant présent et témoignant de l’utilité de notre journal dans le paysage médiatique. Sans vous, sans votre attachement et votre engagement, rien ne serait possible. Grâce à vous, Politis a un avenir. Nous avions besoin de 500 000 euros pour ne pas être en cessation de paiements au printemps 2022. C’est avec un immense soulagement que nous faisons nos comptes en cette fin de campagne : ce sont plus de 650 000 euros qui nous sont parvenus depuis le lancement de notre appel, le 18 novembre dernier !

    Pour retrouver durablement un équilibre financier, nous devons encore convaincre plusieurs milliers de nouveaux abonnés. Nous avons déjà parcouru une partie du chemin : vous êtes des centaines à nous avoir rejoints ces dernières semaines, sensibilisés par notre appel à soutien et par des campagnes de communication plus importantes. Même si beaucoup reste à faire, nous sommes désormais plus confiants : la consolidation de notre situation est bel et bien engagée.

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  • 13 juin : une faible mobilisation

    La journée syndicale du 13 juin avait pour objectif de maintenir la pression sur le gouvernement.

     

    En fait, il semble bien que la pression soit à la baisse et que la mobilisation soit nettement en-dessous de celle des journées précédentes.

    Pourtant les raisons du mécontentement sont toujours là (chômage, pouvoir d'achat, retraites,..) et une majorité de Français soutient toujours les revendications.h_4_ill_1206694_6283_163609.jpg

    Alors, il faut bien s'interroger sur le choix de reproduire le même temps de mobilisation d'une journée, face à ce gouvernement  qui s'enferme dans ses refus. Sarkozy et Fillion n'ont toujours pas l'intention de répondre positivement aux revendications des salariés. Il faut constater que leur attitude n'est pas la même face aux agriculteurs, chauffeurs de taxi, restaurateurs ou marins-pêcheurs. Pour les salariés, la crise doit être subie sans  bénéfier de mesures adaptées et à la hauteur de la détresse engendrée.

    Le contexte post-électoral des européennes n'était pas très favorable non plus à une grande mobilisation.

     

    Voici un extrait du "Monde" sur la journée du 13 juin:

     

    Dans toute la France, ils étaient 150 000 selon les syndicats, 71 000 selon le ministère de l'intérieur, contre respectivement 1,2 million et 475 000 le 1er mai. Malgré le défaut de mobilisation relativement aux précédents rendez-vous sociaux, le mouvement bénéficie de la même sympathie de l'opinion. Selon un sondage BVA-Les Echos-France Info-BPI, les trois quarts des 1 009 Français interrogés les 5 et 6 juin disent soutenir cette journée de mobilisation. Mais près des deux tiers en attendent peu.

  • Mobilisation pour le 29 janvier

    Le 29 janvier sera une journée de lutte et de manifestation nationale et unitaire à l'appel de tous les syndicats . Vous verrez ci-dessous les propositions et revendications communes . Un site est consacré à cette journée : cliquez ici .

    Pour les Ardennes un rassemblement est prévu à Charleville :

    Appel Cgt, Cfdt, Fo, Fsu, Unsa, Cftc, Solidaires, Cgc
    Manifestation:
    10h00-Charleville-Mézières, place Ducale
    Manifestation à travers Charleville jusqu’à la préfecture

    avec dépôt d’une motion symbolique accrochée aux grilles de la préfecture

     

     

     

    Appel du 29 janvier 2009
    Déclaration commune de propositions et revendications
    des organisations syndicales
    CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

     

    manifestation_unitaire_2005-02-05_CGT_RATP_01.jpgLa crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une
    grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien
    responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de
    cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ;CFDT.jpg
    elle accroît les inégalités et les risques de précarité.
    Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.
    Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en
    particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés,
    les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont
    décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.
    Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérationsCFTC.gif
    et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.


    1243_manifestation_altermondialiste_ES_4376.jpg1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique


    De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant
    supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des
    salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires,
    en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des
    entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la
    image004.jpgrémunération de leurs actionnaires.
    C’est intolérable et inadmissible.
    Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde
    d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesureslogo-cfe-cgc.jpg
    doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides
    publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer
    l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces
    périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation
    professionnelle et renforcer les compétences des salariés.
    Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant
    photo_1227907066238-1-original.jpgdans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera
    assurée.
    Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoinslogo_CGT_Simple.jpg
    de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le
    gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une
    politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services
    publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.
    La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

    2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités


    manifestation.jpgLes exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement
    des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant
    le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.
    Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salarialesFo.jpg
    doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.
    Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords
    salariaux


    3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.


    Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques
    manifestation-sans-papiers-05.JPGd’interventions publiques coordonnées favorisant une relance économique. LogoFSU.jpgCelles-ci doivent
    viser à la fois :
    -Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des
    revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs
    d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.
    -Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un
    encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux
    usuraires.
    -Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire
    -Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures,300px-logo-union_syndicale-solidaires2.png
    d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le
    développement, l’éducation et la formation.
    Par1617234.jpgLes investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur
    d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés
    au Grenelle de l’Environnement.
    -Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de
    contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en
    matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des
    élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisationlogo-coul.jpg
    des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.


    P5180012.JPG4 – Préserver et améliorer les garanties collectives


    Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public,
    passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :
    -abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du
    temps de travail
    -retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.

    -respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la
    réglementation du travail.
    -face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en œuvre des
    réformes porteuses de progrès social


    5 – Réglementer la sphère financière internationaleIMG_8869.JPG


    Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité
    du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union
    européenne doit être au premier plan pour l’exiger.
    Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes
    internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au
    développement doit être maintenue et améliorée. C’est ce que demande le mouvement
    1182247650_logo_oit.jpgsyndical international


    Le 5 janvier 2009