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  • L’Ukraine, en quête du soutien de ses alliés

    Edito de Cartooning for Peace du Vendredi 15 décembre 2023

    Après bientôt deux ans de guerre et une attaque russe de grande ampleur sur Kiev le 13 décembre, l’aide occidentale à la défense de l’Ukraine faiblit. Volodymyr Zelensky redouble d’efforts diplomatiques et multiplie rencontres et discours pour préserver ce soutien vital qui fait l’objet de querelles : au Congrès américain, les Républicains bloquent un nouveau plan d’aide. Le Conseil de l’Europe est quant à lui freiné par le chantage de la Hongrie de Viktor Orbán, qui a opposé son veto aux 50 milliards d’euros d’aide européenne à l’Ukraine. Réunis en sommet à Bruxelles ces 14 et 15 décembre, les dirigeants européens sont néanmoins parvenus à un accord pour ouvrir les négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie. Côté russe, Vladimir Poutine et ses ambitions militaires demeurent inflexibles. Celui qui tient le Kremlin depuis bientôt 25 ans a annoncé sa candidature pour un 5e mandat et a réaffirmé, lors de sa grande conférence de presse annuelle, que « la démilitarisation de l’Ukraine et son statut de neutralité » – inenvisageables pour Kiev – seraient « négociés ou obtenus par la force. »

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  • Un Pacte qui donne une mauvaise orientation à l’agriculture française

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 15.12.2023

    Après un chantier de plusieurs mois, le Pacte d'orientation agricole accouche d’une souris en ce qui concerne le renouvellement des générations ! Pire, sa médiocrité ne permettra pas non plus de répondre au contexte agro-environnemental, social et économique pour les paysan·nes et les installations. Il révèle le double discours du gouvernement qui prétend répondre au défi de renouvellement des générations, via l'installation sans les orientations politiques ni les moyens adaptés.

     

    Le grand absent est évidemment le foncier. Il est faux de dire que « toutes les organisations souhaitaient ne rien toucher sur le foncier ». Au contraire, dans tous les groupes de travail, les participants ont regretté que ce sujet soit exclu, tant il est capital. Sur le foncier, la solution n'est pas le portage par des capitaux privés. Au contraire, il est indispensable de réguler, répartir et faciliter l'installation de paysan·nes nombreux·euses. Sinon il ne se produira aucun sursaut pour l'installation comme pour la transmission.

    Ce Pacte entérine et renforce le modèle agro-industriel qui fait pourtant la démonstration de son incapacité à répondre aux enjeux de revenu, d'installation et de transition agro-environnementale ! Le retour scandaleux des dispositions sur l'eau pour ériger et sécuriser le modèle des méga-bassines, au côté des projets de bâtiments d'élevage et de méthanisation, montre que c'est la fuite en avant.

    Se dessine une agriculture sans agriculteur·trices ni paysan·nes ! D'ailleurs le mot « agriculteur », fortement présent dans la première version de l'exposé des motifs du projet de loi, est largement remplacé par le terme « actifs du secteur agricole et agro-alimentaire ».

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  • Marché de Léon le dimanche 17 décembre à Boult aux Bois

     

    CONCERTS / ANIMATIONS
    11h - La schlapp Sauvage (folk & chansons)
    11h30 - Contes (en intérieur)
    14h - Le Jeu de la Schlapp (championnat de lancer de Schlapp)
    15h30 - Concert des enfants (4-7 ans)
    16h - La schlapp Sauvage
    17h - La fanfare de Boult, suivie de La Fanfare Moussaka

    ATELIERS DE FABRICATION
    Objets en laine feutrée, avec Juliette Cheriki-Nort

    Mini-couronnes et cloches de fleurs séchées, avec la ferme Les Messicoles
    Cartes de Léon, avec Véronique & Claire Menissier
    Photos de vœux rigolotes, avec l'association Scrap Tapage
    Chapeaux de lutins en vannerie, avec Vannerie D'Ardenne Gilles Durmois

    Tous gratuits sauf les cloches.


    STAND CROC'LOCAL
    Ferme de la binette

     Pâtes de Lisa'veurs fermières

    Tisanes & autres de Les Herbes de Rémy

    Volailles de La ferme des fortes terres

     Salaisons de porc laineux de Ferme d'Aurizel

    Bières de La Dunoise

    Limonades de Mauvaises Graines

     Vins de Sylvain Chen

    AUTRES STANDS
    Savons & cosmétiques de L'Atelier de la Réserve

     Créations en tricot de Tendres Mailles

    Livres, bobs & vêtements sénégalais par Jean Dib Ndour
     Livres nature par David Melbeck
    Livres & Le Curieux Vouzinois par Philippe Vauchelet
    Photos nature de Caroline Henry - Photographie Nature

    Fleurs séchées de la Ferme Les Messicoles
    Vanneries de Gilles Durmois

    Upcycling de L'Ama"lle aux Trésors

     

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  • Y aura-t-il une place pour tout le monde ?

    Ce mercredi, une réunion publique s'est tenue à la salle Bellevue. Il s'agissait pour l'équipe municipale de présenter le projet de réaménagement de la place Carnot. Le maire de Vouziers s'est appuyé sur un diaporama pour dévoiler aux Vouzinois le résultat des études et réflexions menées depuis février 2021. Le bulletin municipal d'octobre 2022 rappelait les objectifs de ce projet :

    Validation des objectifs du projet par la commission mixte circulation et travaux dont voici les principaux points :

    créer une liaison Champ-de-foire avec le parc Beluriez et la place Carnot : l’objectif est de faire vivre ces espaces.

    revoir le plan de circulation, les connexions, les espaces partagés - retravailler les réseaux, et tenir compte de l’arrivée de la voie verte : intégrer les communes déléguées et les différents pôles commerciaux.

    Parmi ces deux points retenus, le premier a été abandonné pour des raisons budgétaires, le projet ne porte plus que sur le réaménagement de la place Carnot. Une deuxième phase a été évoquée par Yann Dugard pour atteindre l’objectif fixé initialement, sans calendrier précis.

    Une place pour contenter tout le monde ?

    Les débats préparatoires avaient montré qu'il existait deux visions possibles : garder le maximum de places de parking et la possibilité de maintenir des temps forts (foire, marché, fête, ...), ou bien verdir la place pour en faire un endroit plus convivial.

    Le projet final veut ménager les deux options, en maintenant des places de stationnement (toujours au centre de la place) et en créant un espace piétonnier devant la mairie. Ce choix pourra-t-il satisfaire les partisans des deux possibilités, ou va-t-il créer un rejet pour les uns et/ou les autres ?

     

    Les tilleuls resteront-ils en place ?

    La question du maintien des tilleuls existants a soulevé les passions lors des réunions préparatoires, et elle a à nouveau été posée lors de cette réunion. Il n'y a pas de réponse définitive donnée par la municipalité à ce stade. Le maire a déclaré attendre le résultat d'une étude phytosanitaire, mais il semble bien que l'option de leur remplacement soit privilégiée.

    Cette bien tardive étude, qui se terminera au printemps, permet de repousser de quelques mois un débat brûlant. Des réserves ont été faites par ailleurs sur la possibilité de conserver intactes les racines de ces tilleuls lors des travaux.

    Quelle place pendant les travaux ?

    Le planning présenté prévoit une durée de chantier d'un an entre mi-mai 2024 et fin avril 2025. Deux phases sont programmées, avec des travaux sur la partie ouest et stationnement sur la partie est de la place, et inversement pour l'autre temps du chantier.

    Le maire a encouragé les Vouzinois à utiliser les places de stationnement situées en périphérie proche, durant cette période.

    La place de la Paix, derrière la mairie, sera le plus souvent neutralisée pour être occupée par la base de vie des entreprises.

    La fête communale restera-t-elle sur la place ?

    Il semble que cette question ne soit pas encore tranchée. Une concertation est prévue avec les forains, qui préféreraient certainement s’installer au centre de la ville. Mais il reste à confirmer que le nouvel aménagement leur conviendra.

    Il est convenu que le marché hebdomadaire et la foire commerciale pourront s'installer sur la place rénovée. Le marché sera installé dans les rues adjacentes, le temps des travaux.

     

    Vous trouverez ci-dessous quelques vues du projet, projetées sur l'écran lors de la réunion.

     

     

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  • COP28 : un accord qui manque cruellement de fermeté

    Le texte finalement voté ce matin marque un premier pas vers la reconnaissance d’une nécessaire sortie complète des énergies fossiles. Pourtant, nous sommes loin d’une décision à la hauteur de l’urgence climatique : en utilisant l’expression transition away, l’accord occulte la sortie définitive de toutes les énergies fossiles, comme recommandé par la communauté scientifique pour respecter l’Accord de Paris.

    Pour Sarah Roussel, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France, « si l’accord final mentionne pour la première fois le sujet des énergies fossiles, c’est avec bien trop de timidité.
    “Entamer une transition hors des énergies fossiles” comme il est écrit dans le texte, ne va pas permettre à la communauté internationale d’organiser la fin de sa dépendance aux énergies fossiles.  Les communautés en première ligne de la catastrophe climatique ont besoin de plus que ça. L’accord validé par l’ensemble des Etats manque cruellement de fermeté malgré la mention encourageante de l’objectif du triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030 et du doublement de l’efficacité énergétique. Au niveau national, il est temps de mettre en cohérence les discours portés par Emmanuel Macron à la tribune de la COP et la politique climatique nationale : la France doit rendre lisible l’articulation entre les grands discours donnés sur la scène internationale et les choix qu’elle opère concrètement le reste de l’année, en avançant des projets qui respectent ses objectifs ».

     

    Par ailleurs, le texte ouvre la porte à toute une série de fausses solutions qui éloigne la communauté internationale d’une sortie du pétrole, du gaz et du charbon : les technologies de captation du carbone et le pari du nucléaire sont des signaux d’alarme importants.

    Le texte manque également de soutiens financiers qui permettrait aux pays du Sud d’eux aussi transformer leur système énergétique. Pour Greenpeace France, les pays riches ont la responsabilité de prendre les devants en abandonnant rapidement les combustibles fossiles et en fournissant des financements climatiques plus importants aux pays en développement, pour leur transition énergétique et pour l’adaptation.

    Pour que les nombreux objectifs de l’accord soient atteints, et notamment le financement du fonds pertes et dommages, les pays riches devront à l’avenir augmenter considérablement leur soutien financier et inévitablement faire payer les pollueurs des combustibles fossiles.

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  • Accorder le statut de salarié-e-s à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé-e-es en établissement et services d’aide par le travail

    Lettre ouverte commune  adressée à Élisabeth Borne, première Ministre

     

    Madame la première Ministre,

    La conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 a affirmé une ambition majeure :« cesser d’enfermer les personnes dans des dispositifs et des parcours spécifiques et rendre l’environnement professionnel de droit commun totalement accessible, quel que soit le handicap ». Mais la loi Plein Emploi adoptée par le parlement ne change pas le statut des travailleur·euse.s en ESAT toujours « usager-ère-s » et dépendant du Code de l’Action Sociale et des Familles et non du Code du travail, ce qui reste pour les personnes concernées une grave discrimination et une non-reconnaissance de leur travail.

    En droit du travail, trois notions principales déterminent la qualité de salarié.e : le contrat de travail, la rémunération et le lien de subordination. Ces critères doivent s’appliquer à toutes les personnes qui travaillent en ESAT.

    Maintenir ces personnes dans la seule mouvance de l’action médico-sociale est contradictoire avec l‘objectif recherché : « Chacun est présumé pouvoir travailler en milieu ordinaire ».

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  • Antiracisme : l'incessant combat.

    A l'initiative de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, une réunion -débat s'est tenue ce jeudi 7 décembre. La P1630981.JPGquestion de l’immigration y a été débattue, en présence de Paul Garrigues, membre du comité national de la LDH, et co-responsable du groupe de travail étrangers immigrés.

    Militant de terrain, il a donné des exemples concrets de la contradiction des textes répressifs avec les droits de l'Homme, ou de leur impossibilité d'application dans de nombreux cas réels.

    Il a dénoncé l'aggravation considérable de la situation dans le texte soutenu par Gérard Darmanain, et encore plus dans la version amendée par le sénat. L'Assemblée Nationale a voté ce jour une motion de rejet du texte, qui stoppe provisoirement son examen. Mais ce rejet n'est pas forcément définitif, et il est fort ambigu : le RN et les Républicains l'ont voté, car ils trouvent le texte pas assez dur.

    Comme l'a déclaré l'intervenant à la soirée, le diable se niche souvent dans les détails. Il a été beaucoup mis l'accent sur l'aide médicale d'état, qui permet aux migrants de se soigner. Le sénat voulait la supprimer, au risque de poser des problèmes sanitaires majeurs, et en contradiction avec la mission des professionnels de santé.

    Mais le texte prévoyait des restrictions au regroupement familial, en demandant par exemple au conjoint qui voulait rejoindre sa famille de maîtriser la langue avant de rentrer en France. De même, le délai pour obtenir la nationalité française par le mariage était fortement augmenté dans le projet de loi.

    On est resté dans le concret, avec l’intervention d'associations locales, qui ont présenté leur action en faveur des réfugiés.

    Des familles ukrainiennes ont été accueillies dans le Vouzinois grâce à la mobilisation de plusieurs bonnes volontés, et certaines parmi ces réfugiés s'intègrent petit à petit dans la vie locale.

    D'autres agissent pour aider les migrants de Calais et des environs, en leur fournissant vêtements chauds et nourriture. D'autres encore se mobilisent en milieu scolaire, pour protéger les enfants et leur famille menacés d'expulsion.

    Il a bien été relevé que le contexte national se montre de plus en plus difficile, mais Paul Garrigues a conclu la soirée par une note optimiste : tous ces "petits" combats touchent également des personnes qui vivent proches des migrants. Cette proximité amène souvent un regard différent sur la question, pouvant aboutir à une solidarité que l'on n'attendait pas forcément de leur part.

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