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  • Hollande aux Etats-Unis

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    Dessin de Aurel dans Politis

  • La fermeture du site de Le Chesne votée au C A du collège

    Les collèges multi-sites sont (étaient ?) un peu une spécialité ardennaise depuis la tentative avortée du conseil général de fermer des établissements (en 2005).

    Des regroupements avaient alors été réalisés (Buzancy-Grandpré et Vouziers-Le Chesne pour notre secteur) avec un statut pas très clair, un peu expérimental, et avec une dotation de moyens renforcée mais pas garantie dans le temps. Au fil des années il est devenu de plus en plus évident que la volonté des décideurs était de fermer de nombreux sites ardennais, car "le département est surdoté en nombre de collèges". Un certain cynisme s'est manifesté, par des élus favorables à la fermeture mais se disant défenseurs du monde rural par ailleurs. Le sommet a été atteint par Benoît Huré, le président du Conseil Général des Ardennes qui a déclaré :"De toute façon il faudra d'une manière ou d'une autre réviser la carte des collèges, et je ne m'y opposerai pas. Mais aujourd'hui, pour moi, la balle est dans le camp du rectorat : je mets des collèges là où il met des profs, tout simplement. Moi, j'ai déjà donné…"

    Le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale (DASEN) est chargé de mettre en œuvre la politique définie par les élus nationaux. Concernant les collèges, son action tend depuis deux ans à faire fermer les "petits" collèges, d'une manière ou d'une autre. L'an dernier, il s'est heurté à une résistance assez forte, notamment à Buzancy et à Le Chesne.  Il a continué à avancer cette année, même si une étude globale a été préconisée et qu'un moratoire a été décidé en attendant les conclusions de cette étude.

    Il a ainsi annoncé en décembre dernier la fermeture du site de Buzancy.

    Pour le site de Le Chesne, la méthode a été différente. Les moyens affectés au multi-site Vouziers Le Chesne pour la rentrée 2014 rendent quasi impossible un fonctionnement correct sur deux sites. Il n'est plus question de moyens spécifiques pour les multi-sites, encore moins pour les petites unités. Pour tuer son chien, on peut dire qu'il a la rage, on peut aussi ne plus le nourrir suffisamment, c'est peut-être un peu plus long, mais cela reste très efficace.

    Toujours est-il que le conseil d'administration du multi-site Vouziers-Le Chesne a voté ( à une faible majorité) la fermeture du site de Le Chesne pour la rentrée prochaine. Si cette fermeture était confirmée, beaucoup de questions d'organisation se poseraient (transport des élèves en particulier) et ces questions sont loin d'avoir une réponse claire à l'heure actuelle.

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    Le collège de Le Chesne (photo L'An Vert  D.R.)

  • Prochain conseil municipal de Vouziers

    Une réunion de conseil municipal est programmée le mardi 18 février 2014  à 19 h 15 dans la salle ordinaire de ses séances.

    Ordre du jour  :

    Adoption des comptes rendus du conseil du 19 novembre et du 10 décembre 2013.

    Affaires financières

    1. Orientations budgétaires 2014 - budget Ville, budget Eau et budget Assainissement ;

    2. Redevance d'occupation du domaine public communal par les ouvrages de distribution d'eau potable et d'assainissement ;

    3. Concours des illuminations 2013 - attribution des prix ;

    4. Demandes de subventions :

    Travaux de voiries - construction de trottoirs rue des Poilus ;

    Rénovation de la salle Robert Guédiguian du Centre les Tourelles et mise en conformité de l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ;

    Remplacement des logiciels et du matériel informatique des services système d'information géographique, urbanisme et cimetières.

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    Le conseil municipal de Vouziers en séance (photo d'archive)

     

  • Excès de vitesse pour l'autoroute A 304

    L'autoroute A 304 doit former la branche ouest du "Y" ardennais et assurer la liaison avec le réseau belge vers Charleroi et Bruxelles.

    Cette réalisation est sensée résoudre le désenclavement des Ardennes, et apporter les clefs dua304-la-nouvelle-autoroute-des-ardennes_0.jpg développement du département. A l'heure des "autoroutes" numériques (le très haut débit), et compte tenu de la nécessité de réduire les gaz à effets de serre, il est légitime de se demander si ce projet n'a pas un train de retard. C'est peut-être pour cela que les décideurs ont fait le forcing pour maintenir le calendrier prévisionnel des travaux. Malheureusement ils ont oublié dans leur précipitation de respecter la loi, en particulier la loi sur l'eau et la protection des zones humides. Leur  préservation n'est pas une lubie d'écolos sectaires, elle est une nécessité pour maintenir la biodiversité et lutter contre les inondations.

    La FNE (Fédération Nature Environnement) est à l'origine du recours devant les tribunaux, et de la décision de suspendre l'arrêté préfectoral autorisant le début de travaux. Voici un extrait de leur communiqué :

    "France Nature Environnement a contesté en justice une autorisation au titre de la « loi sur l’eau » ne prévoyant pas de mesures compensatoires dans le cadre du projet d’autoroute de l’A 304. Le juge administratif a décidé le 11 février 2014 d’annuler cette autorisation du préfet des Ardennes. Cette victoire a un goût amer car la décision intervient alors que les dommages environnementaux sont survenus L’A 304 n’est qu’un exemple parmi d’autres de la non application de la réglementation par l’Etat.


    Autoroute A 304, un mauvais exemple parmi tant d’autres

    Le projet consiste à prolonger l’autoroute A34, depuis le sud de Charleville-Mézières jusqu’à la déviation existante de Rocroi / Gué d’Hossus en Belgique. Cette autoroute, la plus chère au kilomètre, impacte fortement des zones naturelles. La réglementation prévoit dans ce cas, des mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts résiduels.

    Sous la pression de certains acteurs, le tracé retenu parcourt prioritairement des espaces naturels. Il détruit ainsi 200 hectares de zones humides, entraîne la dérivation définitive de dix cours d’eau et le bétonnage de dix-sept rivières, la rupture de continuités écologiques notamment dans la traversée du site Natura 2000 du massif ardennais et la destruction de nombreuses espèces végétales et animales protégées. Face à ces impacts conséquents sur l’eau et la biodiversité, il était attendu de la part de l’Etat qu’il compense les effets délétères de cette infrastructure.

    Malheureusement, les mesures compensatoires ont été tout simplement oubliées dans l’arrêté d’autorisation du préfet, alors qu’elles devraient en toute logique précéder les actions de destructions des aménités environnementales. C’est pourquoi, notre fédération a décidé de porter un recours devant le tribunal administratif de Châlons en Champagne.

    Par sa décision du 11 février 2014, le juge a donné raison à FNE. L'arrêté de 2011 par lequel le préfet des Ardennes a autorisé la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Champagne-Ardenne à exécuter divers travaux hydrauliques à l'occasion du prolongement de l'A34 vers la Belgique est annulé."

    Christophe Dumont, élu écologiste au Conseil Régional, réagit de son côté :

    (...)

    Car ce qu’il est convenu d’appeler « la branche ouest du Y ardennais », soient les 31 kilomètres entre La Francheville et la frontière belge, destinés à l’origine à relier rien moins que la mer du nord à la méditerranée n’auront pas de continuité en Belgique, les 12 kilomètres du contournement de Couvin sont encore incertains, les 12 kms de la sortie sud de Charleroi, s’ils étaient réalisés, ne le seraient qu’à 2X1 voie ; entre les deux, les 35 kms de la nationale 5  entre le nord de Philippeville et Couvin, à 2X2 voies avec carrefours à niveau, sont dans un état déplorable et les finances de la région wallonne, comme celles des collectivités françaises sont au plus bas, rendant hypothétique leur réfection .

    J’avais dénoncé lors du vote du budget 2012 à la région, cette politique de grands projets auxquels cèdent trop volontiers mes collègues de tous bords ; car ces grands projets ont souvent à voir à la fois avec une certaine paresse intellectuelle, et avec l’action du lobby des travaux publics ; j’avais proposé que plutôt que de grands projets, nous menions de grandes politiques dans les domaines de la culture, du social, que ces grandes politiques soient menées grâce à la multiplication des petits projets, grâce zone_humide_PH_78209.jpgaux coopératives et aux associations en particulier ; des projets qui viennent d’en bas, des territoires, qui permettent de créer des emplois non délocalisables, plutôt que ces grands projets dont la valeur ajoutée profite à de grandes sociétés qui ont leur siège ailleurs, et à leurs actionnaires."(...)

    Est-il nécessaire de rappeler que la branche Est du "Y" ardennais dessert Charleville et Sedan avec des remarquables (!?) résultats sur le développement économique du secteur concerné.

    N'oublions pas non plus que le Vouzinois n'est traversé ni par le tronc, ni par les branches du fameux "Y",  et que son réseau routier attend une mise à niveau depuis quelques décennies. (mise hors gel, rectifications de tracé, entretien du revêtement,...)

     

  • Le Collectif « Sauvegardons nos écoles » passe à la vitesse supérieure

    Suite aux manifestations et mouvements de protestation contre les fermetures d'établissements d'enseignement dans le département, une réunion de conciliation s'était tenue en juillet dernier en présence de représentants du ministre de l'Education.

    Cette réunion avait acté une méthode de concertation pour aboutir à une décision partagée à valider dans le cours de cette année scolaire. La concertation promise a été plutôt symbolique que réelle, et des décisions ont été annoncées en contradiction avec les engagements pris.

    Le collectif qui avait mené la lutte l'an dernier réagit à cette situation par un communiqué, dont voici de larges extraits :

    (...)

    Où en sommes-nous aujourd'hui ?
    La fermeture du site de Buzancy est annoncée pour juin 2014 (le regroupement sera voté alors que le nombre de personnes représentant chaque site n’est pas équitable, les deux sites ne feront même plus partie du même canton en 2015, quelle belle démocratie !!!), dix postes d’enseignement sont supprimés au Lycée de Bazeilles (C'est ainsi qu'on crée un pôle académique « hôtellerie-restauration-tourisme » ???), quant au Lycée de Givet-Revin des simulacres de concertations ont vu le jour et un rapport erroné a été rédigé sans avis des participants.

    Les projections du Rectorat concernant les effectifs pour la prochaine rentrée scolaire au lycée Pierre Bayle (en classe de seconde 36 élèves par classe dans 8 classes sur 9) montrent bien qu'il ne s'agit pas d'une volonté de créer de meilleures conditions d'accueil ou de fonctionnement mais de faire des économies sur le dos des élèves, des enseignants, des familles et des territoires.
    Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, Monsieur le Recteur, Monsieur le Directeur de cabinet adjoint, Monsieur le Chef de cabinet, nous vous avons adressé un courrier début janvier, sans réponse à ce jour. Que devons-nous penser de votre silence, des méthodes utilisées sans changement par rapport à l’an dernier, approuvées par vos services ? Avons-nous eu tort de vous faire confiance en prenant acte des conclusions de la réunion du 3 juillet ?
    Aujourd'hui force est de constater que les délais n'ont pas été respectés, les engagements n'ont pas été tenus. Le Collectif 08 dénonce un marché de dupes et ne compte pas en rester là, il s'est réuni le jeudi 6 février dernier et ses membres ont décidé de se constituer en association « Collectif 08 Sauvegardons nos écoles ».
    Une audience va être demandée au Préfet.
    Le Collectif 08 est plus que jamais déterminé à faire respecter les engagements pris par le Ministre de l’Éducation Nationale.

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    Des membres du collectif lors d'une réunion

  • Sotchi : le CIO doit veiller au respect des droits humains

    Le Comité international olympique (CIO) ne doit pas fermer les yeux sur les graves violations des droits humains(communiqué d'Amnesty International)

    Le Comité international olympique (CIO) ne doit pas fermer les yeux sur les graves violations des droits humains commises en relation avec les préparatifs et l’organisation des Jeux olympiques de Sotchi, a déclaré Amnesty International lundi 10 février.

    Dans une lettre adressée à Thomas Bach, président du CIO, nous demandons à celui-ci d’aborder avec les autorités russes la question du harcèlement dont sont victimes des militants écologistes, et celle du déni des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion dans le contexte des JO de Sotchi.

    e CIO doit réprimander les autorités russes pour les violations flagrantes des droits humains qu’elles ont perpétrées dans le contexte des Jeux. S’en dispenser reviendrait à trahir les objectifs de respect de l'esprit d'amitié, de solidarité et de fair-play affichés par la Charte olympique. 

     

    Les écologistes Evgueni Vitichko et Igor Khartchenko ont été placés en détention la semaine dernière à l’issue de procédures iniques. Amnesty International estime que ces deux hommes sont des prisonniers d’opinion.

    Les membres de leur organisation, Surveillance environnementale pour le Caucase du Nord, ont subi un harcèlement de plus en plus fort de la part de représentants de l’État, après avoir révélé que des sites naturels d’une exceptionnelle beauté avaient été détruits afin de faire place aux installations olympiques.

    gor Khartchenko, qui a entamé une grève de la faim en détention, a été libéré dimanche 9 février. Quand Amnesty International a pu s’entretenir avec lui, il a qualifié d’atroce le traitement réservé aux personnes se trouvant en garde à vue, où il a passé sa première nuit en détention avant son transfert vers l’établissement carcéral où il devait purger sa peine.

    Les policiers ne vous donnent ni à manger ni à boire ; vous devez frapper contre la porte de la cellule, fermée à clé, pendant une demi-heure pour leur demander de vous emmener aux toilettes ; si vous avez soif, ils vous disent de boire l’eau du robinet situé juste au-dessus de la cuvette des toilettes. Il fait froid dans la cellule – cinq degrés Celsius – et la nuit est absolument glaciale. Il n’y a pas de lits – seulement des bancs qui font 35 cm de large. » Igor Khartchenko Militant écologiste arrêté à la veille des J.O. de Sotchi

    Igor Khartchenko a expliqué que les policiers emploient constamment un langage ordurier à l’égard des détenus. Deux jours plus tôt à peine, son collègue Evgueni Vitichko avait été appréhendé par la police et condamné à 15 jours d’emprisonnement pour avoir semble-t-il proféré des jurons.

    Dans une affaire distincte, Evgueni Vitichko doit comparaître mercredi 12 février pour répondre d’accusations en relation avec son action de défense de l’environnement à Krasnodar. Il encourt une peine de trois ans de prison.

    Demandez au gouverneur la libération des prisonniers d'opinion de Bolotnaïa SIGNEZ

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  • Les élections municipales, c’est notre affaire !

    Dans un peu plus d'un mois (41 jours!) se dérouleront les élections municipales, scrutin de proximité qui doit intéresser chaque citoyen car les choix à faire se traduiront directement dans sa vie quotidienne.

    Pourtant la campagne électorale n'a toujours pas débuté à Vouziers, et le débat nécessaire risque de se réduire à la plus simple expression. La Ligue des Droits de l'Homme rappelle dans un communiqué que vivre ensemble et démocratie sont des notions indissociables.

    Communiqué de la LDH :

    C’est dans le débat démocratique que se construit le « vivre ensemble ». Les élections municipales sont l’occasion pour les citoyen(ne)s de confronter leurs problèmes, l’analyse des maux qui travaillent la société française, de débattre avec les élu(e)s et les candidat(e)s. Porter des propositions de démocratie et de progrès, c’est bannir la haine du débat public.


    municipales1.pngPourtant, la démocratie peine à trouver sa vraie efficacité. Alors que l’économie souffre de la crise financière, que l’emploi – notamment industriel – se dégrade, que la justice fiscale est à l’arrêt, le sentiment prévaut que la parole des citoyennes et des citoyens est de peu de poids.

    Ces enjeux sont largement surdéterminés par les choix politiques nationaux. Mais c’est aussi à l’échelle de nos villes que nous sommes confronté(e)s au déficit de représentation, à l’insuffisante prise en compte de la diversité, aux manques de perspectives offertes à la jeunesse, aux problèmes de logement et de santé, à la mise en concurrence des territoires, à la misère croissante…

    C’est aussi à cette échelle qu’il nous faut dégager des solutions. Formuler des alternatives passe par un bon usage de la démocratie, singulièrement au plan municipal.

    C’est pourquoi la LDH entend porter dans le débat public des valeurs et des propositions qui servent l’intérêt général, basées sur la liberté, l’égalité et la fraternité.

    Il est d’autant plus important de le réaffirmer que les thématiques d’extrême droite, qu’elles soient portées par le Front national ou d’autres forces ou personnalités politiques, s’acharnent à dévoyer le débat public pour faire de l’étranger l’origine de tous nos maux.

    La LDH en appelle donc solennellement à toutes et tous. Il dépend de nous que la conception haineuse d’un « tous contre tous » soit mise hors débat, hors jeu électoral. Quelles que soient les convictions des un(e)s ou des autres sur les enjeux de l’emploi, de la protection sociale, du logement, notre devoir commun est de refuser de les laisser instrumentaliser par la désignation de boucs émissaires.

    Il est donc fondamental de participer au vote, de voter et faire voter. Sachons débattre du « vivre ensemble » dans lequel nous voulons inscrire notre avenir. Sachons, ensemble, dénoncer toutes les agressions racistes, antisémites, xénophobes, commises à l’encontre de la devise – Liberté, Egalité, Fraternité – qui fonde le pacte républicain.