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jeux olympiques

  • JO 2024 : de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, il n’y a qu’un pas

    La vidéosurveillance algorithmique (VSA) a été légalisée en France à titre expérimental à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. La légalisation de cette technologie est un pas de plus vers l'utilisation de la reconnaissance faciale. Dans ce contexte, nous appelons les parlementaires français à adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public. Explications avec Katia Roux, notre spécialiste technologie et droits humains.

    La reconnaissance faciale ne sera pas utilisée lors des Jeux olympiques et paralympiques, les autorités françaises l’avaient assuré. Elles l’ont même érigé en principe. Une ligne rouge pour rassurer les inquiets peut-être, pour circonscrire le débat sans doute, mais surtout pour mieux faire accepter le déploiement en France de la vidéosurveillance basée sur l’intelligence artificielle (IA), testée dimanche 3 et mardi 5 mars lors des concerts de Depeche Mode à l’Arena de Bercy.

    Et pourtant, la France ne semble pas prête à renoncer à scanner nos visages dans l’espace public. En témoigne sa forte mobilisation contre l’interdiction de la reconnaissance faciale au niveau européen lors des débats sur le règlement de l’Union européenne sur l’IA (AI Act). Le récent vote des Etats membres, qui se sont alignés sur la position de la France, constitue à ce titre une occasion manquée de protéger nos libertés fondamentales.

    A ce jour, il n’existe pas en France de cadre légal pour interdire l’usage de la reconnaissance faciale. Pour que la surveillance de masse ne devienne pas la norme en France, les parlementaires doivent prendre toute la mesure des dangers auxquels les citoyens sont exposés et adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public.

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  • JO de Paris : esprit olympique, es-tu là ?

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 25 juillet 2024

    Le coup d’envoi des Jeux olympiques 2024 est donné ce vendredi 26 juillet à Paris ! Après une cérémonie d’ouverture grandiose sur la Seine sous très haute sécurité et en présence des nombreux dirigeants internationaux, 11 310 athlètes de 206 pays courront après les médailles dans 79 sports et disciplines, avant que leur succèdent fin août leurs homologues des jeux paralympiques.

    Comme à chaque fois, cette grande fête du sport porte son nombre de controverses. En France pour commencer, le coût financier et environnemental de l’événement, dans un contexte politique et social particulièrement tendu, fait l’objet de vives critiques. À l’international, alors que la guerre sévit toujours en Ukraine et à Gaza malgré la demande du CIO d’une trêve olympique, les JO sont parfois perçus comme une diversion futile, voire indécente. Alors qu’une quinzaine d’athlètes russes participent sous bannière neutre, le comité olympique palestinien a demandé en vain l’exclusion immédiate d’Israël. Dans ce contexte géopolitique particulièrement inquiétant, la magie du sport et la beauté de l’écrin parisien contribueront toutefois à offrir une respiration et un peu de répit pendant l’été.

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  • JO Paris 2024 : le revers de la médaille demande à être reçu par le Ministre de l’Intérieur

    Communiqué du collectif Le revers de la médaille.

    IMG-20240422-WA0144-768x1024.jpgParis, le 1er mai 2024 – Malgré des concertations denses avec les multiples institutions parties prenantes à l’organisation des Jeux, la plupart des propositions du collectif Le revers de la médaille restent sans réponse, celles-ci étant principalement à la main du ministère de l’Intérieur qui n’a, à ce jour, pas donné suite aux demandes de rendez-vous. C’est par une nouvelle action coup de poing qu’il renouvelle donc son appel au ministre.

    Mercredi 1er mai au soir, le collectif Le revers de la médaille s’est rendu devant les locaux du ministère de l’Intérieur, rue des Pyrénées à Paris, pour y projeter le message “Jeux de l’exclusion” et y déposer une enveloppe géante contenant un nouveau courrier de demande de rendez-vous.

    Au-delà de son rôle d’interpellation, le collectif se mobilise pour la tenue de concertations avec l’ensemble des parties prenantes à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et s’attache avec persévérance à proposer de multiples solutions pour la lutte contre l’exclusion.

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  • Les JO 2024 ne doivent pas être le prétexte à l’expulsion abusive des locataires.

    Tribune collective  publiée dans Libération

    Avec le développement des locations touristiques (800 000 annonces estimées en 2023), de plus en plus de propriétaires sont tentés de récupérer leur bien, parfois au mépris de la loi. Des élus et des associations de logement sonnent l’alerte : il faut mieux encadrer les congés locatifs.

    « Le logement, je ne vais pas le donner à mon fils, je vais le louer pendant les Jeux Olympiques ! » , c’est sur cette phrase de son propriétaire que M. Martin a rendu les clés de son appartement dans lequel il vivait à Paris depuis 12 ans.

    La Loi du 6 juillet 1989, modifiée en 2014 par la loi Alur et qui régit les rapports locatifs, est très claire. Elle prévoit deux cas dans lequel un propriétaire peut donner congé à son locataire : s’il décide de reprendre son bien pour lui ou l’un de ses proches ou s’il décide de le vendre. Dans une grande partie des cas, les propriétaires respectent parfaitement leurs obligations.

    Mais de plus en plus, avec le développement des locations touristiques, 800 000 annonces estimées en France en 2023, nous constatons que certains propriétaires sont tentés de récupérer leurs biens, parfois au mépris de la loi, pour les louer aux touristes de passage. Car la tentation est grande de profiter de la hausse des prix pour louer leur bien en location meublée de courte durée, parfois 3 à 4 fois plus rentable que la location classique. D’autant plus que ce type de location bénéficie encore d’une fiscalité scandaleusement avantageuse alors que sévit une dure crise du logement dans notre pays.

    Des conséquences parfois dramatiques pour les occupants délogés

    Cette décision peut avoir des conséquences dramatiques pour les occupants qui, dès lors, sont priés de quitter les lieux dans les délais parfois très courts prévus par la loi. Faute de quoi, le propriétaire peut réclamer leur expulsion devant le tribunal judiciaire. Or dans les zones tendues, les grandes villes ou les zones touristiques, se reloger relève du défi, voire est complètement impossible pour une partie de ces locataires, notamment les plus modestes.

    Les études de terrain sur les congés sont relativement rares mais certaines d’entre elles nous donnent des indications sur le profil des personnes concernées. L’Adil 75 par exemple relève dans son étude de 2022, que les ménages concernés sont pour une part importante modestes, âgés et vivent dans le logement depuis de nombreuses années. L’Alpil à Lyon note de son côté que parmi les ménages ayant fait l’objet d’un congé vente ou reprise, 38% étaient des personnes isolées, 30% des couples avec enfants, 22% de familles monoparentales et 10% de couples sans enfant. Ces ménages n’ont le plus souvent pas les moyens d’acheter leur logement, comme le prévoit la loi en cas de vente. Ils sont contraints d’aller vivre dans des logements plus petits pour garder un loyer similaire, dans des villes éloignées de leur habitation actuelle et de leur emploi.

    Avec 2,6 millions de demandeurs, l’offre de logement social est quant à elle tellement saturée que ces locataires remerciés ne peuvent pas espérer avoir une solution de relogement avant l’échéance de leur bail.

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  • JO d’hiver de Pékin : des Olympiades sous cloche

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 03 février 2022.

    Coup d’envoi, ce vendredi 4 février, de la 24e édition des JO d’hiver à Pékin !

    Pandémie de Covid-19 oblige, la compétition sportive se déroulera dans une stricte bulle sanitaire, à huis clos et sous très haute surveillance (sanitaire mais pas que…).

    Pour dénoncer les nombreuses attaques aux droits de l’homme (persécution des Ouïghours en tête) perpétrées par le régime chinois, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie boycottent diplomatiquement l’événement, tandis que Vladimir Poutine sera l’invité d’honneur de la cérémonie d’ouverture.

    Inutile d’épiloguer davantage sur les enjeux géopolitiques de ces Jeux qui, pour couronner le tout, se dérouleront à 100 % sur de la neige artificielle. La Chine a beau vouloir rassurer sur le respect de l’environnement, on est sérieusement en droit d’en douter… Et vive le sport !

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  • Jeux Olympiques de Tokyo : Plus loin, plus haut, plus fort que… le covid-19 ?

    Editorial de cartooning for peace du 23.07.2021

    Ce vendredi 23 juillet s’ouvre enfin, à Tokyo (Japon), la 32e édition des jeux olympiques.

    Annulés l’année dernière pour cause de Covid-19, ils vont cependant devoir se dérouler dans des conditions inédites avec l’arrivée d’une 4e vague et une hausse des contaminations inquiétante : à huis clos et sous état d’urgence.

    La bulle sanitaire mise en place autour des athlètes et des journalistes est déjà fendue : plusieurs athlètes ont été testés positifs au Covid-19 et ne pourront concourir. Le public et les sponsors japonais se désolent de la situation et déplorent presque le maintien de ce que l’on appelle désormais « les jeux de la pandémie ».

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  • Réconciliation en Corée ?

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    "Les athlètes des deux Corées défileront sous un même drapeau"

    Dessin de Chapatte pour le New York Times